« Françoise Elie » : différence entre les versions

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Le 26 Avril 1927, elle épouse François Elie. Le couple s'installe à Saint-Malo.
Le 26 Avril 1927, elle épouse François Elie. Le couple s'installe à Saint-Malo.
En [[1939]], Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, [[place du Calvaire]] à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par [[Jean-Claude Camors]] et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement ''Défense de la France''.
En [[1939]], Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, [[place du Calvaire]] à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par [[Jean-Claude Camors]] et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement ''Défense de la France''.
Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En [[1944]], elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück.<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> Elle reviendra, ne pesant que 37 kg, à Rennes en [[1945]] et y restera jusqu’à sa mort en [[1968]].     
Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En [[1944]], elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück.<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> Elle reviendra, ne pesant que 37 kg, à [[Rennes]] en [[1945]] et y restera jusqu’à '''sa mort en [[1968]]'''.     
<ref>[http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/elie-f.htm Article sur Françoise Elie "mémoire de guerre"]</ref>
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Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une [[rue Françoise Elie|rue]] de Rennes.<ref>[[rue Françoise Elie]]</ref>
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Version du 23 mars 2020 à 16:37

Françoise Elie, à 39 ans, au retour du camp

Françoise Quinton est née le 24 Septembre 1906, à Fougères, d'un père meunier. Elle fait toute sa scolarité à Fougères puis à 16 ans, elle entre comme comptable dans une usine de chaussures. Le 26 Avril 1927, elle épouse François Elie. Le couple s'installe à Saint-Malo. En 1939, Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, place du Calvaire à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par Jean-Claude Camors et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement Défense de la France. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944, elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück.[1] Elle reviendra, ne pesant que 37 kg, à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968. [2] Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une rue de Rennes.[3]

Liens internes

Liens externes

Références

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique