Discussion:Eau à tous les étages

De WikiRennes
Révision datée du 6 mars 2012 à 12:02 par JCLF (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

Ce détail "insolite" est déjà mentionné, en fait, à la page "rue Descartes", dans la description de la photo (qui n'apparaît donc pas dans la page elle-même"). Il devrait être possible de combiner les deux documents, en faisant venir le commentaire peut-être sur la page même ?… JCLF 5 mars 2012 à 23:25 (CET)

C'est une idée ...
ça se fait très facilement ainsi (regardez le source)
Eau a tous les etages.jpg
La citerne attelée du porteur d'eau devant l'immeuble du 3 Boulevard Magenta, à l'angle de la la rue Descartes, en 1892 photo E. Maignen
Le maire annonce la suppression des bornes-fontaines (Ouest-Eclair du 25 février 1934).

On pouvait voir en 2012 à l'entrée de l'immeuble du 3 boulevard Magenta, une plaque émaillée indiquant Eau à tous les étages, témoin du confort et du standing de celui-ci. Elle a été dérobée depuis.

Vers la fin du 19e siècle, la plaque indiquait ainsi que les appartements de l'immeuble étaient reliés au réseau d'adduction d'eau, donc que les occupants n'étaient pas contraints à l'usage d'un puits ou, plus souvent en ville, à faire appel aux porteurs d'eau : ceux-ci livraient au moyen de buées, environ 15 litres pour chaque. En 1880, époque où la distribution d'eau potable n'est encore qu'en projet, la buée se vendait 10 centimes, portée chez l'habitant qui pouvait aussi s'abonner à une buée quotidienne à raison de 2,50 francs par mois. La buée étant aussi utilisée pour faire la lessive, on disait "mener la buée" ou "laver la buée"[1].

Il existait à Rennes de nombreuses bornes-fontaines, mais la généralisation de la distribution d'eau par canalisation amena le maire à supprimer le 1er juillet 1934 les bornes encore en service. Toutefois certaines resteront en place, telle celle de la rue Saint-Hélier (non visée par le maire en 1934) jusque dans les années soixante.

Références

  1. Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne, p. 64. H. Coulabin - Hyacinthe Caillière, libraire-éditeur. Rennes. mars 1891.
TigH 5 mars 2012 à 23:41 (CET)
L'idée en créant un article sur la pancarte, différent de celui où elle est déjà citée était d'évoquer l'existence de ce type de plaque, en général, pas seulement de celle du Boulevard Magenta. Le mot insolite permettant de lancer une nouvelle thématique, sur des lieux, des faits ou des plaques en l'occurrence qui ont existé ou qui existe encore et qui peuvent nous paraître "insolite".
Ca n'empêche pas d'insérer l'image sur l'article ou la plaque est déjà citée.
--Régis 6 mars 2012 à 09:25 (CET)
OK : les deux ont du sens. Ouvrir "Insolite" peut créer un appel à des contributions précisément imprévues… JCLF 6 mars 2012 à 12:02 (CET)