Le francisme à Rennes

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"On nous prie d'insérer…" Ouest-Eclair 16 juin 1944

Le Francisme, mouvement fasciste créé par Marcel Bucard, était implanté en Bretagne, notamment dans le Morbihan et à Rennes. Sous l'occupation nazie, le Francisme sera l'un des principaux partis collaborationnistes, derrière le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot [1] et le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. [2] Même s'il a recruté aussi à gauche, le Francisme gardera l’image d’un fascisme clérical, catholique et réactionnaire.

En 1943, comme les autres partis collaborateurs, le Francisme s’implique fortement dans la collaboration militaire avec l’Allemagne ( avec la création des Équipes spéciales pour lutter contre la Résistance) même s’il voit dans la Milice de Vichy une concurrence désagréable. Nombreux furent ses membres qui participèrent à des opérations de police et de répression antisémite et anticommuniste.

L'Ouest-Eclair du 23 février 1944 a un article sur les obsèques, en l'Église Notre-Dame-en- Saint-Melaine de Rennes, de Paul Gallas, ancien chef régional du Francisme, "tombé à la tête d'une formation de la Milice au cours d'un combat contre les terroristes". Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte à Rennes compteront son épouse parmi elles.

Bucard recrute Charles Thébaut pour renforcer le parti en Bretagne dont il devient le délégué régional à Rennes, avec ses bureaux rue du Chapitre. Le nom Thébaut est suivi des initiales MB, pour Main bleue, signifiant qu'il est membre de la garde rapprochée du chef, appelé à des missions confidentielles, parfois de basse besogne.

Après les bombardements des 9 et 12 juin 1944 Thébaut donne des consignes à sa troupe.

Il sera abattu aussi par des résistants.

Références