« Françoise Elie » : différence entre les versions

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Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En [[1944]], elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en [[1945]] et y restera jusqu’à sa mort en [[1968]].
Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En [[1944]], elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en [[1945]] et y restera jusqu’à sa mort en [[1968]].


Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une rue de Rennes.
Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une [[rue Françoise Elie|rue]] de Rennes.

Version du 20 novembre 2017 à 17:44


En 1939, Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, place du Calvaire à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par Jean-Claude Camors et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement Défense de la France. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944, elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968.

Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une rue de Rennes.