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'''L'Alcazar''' est un cabaret de Rennes de la fin du 19e siècle, un des multiples débits de boisson de la ville, mais aussi [[:catégorie:Café-concert|café-concert]] inspiré des salles parisiennes, le seul avec ''l'Éden'' à animer Rennes à cette époque<ref>Voir [[Découverte de Rennes en 1899]].</ref>.
'''L'Alcazar''' est un cabaret de Rennes de la fin du 19e siècle, un des multiples débits de boisson de la ville, mais aussi [[:catégorie:Café-concert|café-concert]] inspiré des salles parisiennes, le seul avec ''l'Éden'' à animer Rennes à cette époque<ref>Voir [[Découverte de Rennes en 1899]].</ref>.
Le café, ainsi que ''L'Eden'' [[rue du Champ Jacquet]], se trouvait dans les serres du ''Petit Trianon'' dépendant de l'hôtel de Robien, un bâtiment en rez-de-chaussée  surmonté d'un attique, percé de cinq grandes ouvertures cintrées à clefs de voûte ornées d'une tête humaine, avec une porte centrale ornée d'un fronton triangulaire, entrée du théâtre situé derrière, recouvert d'un toit à pans fort élevé.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par P. Banéat</ref>
Jules Claretie,  historien et chroniqueur, à Rennes pour le procès d' [[Alfred Dreyfus]] en 1899,  les assimile  "aux méchants bouibouis qui se cachent encore à Paris dans les quartiers excentriques. Une salle carrée pouvant contenir une centaine de spectateurs, au fond une scène minuscule pour l'orchestre, un maigre piano très poussif et assises sur un banc de bois une douzaine d'artistes qu'on prendrait pour autre chose; elles sont là dans des costumes de soie aux couleurs criardes, elles attendent leur tour de chanter et pour se distraire, essaient d'allumer de la prunelle quelques sous-officiers attablés dans un coin".<ref> ''Rennes pendant le procès Dreyfus'', par Colette Cosnier, éd. Ouest-France - 1984</ref>


Sa réouverture, après rénovation, en [[1902]] est le thème d'un spectacle produit en [[2014]] par '''Les Perrières''', le [[Cercle celtique de Cesson-Sévigné]]<ref>Première représentation le 12 avril 2014 à [[Pacé]]</ref>.
Sa réouverture, après rénovation, en [[1902]] est le thème d'un spectacle produit en [[2014]] par '''Les Perrières''', le [[Cercle celtique de Cesson-Sévigné]]<ref>Première représentation le 12 avril 2014 à [[Pacé]]</ref>.
Il sera démoli en 1905.





Version du 7 avril 2014 à 10:26

L'Alcazar est un cabaret de Rennes de la fin du 19e siècle, un des multiples débits de boisson de la ville, mais aussi café-concert inspiré des salles parisiennes, le seul avec l'Éden à animer Rennes à cette époque[1].

Le café, ainsi que L'Eden rue du Champ Jacquet, se trouvait dans les serres du Petit Trianon dépendant de l'hôtel de Robien, un bâtiment en rez-de-chaussée surmonté d'un attique, percé de cinq grandes ouvertures cintrées à clefs de voûte ornées d'une tête humaine, avec une porte centrale ornée d'un fronton triangulaire, entrée du théâtre situé derrière, recouvert d'un toit à pans fort élevé.[2]

Jules Claretie, historien et chroniqueur, à Rennes pour le procès d' Alfred Dreyfus en 1899, les assimile "aux méchants bouibouis qui se cachent encore à Paris dans les quartiers excentriques. Une salle carrée pouvant contenir une centaine de spectateurs, au fond une scène minuscule pour l'orchestre, un maigre piano très poussif et assises sur un banc de bois une douzaine d'artistes qu'on prendrait pour autre chose; elles sont là dans des costumes de soie aux couleurs criardes, elles attendent leur tour de chanter et pour se distraire, essaient d'allumer de la prunelle quelques sous-officiers attablés dans un coin".[3]

Sa réouverture, après rénovation, en 1902 est le thème d'un spectacle produit en 2014 par Les Perrières, le Cercle celtique de Cesson-Sévigné[4].

Il sera démoli en 1905.


Notes

  1. Voir Découverte de Rennes en 1899.
  2. Le Vieux Rennes, par P. Banéat
  3. Rennes pendant le procès Dreyfus, par Colette Cosnier, éd. Ouest-France - 1984
  4. Première représentation le 12 avril 2014 à Pacé