La Mabilais

De WikiRennes
Révision datée du 4 avril 2019 à 16:04 par Stephanus (discussion | contributions) (lien interne)
Aller à la navigationAller à la recherche
Panneau travaux.svg
Cet article est en construction. • Votre contribution y est bienvenue.

La Mabilais est une zone du quartier Arsenal-Redon. En bordure de la voie ferrée , elle a longtemps été une zone d'entrepôts et d'entreprise de transport (Prost). Plus proche du centre ville, à l'est, se trouve la Rue de la Mabilais

Magasins généraux de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes, reliés au fer, détruits en 1993. Plaquette de la CCI Rennes 1970 (Photo Heurtier).
Là où s'étalaient les entrepôts et magasins généraux de la chambre de commerce jusqu'au'au début des années 1990, entre voie ferrée Paris-Brest et Vilaine, un ensemble immobilier de belle allure.
L'ancien enplacement des magasins généraux ce la Chambre de commerce.


Faits divers

  • Chemin inondé en 1752

Le 21 avril 1752, à l'instigation du présidial de Rennes, il est dressé à deux reprises un état du chemin, le long de divers prés, depuis le jardin de la Petite Mabilais avec des investigations jusqu'au moulin du Comte et suggestions pour empêcher la rivière de couler jusqu'à ce chemin.

"Joseph Lemaitre, 30 ans, domestique au Haut Blosne depose qu'ayant eté chargé l'année dernière [1751], par Pierre et Jacques Bellay, de conduire six à sept chartées de foin dans cette ville et ayant trouvé des breches nouvellement faites et la barriere ouverte sur le pré Pattenoire et le Champ Fleury, il y fit passer ses charettes n'etant pas possible de les conduire dans le chemin où est la marre nommée Trassard, sans risquer de si noyer et ses boeufs et chevaux, attendu l'abondance des eaux ; que cependant il voulut essayer de passer sa charette à vide dans le chemin, ce qu'il ne fît qu'avec beaucoup de peine et ses chevaux étant à la nage.. Les experts confirment que le chemin est impraticable, en plein mois de juin, leurs sondages montrant souvent plus d'un mètre d'eau.

Ces difficultés sont à l'origine d'un procès entre Pierre Bellay et autres, d'une part, et Marie Louise Moreau, veuve de Jean Eon, celle-ci n'entendant pas tolérer ces passages sur ses terrains[1].

Notes et références

  1. Procès-verbal conservé dans le fonds du présidial, sous la cote 2B 473.