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Il entre assez jeune dans la vie active, en "faisant la place", ce terme désignant l'activité des employés d'architectes qui poursuivent parallèlement leurs études ; il suit ainsi les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes (atelier de peinture, mathématiques, modelage, dessin d'art) et est admis à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier Lefort) en mars 1936.
Il entre assez jeune dans la vie active, en "faisant la place", ce terme désignant l'activité des employés d'architectes qui poursuivent parallèlement leurs études ; il suit ainsi les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes (atelier de peinture, mathématiques, modelage, dessin d'art) et est admis à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier Lefort) en mars 1936.Ses études d'architecture sont interrompues par la seconde guerre mondiale : mobilisé de septembre 1939 à septembre 1940, il prend part à la bataille de la Somme en qualité de lieutenant de tir au 81ème Régiment d'Artillerie Nord-Africain et est décoré de la croix de guerre.






Ses études d'architecture sont interrompues par la seconde guerre mondiale : mobilisé de septembre 1939 à septembre 1940, il prend part à la bataille de la Somme en qualité de lieutenant de tir au 81ème Régiment d'Artillerie Nord-Africain et est décoré de la croix de guerre.
Démobilisé, il reprend alors ses activités et soutient avec succès , en février 1945, son projet de fin d'études (un entrepôt de bières) qui obtient la mention bien et une médaille du jury du Meilleur Diplôme de la Société des Architectes Diplomés par le Gouvernement. A nouveau mobilisé de mars à septembre 1945, il est affecté à la chefferie du génie à Rennes.






Démobilisé, il reprend alors ses activités et soutient avec succès , en février 1945, son projet de fin d'études (un entrepôt de bières) qui obtient la mention bien et une médaille du jury du Meilleur Diplôme de la Société des Architectes Diplomés par le Gouvernement.  
Architecte diplomé, il travaille de manière épisodique chez l'architecte Murat à Saint-Malo et dans les services du génie au camp militaire de Coetquidan, puis s'associe avec Jean Coirre, également architecte DPLG et ensemble ils reprennent le cabinet xxxxxx. Ils réalisent de nombreux ouvrages, de nature très variée: logements, entrepôts, édifices religieux, bureaux, écoles ... , la plupart à Rennes
 
 


Il participe activement à la création, en novembre 1957, de la société civile professionnelle "Architecture et Bâtiment" qui regroupe six architectes et qui emploiera , en 1964, 32 salariés. les travaux réalisés sont importants : plus d'une vingtaine de grouopes scolaires ou gymnases, ainsi qu'une grande partie du quartier du Gast notamment.




A nouveau mobilisé de mars à septembre 1945, il est affecté à la chefferie du génie à Rennes.


De 1966 à 1973, il assure l'intérim des cours d'organisation professionnelle et de comptabilité à l'Ecole Régionale d'Architecture de Rennes. En 1973, l'assemblée Générale de la Cour d'Appel de Rennes retient sa candidature à l'inscription sur la liste des experts judiciaires, et c'est dans Le domaine de l'expertisequ'il exerce en dernier son activité professionnelle qu'il cese progressivement.




Architecte diplomé, il travaille de manière épisodique chez l'architecte Murat à Saint-Malo et dans les services du génie au camp militaire de Coetquidan, puis s'associe avec Jean Coirre, également architecte DPLG et ensemble ils reprennent le cabinet xxxxxx. Ils réalisent de nombreux ouvrages, de nature très variée: logements, entrepôts, édifices religieux, bureaux, écoles ... , la plupart à Rennes




'''Les ouvrages réalisés''', en tout ou pour partie seulement, et toujours en étroite collaboration avec Jean Coirre :


Il participe activement à la création, en novembre 1957, de la société civile professionnelle "Architecture et Bâtiment" qui regroupe six architectes et qui emploiera , en 1964, 32 salariés. les travaux réalisés sont importants : plus d'une vingtaine de grouopes scolaires ou gymnases, ainsi qu'une grande partie du quartier du Gast notamment.




- église paroissiale Saint-Martin, rue de Saint-Malo. Cet édifice contribue à la définition d'un espace urbain par ses qualités architecturales et est représentatif de la production "historiciste" des années cinquante. [[Église Saint-Martin]]


De 1966 à 1973, il assure l'intérim des cours d'organisation professionnelle et de comptabilité à l'Ecole Régionale d'Architecture de Rennes.
- chapelle Saint-Annne, la Chambrais (Saint-Médard-sur-Ille)


- couvent de Dominicains, rue Brizeux


- couvent des Calvériennes de Saint-Cyr, rue Papu. Cf : [[Domaine Saint-Cyr]]


En 1973, l'assemblée Générale de la Cour d'Appel de rennes retient sa candidature à l'inscription sur la liste des experts judiciaires, et c'est dans Le domaine de l'expertisequ'il exerce en dernier son activité professionnelle qu'il cese progressivement.
- couvent des Sœurs de la Miséricorde, rue jean Macé, aujourd'hui détruit.


