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'''Godefroy (de) Brossays (de) Saint-Marc''' est un homme d'église né à Rennes le 5 février 1803, mort le 26 février 1878. Évêque, puis archevêque de Rennes (1859), il est créé cardinal par le pape Pie IX.
'''Godefroy (de) Brossays (de) Saint-Marc'''


( 5 février 1803, Rennes - février 1878, Rennes) Évêque, puis archevêque de Rennes (1859), il est créé cardinal par le pape Pie IX.
Godefroy Brossay-Saint-Marc naquit à Rennes au sein d'une honorable famille de la bourgeoisie négociante, propriétaire du château du Boschet à Bourg-des-Comptes.
Destiné à la carrière ecclésiastique, il fut ordonné prêtre en 1831 par Mgr de Lesquen qui le prit pour vicaire général dès 1834 avant de démissionner de sa charge pour raison de santé, et obtint qu'il lui succédât. Nommé par Louis-Philippe évêque de Rennes 25 février [[1841]], il fut sacré le 10 août en la nouvelle [[cathédrale Saint-Pierre]] par son prédécesseur en présence des évêques de Le Mans, Nantes, Angers, Quimper.
Ardent orléaniste, il joua localement un rôle politique suite à la révolution de 1848,  puis contribua fortement à l'adhésion des fidèles du diocèse à l'Empire, s'attirant ]].<ref> [[Napoléon III à Rennes]]</ref>. Le 3 janvier [[1859]]  Pie IX fit de lui le premier métropolitain de Bretagne avec pour suffragants les évêques des diocèses de Quimper-Léon, St-Brieuc-Tréguier et Vannes, et l'éleva au cardinalat lors du consistoire du 17 septembre 1875.
Mgr Brossay-Saint-Marc fut inhumé au cœur de la cathédrale Saint-Pierre, devant le maître-autel et un majestueux cénotaphe en marbre, dominé par sa statue, fut élevé dans le transept gauche de cet édifice auquel il donna des allues de basilique romaine. Il favorisa et contribua pécuniairement à la reconstruction ou à la restauration de nombreuses églises du diocèse.
Il créa le [[collège Saint-Vincent]], d'abord situé à la Barre-Saint-Just dans les locaux de l'actuel [[lycée Jean-Macé]], et reconstruit [[rue de Paris]] en 1913, après la loi de séparation de l'Église et de l'État. Il encouragea l'ouverture d'écoles primaires tenues par les religieuses de Rillé, Paramé et Saint-Méen, dont les maisons-mères sont dans l'archidiocèse de Renneset et créa le grand-séminaire.
===références===
<references/>


En août 1858, il avait  accueilli [[Napoléon III à Rennes]], à la cathédrale. Il créa le [[grand séminaire de Rennes]], qui abrite aujourd'hui la faculté des sciences économiques, et le [[collège Saint-Vincent]].




[[Catégorie:Évêque]]
[[Catégorie:Évêque]]

Version du 18 mai 2012 à 10:03

Godefroy (de) Brossays (de) Saint-Marc

( 5 février 1803, Rennes - février 1878, Rennes) Évêque, puis archevêque de Rennes (1859), il est créé cardinal par le pape Pie IX.

Godefroy Brossay-Saint-Marc naquit à Rennes au sein d'une honorable famille de la bourgeoisie négociante, propriétaire du château du Boschet à Bourg-des-Comptes.

Destiné à la carrière ecclésiastique, il fut ordonné prêtre en 1831 par Mgr de Lesquen qui le prit pour vicaire général dès 1834 avant de démissionner de sa charge pour raison de santé, et obtint qu'il lui succédât. Nommé par Louis-Philippe évêque de Rennes 25 février 1841, il fut sacré le 10 août en la nouvelle cathédrale Saint-Pierre par son prédécesseur en présence des évêques de Le Mans, Nantes, Angers, Quimper.

Ardent orléaniste, il joua localement un rôle politique suite à la révolution de 1848, puis contribua fortement à l'adhésion des fidèles du diocèse à l'Empire, s'attirant ]].[1]. Le 3 janvier 1859 Pie IX fit de lui le premier métropolitain de Bretagne avec pour suffragants les évêques des diocèses de Quimper-Léon, St-Brieuc-Tréguier et Vannes, et l'éleva au cardinalat lors du consistoire du 17 septembre 1875.

Mgr Brossay-Saint-Marc fut inhumé au cœur de la cathédrale Saint-Pierre, devant le maître-autel et un majestueux cénotaphe en marbre, dominé par sa statue, fut élevé dans le transept gauche de cet édifice auquel il donna des allues de basilique romaine. Il favorisa et contribua pécuniairement à la reconstruction ou à la restauration de nombreuses églises du diocèse.

Il créa le collège Saint-Vincent, d'abord situé à la Barre-Saint-Just dans les locaux de l'actuel lycée Jean-Macé, et reconstruit rue de Paris en 1913, après la loi de séparation de l'Église et de l'État. Il encouragea l'ouverture d'écoles primaires tenues par les religieuses de Rillé, Paramé et Saint-Méen, dont les maisons-mères sont dans l'archidiocèse de Renneset et créa le grand-séminaire.

références