« Edgar Le Bastard » : différence entre les versions

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[[Fichier:Inauguration_statue_de_Le_Bastard.png|thumb|left|450px|Inauguration de la statue de Le Bastard en 1895]]
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[[Fichier:Lebastard1.jpg|200px|thumb|Statue de Le Bastard, ''à proximité de l'aile est du Palais du Commerce, vers 1903. Coll. YRG et AmR 44Z1424'']]
[[Fichier:Lebastard1.jpg|200px|thumb|Statue de Le Bastard, ''à proximité de l'aile est du Palais du Commerce, vers 1903. Coll. YRG et AmR 44Z1424'']]
== Un industrie du cuir qui a marqué l'âge d'or de cette filière dans la ville ==
Après des études secondaires, puis de droit à Rennes, Edgar Le Bastard exerce brièvement la profession d'avoué puis prend la direction d'une tannerie au 4 [[ruelle Saint-Martin]] qu'il développe et est élu président de la Chambre de commerce. En 1870, Edgar Le Bastard fut arrêté sur la place de l'hôtel de ville pour avoir crié " A bas l'empereur !" et condamné par le tribunal de police à 10 jours de prison et 500 F. d'amende mais, selon son avocat, il avait aussi crié "Vive la Nation, vive la France !"<ref>''Le Courrier de Rennes'' - 18 août 1870 - Recherche sur l'histoire de Rennes au XIXe siècle par l'Université du Temps libre du Pays de Rennes. éd. U.T.L. Bretagne - janvier 2003</ref>. Républicain, élu maire en janvier 1871 après le bref mandat de [[Théophile Bidard de La Noë]] , il est écarté en mai par Adolphe Thiers et redevient maire en 1881 jusqu'à son décès en 1892. La ville lui fait des obsèques grandioses.
Après des études secondaires, puis de droit à Rennes, Edgar Le Bastard exerce brièvement la profession d'avoué puis prend la direction d'une tannerie au 4 [[ruelle Saint-Martin]] qu'il développe et est élu président de la Chambre de commerce. En 1870, Edgar Le Bastard fut arrêté sur la place de l'hôtel de ville pour avoir crié " A bas l'empereur !" et condamné par le tribunal de police à 10 jours de prison et 500 F. d'amende mais, selon son avocat, il avait aussi crié "Vive la Nation, vive la France !"<ref>''Le Courrier de Rennes'' - 18 août 1870 - Recherche sur l'histoire de Rennes au XIXe siècle par l'Université du Temps libre du Pays de Rennes. éd. U.T.L. Bretagne - janvier 2003</ref>. Républicain, élu maire en janvier 1871 après le bref mandat de [[Théophile Bidard de La Noë]] , il est écarté en mai par Adolphe Thiers et redevient maire en 1881 jusqu'à son décès en 1892. La ville lui fait des obsèques grandioses.
Le pavillon des Indes fut commandé par le prince de Galles, futur Edouard VII pour représenter les Indes britanniques à l’Exposition universelle de 1878 à Paris. Il comprend alors deux parties symétriques reliées par une galerie. A cette même époque, l'industrie du cuir et des maîtres-tanneurs très prospère dans les Indes a connu un âge d'or à Rennes, en particulier à l'époque du maire et sénateur Edgar Le Bastard (1871-1892). Devenu un industriel important de la ville dans cette filière, Edgar Le Bastard a été président de la Chambre de Commerce de Rennes. Au cours de ses mandats, il a considérablement travaillé au développement de l’enseignement dans la ville, notamment l’université.
Rennes a une histoire avec les Indes Occidentales et les Indes Orientales. L'orientalisme a fortement marqué le patrimoine de la ville, en particulier l'ancien hippodrome au parc des Gayeulles.


Élu sénateur en janvier 1879 au titre de la Gauche républicaine, il adhère au boulangisme qu'il estime susceptible de faire triompher les réformes radicales sans cesse ajournées et il recevra [[le général Boulanger]] à Rennes le 8 juillet 1888. Il ne se représente pas en 1888. Aux élections législatives de septembre 1889, il laisse la place à son poulain, [[Le Hérissé]], déjà député à la faveur d'élections législatives partielles en février 1886.
Élu sénateur en janvier 1879 au titre de la Gauche républicaine, il adhère au boulangisme qu'il estime susceptible de faire triompher les réformes radicales sans cesse ajournées et il recevra [[le général Boulanger]] à Rennes le 8 juillet 1888. Il ne se représente pas en 1888. Aux élections législatives de septembre 1889, il laisse la place à son poulain, [[Le Hérissé]], déjà député à la faveur d'élections législatives partielles en février 1886.