Henri Bannetel

De WikiRennes
Révision datée du 7 juin 2017 à 20:11 par Stephanus (discussion | contributions) (Page créée avec « Bannetel 200px|right|thumb|Henri Bannetel (1er février 1918 Rennes - 15 décembre 1941, Mont-Valérien) Étudiant... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche
Henri Bannetel

(1er février 1918 Rennes - 15 décembre 1941, Mont-Valérien)

Étudiant en médecine, responsable des Jeunesses communistes en Ille-et-Vilaine, résistant.

Henri Bannetel était le fils d’un employé à la mairie de Rennes. Domicilié à Rennes, rue Danton, il fit toutes ses études dans les écoles de la ville. Après le baccalauréat obtenu au lycée de garçons, avenue Janvier, il entra à l’école de médecine, rue Dupont-des-Loges. Brillant étudiant, il se préparait à une carrière de médecin. Très vite, il s’inscrivit aux Jeunesses communistes et milita parmi les étudiants. Dès 1940, il entra dans la Résistance et organisa plusieurs groupes de résistance au sein de l’Université. Il imprime des tracts avec Jean Courcier et René le Herpeux. Dès la création du Front national, en mai 1941, il fut nommé responsable pour la jeunesse rennaise. À ce titre, il assura plusieurs liaisons entre Paris et la Bretagne, s’occupant du transport de matériel destiné aux premiers groupes de résistants actifs. Il devint le responsable en Ille-et-Vilaine des Jeunesses communistes en 1941.

Arrêté à Rennes le 25 juin 1941, incarcéré à la prison Jacques-Cartier, il fut qualifié de « juif communiste ». Il fut interné à Compiègne (camp de Royallieu) où il retrouva trois communistes rennais : Émile Drouillas (secrétaire fédéral), René Perrault (jeune cheminot) et Jean Rouault. Henri utilisa sa détention pour réviser ses cours et préparer ses examens. Ses parents lui envoyèrent des colis ainsi que ses cours de médecine.

Transféré à Romainville et enfin à la prison du Cherche-Midi, à Paris, il a été fusillé comme otage au Mont-Valérien le 15 décembre 1941, en représailles aux attentats du 28 novembre 1941 et du 7 décembre 1941 à Paris et en région parisienne. Il écrivit une lettre d’adieu à ses parents la veille de son exécution. Ses parents réussirent à faire exhumer son corps en 1946. Il est enterré au Cimetière du nord à Rennes.