« La catiole du Pays de Rennes » : différence entre les versions

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[[Fichier:Catiole.png|200px|left|thumb|Élégante catiole, vue de nuque]]
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[[File:Coiffe de type catiole, ayant appartenu à Mme Alexandrine Desmonts, née Ory, (1821-1897) de Bazouges-la-Pérouse..jpg|Coiffe de type catiole, ayant appartenu à Mme Alexandrine Desmonts, née Ory, (1821-1897) de Bazouges-la-Pérouse.|center|thumb|Cette catiole daterait des années 1850. Collection Marie-Anne Miniac, Rennes, France.(photo de Nuit ''Wikimedia Commons'')]]
[[File:Coiffe de type catiole, ayant appartenu à Mme Alexandrine Desmonts, née Ory, (1821-1897) de Bazouges-la-Pérouse..jpg|Coiffe de type catiole, ayant appartenu à Mme Alexandrine Desmonts, née Ory, (1821-1897) de Bazouges-la-Pérouse.|center|thumb|Cette catiole daterait des années 1850. Collection Marie-Anne Miniac, Rennes, France.(photo de Nuit ''Wikimedia Commons'')]]
 
[[File:FIL 2011 - 0010.JPG|FIL 2011 - 0010|center|2ààpx|thumb|Une catiole en août 2011( Photo de UserXIII from Tokyo, de Wikimedia Commons)]]
La catiole d’Ille-et-Vilaine, appelée aussi « grande coiffe » fut, en effet, d’abord très grande.  Elle se compose de deux éléments principaux : le fond et les ailes. Les ailes se portaient repliées sur le dessus de la tête. La coiffe est posée sur un serre-tête retenant les cheveux permettant de les relever sur le haut de la tête. Les ailes de la catiole sont relevées. Son fond assez important était plat à Corps-Nuds, bouffant et même démesuré aux environs de Rennes , coiffe à « grand cul » disait-on. Les ailes étaient moins large à Rennes qu’à Corps-nuds. Elle fait partie des coiffes « rebrassées » à l’arrière de la tête.  La catiole de Rennes, sans changer de forme eut d’abord des proportions monumentales sous Louis-Philippe et jusque vers 1860. Ce sont elles qu’observe un touriste britannique sur les têtes des laveuses au bord de la Vilaine à Rennes en 1859 <ref> [[Rennes vu en 1859 par un Britannique]] </ref>  Puis, au fil du temps, elles se réduisent au format d’un papillon de dentelle posé sur  le ruban d’une résille, format qui se répandit sur presque toute l’Ille-et-Vilaine. La catiole est, vers 1865, en voie de disparition <ref> ''Dictionnaire des locutions populaires du bon Pays de rennes-en-Bretagne'',  Henri Coulabin. Hyacinthe Caillère – 1891 </ref> remplacée par un bonnet, poupette ou polka. <ref>[[Poupette et Polka]]</ref> <ref> ''En Haute-Bretagne'', Henri-François Buffet, pp.  93,95, Librairie Celtique . Paris – 1954 </ref>
La catiole d’Ille-et-Vilaine, appelée aussi « grande coiffe » fut, en effet, d’abord très grande.  Elle se compose de deux éléments principaux : le fond et les ailes. Les ailes se portaient repliées sur le dessus de la tête. La coiffe est posée sur un serre-tête retenant les cheveux permettant de les relever sur le haut de la tête. Les ailes de la catiole sont relevées. Son fond assez important était plat à Corps-Nuds, bouffant et même démesuré aux environs de Rennes , coiffe à « grand cul » disait-on. Les ailes étaient moins large à Rennes qu’à Corps-nuds. Elle fait partie des coiffes « rebrassées » à l’arrière de la tête.  La catiole de Rennes, sans changer de forme eut d’abord des proportions monumentales sous Louis-Philippe et jusque vers 1860. Ce sont elles qu’observe un touriste britannique sur les têtes des laveuses au bord de la Vilaine à Rennes en 1859 <ref> [[Rennes vu en 1859 par un Britannique]] </ref>  Puis, au fil du temps, elles se réduisent au format d’un papillon de dentelle posé sur  le ruban d’une résille, format qui se répandit sur presque toute l’Ille-et-Vilaine. La catiole est, vers 1865, en voie de disparition <ref> ''Dictionnaire des locutions populaires du bon Pays de rennes-en-Bretagne'',  Henri Coulabin. Hyacinthe Caillère – 1891 </ref> remplacée par un bonnet, poupette ou polka. <ref>[[Poupette et Polka]]</ref> <ref> ''En Haute-Bretagne'', Henri-François Buffet, pp.  93,95, Librairie Celtique . Paris – 1954 </ref>
==Références==
==Références==

Version du 5 avril 2017 à 11:27

Catiole visible à l' Écomusée du Pays de Rennes
Élégante catiole, vue de nuque
Cette catiole daterait des années 1850. Collection Marie-Anne Miniac, Rennes, France.(photo de Nuit Wikimedia Commons)
Une catiole en août 2011( Photo de UserXIII from Tokyo, de Wikimedia Commons)

La catiole d’Ille-et-Vilaine, appelée aussi « grande coiffe » fut, en effet, d’abord très grande. Elle se compose de deux éléments principaux : le fond et les ailes. Les ailes se portaient repliées sur le dessus de la tête. La coiffe est posée sur un serre-tête retenant les cheveux permettant de les relever sur le haut de la tête. Les ailes de la catiole sont relevées. Son fond assez important était plat à Corps-Nuds, bouffant et même démesuré aux environs de Rennes , coiffe à « grand cul » disait-on. Les ailes étaient moins large à Rennes qu’à Corps-nuds. Elle fait partie des coiffes « rebrassées » à l’arrière de la tête. La catiole de Rennes, sans changer de forme eut d’abord des proportions monumentales sous Louis-Philippe et jusque vers 1860. Ce sont elles qu’observe un touriste britannique sur les têtes des laveuses au bord de la Vilaine à Rennes en 1859 [1] Puis, au fil du temps, elles se réduisent au format d’un papillon de dentelle posé sur le ruban d’une résille, format qui se répandit sur presque toute l’Ille-et-Vilaine. La catiole est, vers 1865, en voie de disparition [2] remplacée par un bonnet, poupette ou polka. [3] [4]

Références

  1. Rennes vu en 1859 par un Britannique
  2. Dictionnaire des locutions populaires du bon Pays de rennes-en-Bretagne, Henri Coulabin. Hyacinthe Caillère – 1891
  3. Poupette et Polka
  4. En Haute-Bretagne, Henri-François Buffet, pp. 93,95, Librairie Celtique . Paris – 1954