« Conciliabules, rue de Corbin, pour un réduit breton » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
m (relecture)
Aucun résumé des modifications
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 18 : Ligne 18 :


====Rue de Corbin le 15 juin  ====
====Rue de Corbin le 15 juin  ====
Les propos de Borie ne semblent pas avoir découragé De Gaulle puisque, le samedi 15 juin, il est à Rennes, pour examiner encore les possibilités d'un réduit.
Les propos de Borie ne semblent pas avoir découragé De Gaulle puisque, le samedi 15 juin, il est à Rennes, pour examiner encore les possibilités d'un réduit. Un  bon petit déjeuner  est servi à 9 heures par  M. Dupuy, le patron l'''hôtel des Voyageurs'', 24 avenue Janvier, et après avoir fumé une cigarette, le général et Geoffroy de Courcel vont se raser aux toilettes, à tour de rôle, et vont arrêter garent la Vivastella noire rue de Corbin. Ils traversent la cour de l'hôtel  du corps d'armée, l’hôtel de Châteaugiron, pénètrent dans le bâtiment et montent au premier étage rencontrer le général René Altmayer . <ref> ''Les jours d'avant 14 Juin - 18 Juin 1940''. Bertil Scali. Michel Lafon </ref>
La rencontre eut lieu dans la matinée [[rue de Corbin]], à l’hôtel de Châteaugiron, siège militaire du corps d’armée. Borie n'y est pas cité présent. Le préfet Jouany confiera au Dr Patay, le 29 juin au soir, qu'il a vu en de Gaulle un « condottiere » très pessimiste qui aurait déclaré :" ''La France est foutue, définitivement foutue, mais elle doit disparaître en beauté, en faisant une résistance héroïque comme la Finlande en a fait une ! C'est pourquoi j'ai choisi la Bretagne, terre de granit, terre de fidélité, main tendue vers l'Amérique.''».<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p. 23 & 24 Étienne Maignen, Éditions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-6173-9 - novembre 2013</ref> <ref>''Mémoires d'un Français moyen'', p.127.Polycopié. René Patay - 1974</ref>
 
Borie n'y est pas cité présent. Le préfet Jouany confiera au Dr Patay, le 29 juin au soir, qu'il a vu en de Gaulle un « condottiere » très pessimiste qui aurait déclaré :" ''La France est foutue, définitivement foutue, mais elle doit disparaître en beauté, en faisant une résistance héroïqe comme la Finlande en a fait une ! C'est pourquoi j'ai choisi la Bretagne, terre de granit, terre de fidélité, main tendue vers l'Amérique.''».<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p. 23 & 24 Étienne Maignen, Éditions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-6173-9 - novembre 2013</ref> <ref>''Mémoires d'un Français moyen'', p.127.Polycopié. René Patay - 1974</ref>
[[Fichier:De_Gaulle_traduit_au_conseil_de_guerre.png|left|200px]]
[[Fichier:De_Gaulle_traduit_au_conseil_de_guerre.png|left|200px]]
Pour motif du déplacement du 15 juin, le seul qu'il cite, De Gaulle n'évoquera d’ailleurs pas, dans ses mémoires, la création d'un réduit, effaçant ainsi toute position favorable qu'il aurait pu avoir à ce projet. Il se contentera d'écrire : « ''Arrivé à Rennes le matin du 15 juin, j'y vis le général René Altmayer, qui commandait les éléments divers engagés à l'est de la Mayenne, le général Guitry, commandant la Région militaire, et le préfet d'Ille-et-Vilaine. Tous trois faisaient de leur mieux dans leurs domaines respectifs. Je m'efforçai d'organiser la coordination de leurs efforts et de leurs moyens pour la défense du terrain.'' »<ref>''Mémoires de Guerre – L’appel 1940-1942'' p.61. Général De Gaule éd. Librairie Plon -1954</ref>
Pour motif du déplacement du 15 juin, le seul qu'il cite, De Gaulle n'évoquera d’ailleurs pas, dans ses mémoires, la création d'un réduit, effaçant ainsi toute position favorable qu'il aurait pu avoir à ce projet. Il se contentera d'écrire : « ''Arrivé à Rennes le matin du 15 juin, j'y vis le général René Altmayer, qui commandait les éléments divers engagés à l'est de la Mayenne, le général Guitry, commandant la Région militaire, et le préfet d'Ille-et-Vilaine. Tous trois faisaient de leur mieux dans leurs domaines respectifs. Je m'efforçai d'organiser la coordination de leurs efforts et de leurs moyens pour la défense du terrain.'' »<ref>''Mémoires de Guerre – L’appel 1940-1942'' p.61. Général De Gaule éd. Librairie Plon -1954</ref>
24 016

modifications

Menu de navigation