Le crime du Pertre

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Couplet 6 de la complainte proposée à Vitré

Julien, Jean-Baptiste Communal, né le 27 octobre 1867 à La Haute-Coudre, en Essé, Ille-et-Vilaine, était hongreur, métier apparemment peu lucratif car, à 24 ans,sans argent pour se marier, il décide d'agresser, au Pertre (Ille-et-Vilaine) le 8 mars 1892, Marie Gallais, 27 ans, fille d'un producteur de cidre, pour voler la fortune de ce dernier qui s'élevait à 4000 francs. Il l'assomme d'un coup de bâton, l'étrangle avec une corde, et pour parachever, l'égorge avec son couteau, puis vole... 230 francs dans une armoire avant de jeter le cadavre dans la cheminée pour faire croire à un accident. Il sera guillotiné le 20 juillet 1892, à Rennes, sur le Champ de Mars, au coin à l'angle du boulevard de la Liberté et du boulevard Magenta, sous les yeux d'un nombreux public.

Pratique courante à l'époque (et jusque vers 1930) le "crime du Pertre" fait aussitôt l'objet d'une complainte* de 15 couplets, sans refrain, œuvre d'un auteur inconnu, éditée par l'imprimerie P. Durand, 2, rue des Fossés.[1] Le Journal de Vitré imprimera une feuille volante en supplément à son numéro du 9 avril 1892, la complainte n'y comportant que 10 couplets (sur l'air "L'orpheline de Vincennes"). D'autres complaintes sortent aussi sur le même thème, telle celle intitulée "Le crime du Pertre, complainte sur Marie Gallais assassinée par Jean Communal " comportant 22 couplets [2] [3]

références

  • Complainte :texte chanté, contemporain du crime, racontant, dans un but informatif et/ou édifiant, les détails du fait divers.
  1. BNF, Chansons sur des assassinats – GR FOL WZ 90
  2. BNF, Chansons sur des assassinats – GR FOL WZ 90
  3. CLAMOR. Centre pour Les humAnités nuMériques et l'histOiRe de la justice. MUSÉE D’HISTOIRE DE LA JUSTICE, DES CRIMES ET DES PEINES