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Auteur de nombreux ouvrages historiques, il étudia notamment le comportement des nationalistes bretons durant la Seconde Guerre mondiale, à partir de documents de l'administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l'hôtel Majestic.  
Auteur de nombreux ouvrages historiques, il étudia notamment le comportement des nationalistes bretons durant la Seconde Guerre mondiale, à partir de documents de l'administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l'hôtel Majestic.  


Le 10 mai 1993, la ville de Rennes lui dédia l'avenue de Crimée, rebaptisée [[Avenue Henri-Fréville]]. La [[Henri Fréville (métro rennais)|station du métro de Rennes]] (ligne A) qui s'y trouve possède également son nom.  
Le 10 mai 1993, la ville de Rennes lui dédia l'avenue de Crimée, rebaptisée [[Avenue Henri-Fréville]]. La [[Henri Fréville (métro rennais)|station du métro de Rennes]] (ligne A) qui s'y trouve, porte également son nom.  


Il est le père d'[[Yves Fréville]] (1934).
Il est le père d'[[Yves Fréville]] (1934).

Version du 8 avril 2010 à 10:03

Henri Fréville, [Norrent-Fontes (Pas-de-Calais), 4 décembre 1905 - Rennes, 15 juin 1987], ancien Maire de Rennes, était un professeur d'histoire, résistant, homme politique et écrivain français.

Biographie

Il fut professeur agrégé d'histoire au lycée Chateaubriand à Rennes à partir de 1932. Il enseigna de 1949 à 1971 l'Histoire moderne à la Faculté de lettres de Rennes, devenue l'Université Rennes II. Il fonda par ailleurs l'Institut armoricain de recherches historiques.

À la Libération, il fut le directeur de cabinet de Victor Le Gorgeu, Commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons.

Il fut maire (MRP) de Rennes de 1953 à 1977, JT de France 3 Bretagne du 16 octobre 1976, sur le site de l’INA, président du Conseil général d'Ille-et-Vilaine de 1966 à 1976, député de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine de 1958 à 1968, sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1970 à 1977. Il fut la cible d'un attentat du FLB, le 26 août 1975.

Auteur de nombreux ouvrages historiques, il étudia notamment le comportement des nationalistes bretons durant la Seconde Guerre mondiale, à partir de documents de l'administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l'hôtel Majestic.

Le 10 mai 1993, la ville de Rennes lui dédia l'avenue de Crimée, rebaptisée Avenue Henri-Fréville. La station du métro de Rennes (ligne A) qui s'y trouve, porte également son nom.

Il est le père d'Yves Fréville (1934).

Publications

  • L'Intendance de Bretagne (1689-1790). Essai sur l'histoire d'une intendance en Pays d'États au XVIIIe s, I/III. Thèse. Rennes, Plihon, 1953. 3 vol.
  • Un acte de foi : trente ans au service de la Cité ; Rennes : Éditions SEPES, 1977.
  • La presse bretonne dans la tourmente : 1940-1946, Plon, Paris, 1979
  • Archives secrètes de Bretagne, 1940-1944, Ouest-France, Rennes, 1985 (réédité en 2004 et 2008, édition revue et corrigée par l'historienne Françoise Morvan), ISBN : 978-2-7373-4453-4.

Bibliographie

  • L'histoire du quotidien "La Bretagne" et les silences d'Henri Fréville ; Youenn Didro; Yann Fouéré; Saint-Brieuc : Cahiers de l'Avenir de la Bretagne, 1981.
  • "Un acte de foi : trente ans au service de la cité", 1978

Voir aussi