« Je viens d'ici et par tous les chemins, j'y reviendrai » : différence entre les versions

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'''Place de Prague'''
Fatiguée par ma promenade au parc, je m'arrête devant une maison très étonnante, qu'on appelle ici ' la maison qui danse ', symbole de la modernité de Prague. Cette maison qui paraît pliée n'est pas la seule surprise que j'ai eu de Prague. J'ai rencontré aussi une porte où sortaient de l'intérieur des têtes en marbre. J'en ai sursauté tellement que c'était impressionnant. Puis, en me tournant, j'ai cru voir une tour Eiffel, mais c'est une tour en acier beaucoup plus petite, inspirée de la Tour Eiffel qu'on appelle la tour Pétrin de 60 mètres de haut. En partant de Prague, je me retourne, ayant un panorama idéal de cette ville, et me dit une si petite ville pour un trésor immense.
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Rue de Roumanie'''
Je fais une halte pour manger dans un petit village, Botiza. Pour ne pas manger dans ma voiture, je vais sur une table à côté de l'église en bois nationalement connue. Cela fait dix minutes que je mange mon sandwich quand je remarque plusieurs dames avec un foulard sur leur tête et des chaussettes dans leurs sabots et d'une assiette de patates dans leurs mains m'épient avec curiosité. Certaines me sourient et d'autres ont l'air de me craindre. Puis, l'une d'elles me donne un bout de son déjeuner. J'accepte et plusieurs en font de même avec jovialité. Je leur donne alors un gâteau aux pommes que j'avais fait en guise de remerciement. Au moment de partir, elles ont toutes tenu à me faire un bisou. L'une d'entre elles m'a même donné son foulard.
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Rue de Lettonie'''
Dans l'ouest de la Lettonie, en panne d'essence, je m'arrête en pleine route en face de champs à perte de vue, puis je me retourne et je vois une dame assise à l'ombre des arbres, assise sur un siège d'enfant et entourée de pastèques qu'elle vend. Elle me regarde, me sourit et me salue. Elle me propose son aide et me donne un peu d'essence de sa voiture et quelques pastèques qu'elle me donne avec un grand sourire. En continuant ma route, à côté d'une forêt, je croise un amas de personnes qui chantent en cherchant quelque chose par terre. Je m'arrête et, par curiosité, ils viennent me voir. Puis, ils me prennent par la main et m'incitent à chanter et me font des gestes pour me dire de fouiller. Un petit garçon viendra à côté de moi et me glissera un prospectus où sera marqué en anglais et en letton : ' Saint-Jean', ce jour où l'on chante en cherchant de bonnes récoltes.
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Boulevard de Bulgarie'''
Juste à droite se trouve un poteau où est affiché un faire-part de décès avec la photo du défunt, ce qui  nous paraît étrange à nous Français. Mais ce n'est pas tout, à votre gauche, la cathédrale Alexandre-Nevski, l'une des plus grandes du monde qui ne nous manquera pas de nous faire tourner la tête.
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Chemin de Moldavie'''
Nous sommes à l'est du pays, l'une des régions les plus pauvres de Moldavie due à ses anciennes annexions avec les autres pays. Ici, je suis passée à côté d'un mariage où les mariés nous ont fait goûter des Kurtos ( étrange pâtisserie mais délicieuse ). Puis, un peu plus tard, je trouve le cimetière ' des Joyeux ', un cimetière coloré, original et qui raconte l'histoire des disparus.
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Square du Niemen'''
J'arrive en barque à Alytus en Lettonie. Arrêté pour quelques heures, j'en profite pour m'y balader, j'y découvre grand nombre de collines, de forêts, et l'Église Saint Louis. Remontant sur la barque, j'accoste enfin à Sovetsk en Russie, la fin de mon trajet, où plusieurs hommes m'entourent pour me conduire  au pont de la reine Louise. Comme ici c'est la coutume pour les touristes, j'y vais aussi. On ne m'a pas menti sur la beauté de ce pont qui est le symbole de la frontière entre la Lituanie et la Russie, et un pont aussi rempli d'histoires. Le taxi m'ayant laissé ici toute seule, je prend pas ma petite Twingo que j'avais laissé, et je pars pour de nouvelles choses à découvrir qui seront, je l'espère, les paysages de mon Est à moi.
Rue de la Volga
Étant en croisière de trois semaines sur la Volga pour aller des collines de Valdaï, au nord-ouest de Moscou, jusqu'à se jeter dans la mer Caspienne, je me plais à apprécier la tranquillité de ce fleuve éloigné des festivités de Moscou. Je retrouve une Russie calme, avec pleins de lieux culturels en passant par Kostroma, ville interdite aux touristes jusqu'en 1991 , et historique de Russie.
Puis, l'île de Kiji, magnifique île avec des cathédrales aux contours précis, île où les habitants nous ont fait coucou de loin. En continuant, j'ai croisé la presqu'île de Mandroga où les couleurs m'ont illuminées.
En arrivant à Astrakan, ville d'arrivée, et ville mondiale du caviar, les hôtesses de l'air m'ont offert un kilo de caviar et trois kilos de pommes Astrakan rouges pour revenir ensuite chez moi avec encore des émerveillements et des illuminations pleins les yeux et la tête.

Version actuelle datée du 31 mai 2011 à 14:02