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'''''La Victoire''''' est un lieu-dit de la commune de [[ Cesson-Sévigné]]. Il s'agissait d une  ancienne auberge construite en 1912, située au n° 47, rue de Fougères. Elle conserve encore ses écuries situées à l'arrière dans un bâtiment annexe. Au début du 20e siècle, elle était tenue par la famille Rouault qui la transforma en un bar restaurant. À cette époque, elle se trouvait près d'une halte du tramway. On voit encore quelques anneaux pour attacher les chevaux. À cet emplacement existait précédemment une autre auberge mentionnée en 1851. La propriétaire Victoire-Louise Josse avait donné son prénom à l'auberge puis au lieu-dit. <ref> . ''Aux abords de Rennes : Le nom de la Victoire, la croix de la Moinerie, la Croix Houssin en Cesson''. Pocquet du Haut-Jussé , Barthélémy-Antoine  Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, bulletins et mémoires - 1966 </ref>.  Une autre version de l'origine du nom est donnée : Auguste Véron, originaire de Ger dans la Manche, vient habiter Rennes, achète, en 1845, un petit magasin et organise l'achat de chiffons et de tout ce qui se récupère. Il ramasse tout méthodiquement. Célibataire, il fait la connaissance d'une jeune fille, qui a à peine 20 ans, lui le double, et qui tient un relais de diligences, peu ordinaire dans un hameau de la route de Fougères en Cesson, où seuls sont admis les rouliers qui acceptent de s'agenouiller le soir pour la prière en commun. Victoire Trassard laissera son empreinte à ce hameau qui depuis porte le nom de "La Victoire". Ils se marient en 1860 et le couple Véron installe leur maison d'habitation et un grand magasin, à Rennes, rue Basse (devenue [[rue de Dinan]], au n°60).<ref> [[rue Constant Véron]]</ref>


'''La Victoire''' est une  ancienne auberge a été construite en 1912, située au n° 47, rue de Fougères. Elle conserve encore ses écuries situées à l'arrière dans un bâtiment annexe. Au début du 20e siècle, elle était tenue par la famille Rouault qui la transforma en un bar restaurant. À cette époque, elle elle se trouvait près d'une halte du tramway. On voit encore quelques anneaux pour attacher les chevaux. À cet emplacement existait précédemment une autre auberge mentionnée en 1851. La propriétaire Victoire-Louise Josse avait donné son prénom à l'auberge puis au lieu-dit. Une autre version de l'origine du nom est donnée : Auguste Véron, originaire de Ger dans la Manche, vient habiter Rennes, achète, en 1845, un petit magasin et organise l'achat de chiffons et de tout ce qui se récupère. Il ramasse tout méthodiquement. Célibataire, il fait la connaissance d'une jeune fille, qui a à peine 20 ans, lui le double et qui tient un relais de diligences, peu ordinaire dans un hameau de la route de Fougères en Cesson-Sévigné, où seuls sont admis les rouliers qui acceptent de s'agenouiller le soir pour la prière en commun. Victoire Trassard laissera son empreinte à ce hameau qui depuis porte le nom de "La Victoire". Ils se marient en 1860 et le couple Véron installe leur maison d'habitation et un grand magasin, rue Basse (devenue Rue de Dinan, au n°60).
===Références===

Version actuelle datée du 1 novembre 2019 à 11:56

L'auberge La Victoire, au début du 20e siècle

La Victoire est un lieu-dit de la commune de Cesson-Sévigné. Il s'agissait d une ancienne auberge construite en 1912, située au n° 47, rue de Fougères. Elle conserve encore ses écuries situées à l'arrière dans un bâtiment annexe. Au début du 20e siècle, elle était tenue par la famille Rouault qui la transforma en un bar restaurant. À cette époque, elle se trouvait près d'une halte du tramway. On voit encore quelques anneaux pour attacher les chevaux. À cet emplacement existait précédemment une autre auberge mentionnée en 1851. La propriétaire Victoire-Louise Josse avait donné son prénom à l'auberge puis au lieu-dit. [1]. Une autre version de l'origine du nom est donnée : Auguste Véron, originaire de Ger dans la Manche, vient habiter Rennes, achète, en 1845, un petit magasin et organise l'achat de chiffons et de tout ce qui se récupère. Il ramasse tout méthodiquement. Célibataire, il fait la connaissance d'une jeune fille, qui a à peine 20 ans, lui le double, et qui tient un relais de diligences, peu ordinaire dans un hameau de la route de Fougères en Cesson, où seuls sont admis les rouliers qui acceptent de s'agenouiller le soir pour la prière en commun. Victoire Trassard laissera son empreinte à ce hameau qui depuis porte le nom de "La Victoire". Ils se marient en 1860 et le couple Véron installe leur maison d'habitation et un grand magasin, à Rennes, rue Basse (devenue rue de Dinan, au n°60).[2]

Références

  1. . Aux abords de Rennes : Le nom de la Victoire, la croix de la Moinerie, la Croix Houssin en Cesson. Pocquet du Haut-Jussé , Barthélémy-Antoine Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, bulletins et mémoires - 1966
  2. rue Constant Véron