- école technique, dite centre de formation professionnelle pour adultes, avenue du Haut-Sancé


'''Les ouvrages réalisés''', en tout ou pour partie seulement, et toujours en étrate collaboration avec Jean Coirre :
- usine de confection de fournitures militaires Collin, puis Daisay, puis centre d'apprentissage des métiers du Bâtiment et des travaux publics, actuellement école d'architecture, boulevard de Chézy. Cf : [[Boulevard de Chézy]]


- église paroissiale Saint-Martin, rue de Saint-Malo. Cet édifice contribue à la définition d'un espace urbain par ses qualités architecturales et est représentatif de la production "historiciste" des années cinquante. [[Église Saint-Martin]]
- Ancien Hôtel des Demoiselles, couvent puis pensionnat de l'Adoration, collège et enfin groupe scolaire, rue d'Antrain


- chapelle Saint-Annne, la Chambrais (Saint-Médard-sur-Ille)


- couvent de Dominicains, rue Brizeux


- couvent des Calvériennes de saint-Cyr, rue papu
Pour tous ces ouvrages, on se réfèrera

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26 octobre 1914 - 21 novembre 1996


Henri Glorot est un architecte né à Rennes, où son père est receveur d'octroi.


Il entre assez jeune dans la vie active, en "faisant la place", ce terme désignant l'activité des employés d'architectes qui poursuivent parallèlement leurs études ; il suit ainsi les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes (atelier de peinture, mathématiques, modelage, dessin d'art) et est admis à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier Lefort) en mars 1936.Ses études d'architecture sont interrompues par la seconde guerre mondiale : mobilisé de septembre 1939 à septembre 1940, il prend part à la bataille de la Somme en qualité de lieutenant de tir au 81ème Régiment d'Artillerie Nord-Africain et est décoré de la croix de guerre.


Démobilisé, il reprend alors ses activités et soutient avec succès , en février 1945, son projet de fin d'études (un entrepôt de bières) qui obtient la mention bien et une médaille du jury du Meilleur Diplôme de la Société des Architectes Diplomés par le Gouvernement. A nouveau mobilisé de mars à septembre 1945, il est affecté à la chefferie du génie à Rennes.


Architecte diplomé, il travaille de manière épisodique chez l'architecte Murat à Saint-Malo et dans les services du génie au camp militaire de Coetquidan, puis s'associe avec Jean Coirre, également architecte DPLG et ensemble ils reprennent le cabinet xxxxxx. Ils réalisent de nombreux ouvrages, de nature très variée: logements, entrepôts, édifices religieux, bureaux, écoles ... , la plupart à Rennes


Il participe activement à la création, en novembre 1957, de la société civile professionnelle "Architecture et Bâtiment" qui regroupe six architectes et qui emploiera , en 1964, 32 salariés. les travaux réalisés sont importants : plus d'une vingtaine de grouopes scolaires ou gymnases, ainsi qu'une grande partie du quartier du Gast notamment.


De 1966 à 1973, il assure l'intérim des cours d'organisation professionnelle et de comptabilité à l'Ecole Régionale d'Architecture de Rennes. En 1973, l'assemblée Générale de la Cour d'Appel de Rennes retient sa candidature à l'inscription sur la liste des experts judiciaires, et c'est dans Le domaine de l'expertisequ'il exerce en dernier son activité professionnelle qu'il cese progressivement.



Les ouvrages réalisés, en tout ou pour partie seulement, et toujours en étroite collaboration avec Jean Coirre :


- église paroissiale Saint-Martin, rue de Saint-Malo. Cet édifice contribue à la définition d'un espace urbain par ses qualités architecturales et est représentatif de la production "historiciste" des années cinquante. Église Saint-Martin

- chapelle Saint-Annne, la Chambrais (Saint-Médard-sur-Ille)

- couvent de Dominicains, rue Brizeux

- couvent des Calvériennes de Saint-Cyr, rue Papu. Cf : Domaine Saint-Cyr

- couvent des Sœurs de la Miséricorde, rue jean Macé, aujourd'hui détruit.

- école technique, dite centre de formation professionnelle pour adultes, avenue du Haut-Sancé

- usine de confection de fournitures militaires Collin, puis Daisay, puis centre d'apprentissage des métiers du Bâtiment et des travaux publics, actuellement école d'architecture, boulevard de Chézy. Cf : Boulevard de Chézy

- Ancien Hôtel des Demoiselles, couvent puis pensionnat de l'Adoration, collège et enfin groupe scolaire, rue d'Antrain


Pour tous ces ouvrages, on se réfèrera