« Clinique Saint-Yves » : différence entre les versions

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[[Fichier:Rue_et_chapelle_st_yves.jpeg|200px|left|thumb|La chapelle Saint-Yves et, en arrière-plan, l'ancien hôpital vers 1845<ref>lith. Landais, Rennes d'après nature par H. Lorette. ''Album  breton, Souvenirs de Rennes''</ref>]]
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Version du 6 juillet 2017 à 20:54

La Clinique Saint Yves, établie au 4 rue Adolphe Leray, est un Établissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC) depuis 1979, à but non lucratif, géré par l’association «Œuvres des Augustines de Saint-Yves» depuis 2003. Elle accueille des patients en réadaptation digestive et nutritionnelle ainsi que des patients en réadaptation cardio-vasculaire.

La chapelle Saint-Yves et, en arrière-plan, l'ancien hôpital vers 1845[1]
Entrée de l'hôpital Saint-Yves au 19e siècle [2]
Façade de l'hôpital militaire Saint-Yves
Comme tous les établissements hospitaliers, la clinique Saint-Yves fut un hôpital militaire pendant la première guerre mondiale

L’histoire de la clinique Saint-Yves remonte à 1358, date à laquelle le Chanoine Le Bouteiller[3] fonda la Maison-Dieu Saint-Yves, à Rennes, au bord de la Vilaine; il n'en reste que la chapelle Saint-Yves. Ce fut l’hôpital Saint-Yves jusqu’en 1858 transféré alors à l’actuel Hôtel-Dieu.

L'ensemble représentait, en 1636, un quadrilatère complet d'environ 40 m de côté, 220 malades y trouvaient leur place. En 1644, tout n’allait pas pour le mieux à l’hôpital : il venait à peine de sortir de l’épidémie de la peste à Rennes qui sévit de 1553 à 1640 à l’état endémique. La discipline intérieure s’était relâchée. À l’arrivée des sœurs, les « Sieurs députez » de la ville de Rennes mirent leurs conditions et dans un accord signé les sœurs reconnaissaient que « toutes leurs fonctions étaient de soulager, servir et soigner les malades en qualité d’humbles servantes des membres de Notre Seigneur. »

En 1635, les Religieuses Chanoinesses Augustines de la Miséricorde de Jésus, dont la maison-mère était à Dieppe, avaient fait des offres à l’évêque et aux échevins pour venir s'installer à Rennes. Les pourparlers durèrent, elles prirent entre temps la direction des hôpitaux de Vannes et de Tréguier, et assurèrent finalement la gestion de l'Hôtel-Dieu Saint-Yves à partir du 27 juin 1644. La Maison-Dieu pouvait déjà contenir 220 malades. D'abord au nombre de 6, elles se logèrent provisoirement au couvent de la Visitation, avant d'acheter l'Hôtel de la Costardais, proche de l'Hôtel-Dieu, pour la somme de 34 000 livres. Aux termes d'un traité signé avec la ville, elles avaient la charge, sous l'autorité des prévôts, de la marche intérieure de la maison, avec autorité sur les servants et servantes. Ce fut à grand peine que les premières religieuses finirent par mettre un peu d’ordre dans l’hôpital dans une grande pauvreté : grâce aux aumônes elles purent acheter des lits et elles reçurent dons : couvertures, draps... En 1896, les sœurs Augustines fondent la clinique Saint-Yves pour continuer le « service des pauvres et des malades par la miséricorde ». En 1675, lors de la révolte du papier timbré, femmes et filles de bonne famille se réfugièrent en grand nombre chez elles pour échapper à la soldatesque des 8 000 hommes de troupe imposés par le roi[4].

Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d’abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville. En 1805 elles reprennent leur vie Communautaire, leur vie de prière et de service des pauvres et des malades.

Celle-ci se continue depuis 1896 à la clinique Saint Yves, rue Adolphe Leray. Lors du bombardement du 17 juin 1940 la clinique accueillit de nombreux blessés et fut elle-même atteinte ultérieurement.

Le 1er janvier 1979, après 83 ans de service médico-chirurgical, la clinique Saint-Yves devient Centre Régional de Nutrition et de Diététique, Médecine et Convalescence médicalisée, avec le statut d’établissement congréganiste participant au service public hospitalier. En 1995, les 35 lits decConvalescence médicalisée sont transformés en lits de réadaptation cardio-Vasculaire pour répondre à un besoin dans ce domaine sur le plan régional, puis 20 lits de réadaptation cardio-vasculaire de jours sont ouverts. 2010 voit l'ouverture d'un bâtiment d'accueil pour anorexiques.

Vue de la clinique Saint-Yves (à gauche, la rue Adolphe Leray)

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Références

  1. lith. Landais, Rennes d'après nature par H. Lorette. Album breton, Souvenirs de Rennes
  2. Histoire des hôpitaux de Rennes, par le professeur J.- C. Sournia. BIU Santé
  3. rue Le Bouteiller
  4. Histoire des hôpitaux de Rennes, professeur J-C. Sournia. BIU Santé