Le bois des Hautes-Ourmes : contes et légendes

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Le Bois des Hautes Ourmes (4 ha) : contes et légendes… [1]

Des noms qui interrogent

D’abord, il a porté des noms changeants, étranges : Bois des Corbeaux, bois des Allemands, bois des Ormes, parc des Hautes Ourmes, plaine d’aventures.

Photo 1967.07.12 (Fond Heurtier – Musée de Bretagne)

Un lieu où les morts se sont donné rendez-vous

Au Moyen Age : la prairie servit de Champ de Justice, et sur les fourches patibulaires à 4 pots (gibet constitué de quatre colonnes de pierres sur lesquelles reposait une traverse de bois horizontale), les corps de pendus des condamnés en attente d’être dévorés par les oiseaux de proie, exposés à la vue des passants en a effrayé plus d’un.

Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands occupèrent le manoir et ses dépendances. Ils y installèrent un dépôt d’essence. Et ils firent d’un carré à l’est du bois, un cimetière. Combien y trouvèrent là une inhumation provisoire ? On dénombra quelque 375 recueillant des dépouilles d’Allemands, d’Italiens, d‘Autrichiens et de 5 miliciens Français tués entre 1941 et 1944. On apprit alors que ce " cimetière clandestin avait été aménagé sans aucune autorisation par les occupants afin de regrouper toutes les sépultures de nazis en Bretagne portant l'uniforme allemand ».

Un lieu bâti

Deux constructions remarquables dans les environs : d’abord le manoir des Hautes Ourmes, propriété des De Rieux, comprenant une retenue (pour la villégiature des propriétaires) et les bâtiments pour les fermiers (les Gruel jusqu’en 1965, date de sa destruction). Photo Manoir (à recoller) (source à confirmer : Augustin Dreuslin)

Ensuite, la chapelle des Hautes Ourmes : dans cette chapelle, les hommes du manoir et de ses dépendances y étaient enterrés. La chapelle subit le même sort (début 1966). Autour de celle-ci d’étranges histoires relataient des agressions subies par des passants. Photo Chapelle (1948, source à confirmer : Augustin Dreuslin)

Pour ces deux photos : on cherche les originaux, est-ce qu’on peut faire avec celles-ci en attendant ??

Le bois prit dans l’urbanisation de la Zup

Le bois épais, un peu mystérieux avec en son centre, la prairie offrait un cadre d’exception, en faisant le terrain de jeu favori des enfants jusqu’à l’âge de 11-12 ans. Il devint la propriété de la ville de Rennes et avec l’urbaniste Marty, il fut décidé de la conserver pour en faire un parc ; ce dernier tenta de sauver de très beaux arbres qui furent abattus pour rectifier la route (Vern). Le Bois témoigne encore du passé par son boisement : chênes, pins noirs d’Autriche, variété arbustive.

Photo Le parc dans la ZUP (2012, source = Urban, Archividéo)

Dès 1962, divers organismes (CAF, ville, OSC) avaient demandé la réalisation de deux terrains d’aventures. Sur pression du directeur de l’OSC (J. Verpraët), on décida d’un terrain à proximité des immeubles, et ce fut au nord du Bois (2400 m2, le long du Bd L. Grimault). Ouvert en 1977, il accueillit des enfants et jeunes dans un contexte bohême. Avec la fin de ces espaces en France, le « couloir d’aventures » se referma en 1983.

Photos (source : André Sauvage, année inconnue, entre 77 et 83…)

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Notes et références

  1. Texte de André Sauvage