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Jean Magloire est né dans une famille rennaise. Son grand-père, Magloire Dorange (1827-1898), était avocat et bâtonnier de l'ordre des avocats de Rennes et avait défendu [[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]] en 1852. Son père, Georges Dorange,  était avocat près la cour d'appel de Rennes.  Jean Magloire  était le quatrième de sept enfants, parmi lesquels deux Saint-cyriens, et un ancien ministre de l'Intérieur de Haute-Volta. Il est célibataire quand la guerre éclate.
Jean Magloire est né dans une famille rennaise. Son grand-père, Magloire Dorange (1827-1898), était avocat et bâtonnier de l'ordre des avocats de Rennes et avait défendu [[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]] en 1851. Son père, Georges Dorange,  était avocat près la cour d'appel de Rennes.  Jean Magloire  était le quatrième de sept enfants, parmi lesquels deux Saint-cyriens, et un ancien ministre de l'Intérieur de Haute-Volta. Il est célibataire quand la guerre éclate.


Sous-officier pilote de réserve, il est chef de l'école de pilotage de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne. Il décide de s'engager dans le groupe de chasse de Chartres, mais sa demande n'aboutit pas. En juin 1940, il rejoint la base aérienne militaire de Pau à la tête de son école de pilotage, puis gagne l'Afrique du Nord en vue de combattre dans les forces aériennes françaises. Mais, démobilisé à la signature de l'Armistice, il retourne à Saint-Brieuc.
Sous-officier pilote de réserve, il est chef de l'école de pilotage de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne. Il décide de s'engager dans le groupe de chasse de Chartres, mais sa demande n'aboutit pas. En juin 1940, il rejoint la base aérienne militaire de Pau à la tête de son école de pilotage, puis gagne l'Afrique du Nord en vue de combattre dans les forces aériennes françaises. Mais, démobilisé à la signature de l'Armistice, il retourne à Saint-Brieuc.
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Le nom de Jean Dorange,  mort pour la France, est inscrit sur une stèle de l'Aabbaye de Montebourg, et sur une plaque à proximité du monument des évadés de Saint-Jacut-de-la-Mer. Une rue de Saint-Brieuc porte son nom.
Le nom de Jean Dorange,  mort pour la France, est inscrit sur une stèle de l'Aabbaye de Montebourg, et sur une plaque à proximité du monument des évadés de Saint-Jacut-de-la-Mer. Une rue de Saint-Brieuc porte son nom.
==== Référenes ====
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'' t.2, Eurocibles Jean-François Hamel  -2002
''Les fusillés et les décapités dans les Côtes-du-Nord (1940-1944) »  ''Alain Prigent et Serge Tilly''. ''Rennes, éditions de l'Atelier - 2011''

Version du 22 août 2019 à 11:42


Jean Dorange

(17 novembre 1911, Rennes - 12 avril 1941, Montebourg, Manche)

Résistant, mort pour la France


Jean Magloire est né dans une famille rennaise. Son grand-père, Magloire Dorange (1827-1898), était avocat et bâtonnier de l'ordre des avocats de Rennes et avait défendu Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes en 1851. Son père, Georges Dorange, était avocat près la cour d'appel de Rennes. Jean Magloire était le quatrième de sept enfants, parmi lesquels deux Saint-cyriens, et un ancien ministre de l'Intérieur de Haute-Volta. Il est célibataire quand la guerre éclate.

Sous-officier pilote de réserve, il est chef de l'école de pilotage de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne. Il décide de s'engager dans le groupe de chasse de Chartres, mais sa demande n'aboutit pas. En juin 1940, il rejoint la base aérienne militaire de Pau à la tête de son école de pilotage, puis gagne l'Afrique du Nord en vue de combattre dans les forces aériennes françaises. Mais, démobilisé à la signature de l'Armistice, il retourne à Saint-Brieuc.

Avec 14 camarades, il affrète en février 1941 un cotre de pêche de 9 tonneaux, pour traverser la Manche, afin de s'engager dans les Forces aériennes françaises libres du général de Gaulle, en Angleterre. L'embarcation, tombée en panne de moteur au milieu de la traversée, est interceptée par un patrouilleur allemand. Fait prisonnier avec ses camarades, Jean Dorange est condamné à mort le 18 mars 1941 par le tribunal allemand de Saint-Lô, en même temps que son camarade pilote , Pierre Devouassoud . Ils sont fusillés le 12 avril 1941 près de l'abbaye de Montebourg, à 20 kilomètres de Cherbourg. . Leurs autres camarades ont été condamnés à des peines de prison ou de travaux forcés. Deux d'entre eux sont morts en camp de concentration.


Le nom de Jean Dorange, mort pour la France, est inscrit sur une stèle de l'Aabbaye de Montebourg, et sur une plaque à proximité du monument des évadés de Saint-Jacut-de-la-Mer. Une rue de Saint-Brieuc porte son nom.

Référenes

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche t.2, Eurocibles Jean-François Hamel -2002

Les fusillés et les décapités dans les Côtes-du-Nord (1940-1944) » Alain Prigent et Serge Tilly. Rennes, éditions de l'Atelier - 2011