« Jardin Albert Renouf » : différence entre les versions

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Le jardin Albert Renouf se situe dans le quartier 8 : Sud gare, entre la rue de l'Alma et la rue Rabelais.

On trouve dans ce parc un abreuvoir pour chevaux, venant du Couvent des Visitandines du Colombier sauvé lors de la construction du nouveau quartier Colombier[1]. L'abreuvoir fut installé dans ce parc après son ouverture.


Biographie de Albert Renouf, militant syndicaliste et homme politique[2]

Albert, François, Marie Renouf est né le 13 Mai 1916, à Rennes dans une famille modeste, d'un père cheminot.

Après avoir fait toute sa scolarité à Rennes, il prend le même chemin que son père et entre à l’Ecole d’apprentissage de la S.N.C.F.

Le 1er Septembre 1937, il effectue son service militaire et entre à l’Ecole de Formation Maistrance, qui forme des officiers mariniers de la Marine de guerre Française.

Le 1er Janvier 1939, il est promu Quartier-Maître puis devient instructeur en technologie et en sport à l’Ecole des Mousses de Brest.

Le 14 Juin 1940, alors que les troupes allemandes progressent en France, il quitte le Bateau-Ecole « l’Armorique » pour une permission de trois jours pour se marier. Le 15 Juin, il épouse, à Rennes Raymonde Lefeuvre, mécanicienne à l’Usine ARIES. Le couple va avoir une fille.

Le 17 Juin 1940, il est encore à Rennes lorsque l’aviation allemande bombarde la gare de triage de la plaine de Baud. Le lendemain sa permission se termine mais il n’y a plus de train pour rejoindre Brest. Il se présente rue de Corbin, au Quartier Général de la Région Militaire de Rennes et s’entend dire par des gradés français qu’il doit attendre les Allemands. Pour la première fois de sa vie, il va désobéir, refusant de se mettre à la disposition de l’occupant. Il reste caché jusqu’à la fin juillet puis rejoint Brest où, profitant de l’ordre de démobilisation des marins, il s’infiltre parmi les marins libérés qui obtiennent une permission illimitée. Albert Renouf peut alors réintégrer la S.N.C.F..

Alors que sa famille est réfugié à Boisgervilly (35), il participe à Auray avec l’Organisation de Résistance de l’Armée aux actes de « résistances à l’ennemi ». Pendant ses jours de repos, il est aussi en contact avec le Maquis de Montauban-Iffendic.

A la Libération, il est médaillé comme combattant volontaire de la Résistance. Il est ensuite élu délégué du personnel pour l’arrondissement de Rennes et de la Région Ouest, de 1944 à 1969.

De 1948 à 1969, il est Sercrétaire adjoint à la C.G.T. des cheminots de Rennes et du Secteur Bretagne. De 1951 à 1969, Albert Renouf est Secrétaire et Membre du bureau de UD CGT d’Ille-et-Vilaine. De 1969 à 1971, il est à l’Union Fédérale Cadres CGT, Secrétaire du service matériel et traction à Paris Saint-Lazare. Il sait se faire apprécier des salariés et de tous les cadres de tout le département. Il est de tous les combats, qui lui vaudront des brimades et des vexations.

En 1972, il soutient un procès contre la S.N.C.F. pour faire reconnaître les droits des délégués syndicaux élus. Procès qui va durer jusqu’en 1981.

En 1976, Albert Renouf est élu Conseiller Général d’Ille-et-Vilaine et un an plus tard il est élu Conseiller Municipal sur la liste de M. Edmond Hervé, délégué aux transports et aménagements ferroviaires. Il le restera jusqu’en 1995. Croyant à l’Ecole laïque et républicaine, il est très impliqué dans les diverses instances où ses interventions sont très écoutées.

Le 4 Octobre 1984, Pierre Bérégovoy, alors Ministre de l'Economie et des Finances, lui remet la Légion d’Honneur.

Albert Renouf est décédé à Rennes, le 5 Septembre 1998

Note et références

  1. Les Insolites, sur le site des Amis du patrimoine rennais
  2. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole