« Le mystère du crime de la rue de la Monnaie en 1903 » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 7 : Ligne 7 :
Le samedi 28 mars 1903, en six colonnes à la une, le quotidien ''l'Ouest-Eclair'' annonce l'assassinat  d'une femme à coups de hachoir,à Rennes, rue de la Monnaie. Ce sera une énigme sensationnelle qui fera couler beaucoup d'encre et de salive.
Le samedi 28 mars 1903, en six colonnes à la une, le quotidien ''l'Ouest-Eclair'' annonce l'assassinat  d'une femme à coups de hachoir,à Rennes, rue de la Monnaie. Ce sera une énigme sensationnelle qui fera couler beaucoup d'encre et de salive.
   
   
Au n° 13 de la [[ rue de la Monnaie]], immense et vieille maison, "tranquille et bien habitée" , comprenant de nombreux locataires, , on a trouvé, assassinée, Mme Coulange, "vieille dame de 60 ans", veuve d'un capitaine au 10e d'artillerie qui demeure au 1er étage, ayant quitté la [[place de Bretagne]] "pour se rapprocher du centre". L'appartement splendide a huit fenêtres sur rue. Elle y vivait seule, sans domestique, pour être tranquille, à Rennes, ville qu'elle disait la plus paisible du monde. Seule,une femme de ménage venait dans la matinée. Le jeudi, puis le vendredi, ayant trouvé porte close, effrayée, elle traversa la rue pour alerter M. Jamet, pharmacien, propriétaire de la maison, lequel prévient le commissaire de police, M. Gondel qui arrive avec un serrurier mais on casse un carreau de la véranda donnant en arrière sur la cuisine. Après avoir traversé la chambre et le bureau très en désordre, on trouve dans la chambre Mme Coulange, près de la cheminée, dans une mare de sang car elle a un hachoir de cuisine plantée dans le cou et, près d'elle, un petit canif de poche est ensanglanté. la victime avait les vêtements entièrement relevés et "le corsage entièrement déboutonné laissait voir le corps. Les yeux grand ouverts reflétaient encore la terreur de la malheureuse. Bien que cuirassé contre tous les genres de spectacle, M. Gondelle eut un mouvement d'horreur."
Au n° 13 de la [[ rue de la Monnaie]], immense et vieille maison, "tranquille et bien habitée" , comprenant de nombreux locataires, , on a trouvé, assassinée, Mme Coulange, "vieille dame de 60 ans", veuve d'un capitaine au 10e d'artillerie qui demeure au 1er étage, ayant quitté la [[place de Bretagne]] "pour se rapprocher du centre". L'appartement splendide a huit fenêtres sur rue. Elle y vivait seule, sans domestique, pour être tranquille, à Rennes, ville qu'elle disait la plus paisible du monde. Seule,une femme de ménage venait dans la matinée. Le jeudi, puis le vendredi, ayant trouvé porte close, effrayée, elle traversa la rue pour alerter M. Jamet, pharmacien, propriétaire de la maison, lequel prévient le commissaire de police, M. Gondel qui arrive avec un serrurier mais on casse un carreau de la véranda donnant en arrière sur la cuisine. Après avoir traversé la chambre et le bureau très en désordre, on trouve dans le salon Mme Coulange, près de la cheminée, dans une mare de sang car elle a un hachoir de cuisine plantée dans le cou et, près d'elle, un petit canif de poche est ensanglanté. la victime avait les vêtements entièrement relevés et "le corsage entièrement déboutonné laissait voir le corps. Les yeux grand ouverts reflétaient encore la terreur de la malheureuse. Bien que cuirassé contre tous les genres de spectacle, M. Gondelle eut un mouvement d'horreur." On trouve dans la cuisine un petit coffret laqué, défoncé et vidé.on suppose que le mercredi soir, la dame avait ouvert le judas puis la porte à quelqu'un d connu ou se recommandant d'une personne connue. L'assassin a du rechercher des valeurs ou de l'argent

Version du 14 août 2019 à 11:40

Crime rue de la Monnaie.png
N°13, rue de la Monnaie
Le menu de la lecture


Le samedi 28 mars 1903, en six colonnes à la une, le quotidien l'Ouest-Eclair annonce l'assassinat d'une femme à coups de hachoir,à Rennes, rue de la Monnaie. Ce sera une énigme sensationnelle qui fera couler beaucoup d'encre et de salive.

Au n° 13 de la rue de la Monnaie, immense et vieille maison, "tranquille et bien habitée" , comprenant de nombreux locataires, , on a trouvé, assassinée, Mme Coulange, "vieille dame de 60 ans", veuve d'un capitaine au 10e d'artillerie qui demeure au 1er étage, ayant quitté la place de Bretagne "pour se rapprocher du centre". L'appartement splendide a huit fenêtres sur rue. Elle y vivait seule, sans domestique, pour être tranquille, à Rennes, ville qu'elle disait la plus paisible du monde. Seule,une femme de ménage venait dans la matinée. Le jeudi, puis le vendredi, ayant trouvé porte close, effrayée, elle traversa la rue pour alerter M. Jamet, pharmacien, propriétaire de la maison, lequel prévient le commissaire de police, M. Gondel qui arrive avec un serrurier mais on casse un carreau de la véranda donnant en arrière sur la cuisine. Après avoir traversé la chambre et le bureau très en désordre, on trouve dans le salon Mme Coulange, près de la cheminée, dans une mare de sang car elle a un hachoir de cuisine plantée dans le cou et, près d'elle, un petit canif de poche est ensanglanté. la victime avait les vêtements entièrement relevés et "le corsage entièrement déboutonné laissait voir le corps. Les yeux grand ouverts reflétaient encore la terreur de la malheureuse. Bien que cuirassé contre tous les genres de spectacle, M. Gondelle eut un mouvement d'horreur." On trouve dans la cuisine un petit coffret laqué, défoncé et vidé.on suppose que le mercredi soir, la dame avait ouvert le judas puis la porte à quelqu'un d connu ou se recommandant d'une personne connue. L'assassin a du rechercher des valeurs ou de l'argent