« Halle aux Toiles » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « Catégorie:Patrimoine historique 300px|right|thumb|La halle aux toiles En raison de l'importance de la fabrication et du commerce d... »)
 
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Catégorie:Patrimoine historique]]
[[Catégorie:Patrimoine historique]]
[[Fichier:La_halle_aux_Toiles.png|300px|right|thumb|La halle aux toiles]]
En raison de l'importance de la fabrication et du commerce des toiles en Bretagne de la fin du 18e siècle au début du 19e  Rennes eut besoin d'un bâtiment dédié à ce commerce. En 1823, le maire [[Louis de Lorgeril]] décide donc de faire construire une "halle aux toiles, fils et filasses" au centre de la ville, sur les bords de la [[Vilaine]].
En 1825, le bâtiment est construit par Joseph Gohier sur la place du Pré-Botté, face au pont de Berlin, à l'angle du futur [[quai Emile Zola]] et de la [[rue Maréchal Joffre]] nommée à l'époque ''rue Chalais''). L'entrée principale est située à l'arrière, [[rue du Pré-Botté]].


La disparition de la marine à voile ayant fait régresser le commerce des toiles de chanvre et de lin, la halle va perdre sa fonction principale. Elle devient bourse de commerce. L'architecte [[Martenot]] est chargé de sa remise en état et de son réaménagement par le maire [[Edgar Le Bastard]]. On y installe une école de garçons, des annexes du tribunal ainsi que l'école des Beaux-Arts et même, en 1911, une annexe de la poste centrale après l'incendie d'une aile du Palais du Commerce en construction.  
[[Fichier:La_halle_aux_Toiles.png|300px|right|thumb|La halle aux toiles ( en arrière-plan l'immeuble à l'angle du [[quai Emile Zola]] et de la rue Maréchal Joffre]]
L'importance de la fabrication et du commerce des toiles en Bretagne de la fin du 18e siècle au début du 19e conduit  Rennes à dédier un bâtiment  à ce commerce. En 1823, le maire [[Louis de Lorgeril]] <ref>[[rue de Lorgeril]]</ref> décide donc de faire construire une "halle aux toiles, fils et filasses" au centre de la ville, sur les bords de la [[Vilaine]].
En 1825, le bâtiment est construit par Joseph Gohier sur la place du Pré-Botté, face au pont de Berlin, à l'angle du futur [[quai Emile Zola]] et de la [[rue Maréchal Joffre]] nommée à l'époque ''rue Chalais''). L'entrée principale se fait à l'arrière, [[rue du Pré-Botté]].
 
La disparition de la marine à voile ayant fait régresser le commerce des toiles de chanvre et de lin, la halle va perdre sa fonction principale. Elle devient bourse de commerce. L'architecte [[ Jean-Baptiste Martenot]] est chargé de sa remise en état et de son réaménagement par le maire [[Edgar Le Bastard]]. On y installe une école de garçons, des annexes du tribunal ainsi que l'école des Beaux-Arts et même, en 1911, une annexe de la poste centrale après l'incendie de l'aile ouest du [[Palais du Commerce]] en construction.  


Le bâti est détruit en 1913 sous le mandat de [[Jean Janvier]], pour laisser place à la  construction de la  tranche est du Palais du Commerce.
Le bâti est détruit en 1913 sous le mandat de [[Jean Janvier]], pour laisser place à la  construction de la  tranche est du Palais du Commerce.
===Références===

Version du 25 juin 2021 à 12:04


La halle aux toiles ( en arrière-plan l'immeuble à l'angle du quai Emile Zola et de la rue Maréchal Joffre

L'importance de la fabrication et du commerce des toiles en Bretagne de la fin du 18e siècle au début du 19e conduit Rennes à dédier un bâtiment à ce commerce. En 1823, le maire Louis de Lorgeril [1] décide donc de faire construire une "halle aux toiles, fils et filasses" au centre de la ville, sur les bords de la Vilaine. En 1825, le bâtiment est construit par Joseph Gohier sur la place du Pré-Botté, face au pont de Berlin, à l'angle du futur quai Emile Zola et de la rue Maréchal Joffre nommée à l'époque rue Chalais). L'entrée principale se fait à l'arrière, rue du Pré-Botté.

La disparition de la marine à voile ayant fait régresser le commerce des toiles de chanvre et de lin, la halle va perdre sa fonction principale. Elle devient bourse de commerce. L'architecte Jean-Baptiste Martenot est chargé de sa remise en état et de son réaménagement par le maire Edgar Le Bastard. On y installe une école de garçons, des annexes du tribunal ainsi que l'école des Beaux-Arts et même, en 1911, une annexe de la poste centrale après l'incendie de l'aile ouest du Palais du Commerce en construction.

Le bâti est détruit en 1913 sous le mandat de Jean Janvier, pour laisser place à la construction de la tranche est du Palais du Commerce.

Références