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À la fin des années 30 et au début des années 40 exista au 9 ou au 11 de la [[rue Victor-Hugo]] un tout petit établissement d'enseignement tenu par une Mme Saunier. Il s'agissait d'un cours primaire  privé, très original à l'époque puisqu'il était installé dans un appartement et était mixte, mélangeant en trois classes, filles et garçons, une quarantaine au total, enfants pour la plupart de familles bourgeoises de ce quartier central. Les salles étaient petites et peu adaptées à ce type  
À la fin des années 30 et au début des années 40 exista au 9 ou au 11 de la [[rue Victor-Hugo]] un tout petit établissement d'enseignement tenu par une Mme Saunier. Il s'agissait d'un cours primaire  privé, très original à l'époque puisqu'il était installé dans un appartement et était mixte, mélangeant en trois classes, filles et garçons, une quarantaine au total, enfants pour la plupart de familles bourgeoises de ce quartier central. Les salles étaient petites et peu adaptées à ce type  
[[Fichier:Petit_Cours_de_la_rue_Victor_Hugo342.jpg|400px|left|thumb|Des élèves du p'tit cours et leur maîtresse en 1942 au bord est de la roseraie du Thabor]]
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d'activités. Il y avait deux maîtresses en plus de la directrice. Lecture, calcul, chansons se succédaient sous le portrait du Maréchal et, dans la matinée, les maîtresses ouvraient la boîte de  biscuits vitaminés dudit Maréchal. Bons points, croix "au mérite" et bonnet d'âne étaient d'usage. Lorsque la sirène se faisait entendre, annonçant un possible bombardement, une descente dans une cave était de règle. Une fois, il y eut une jolie sortie au [[parc du Thabor]] avec photo souvenir. Après le gros [[bombardement du 29 mai 1943]] suivant le terrible [[bombardement du 8 mars 1943]], beaucoup de familles quittèrent la ville avec leurs enfants et le p'tit cours fonctionna à effectif réduit et ne semble pas avoir survécu à la libération.
d'activités. Il y avait deux maîtresses en plus de la directrice. Lecture, calcul, chansons se succédaient sous le portrait du Maréchal et, dans la matinée, les maîtresses ouvraient la boîte de  biscuits vitaminés dudit Maréchal. Bons points, croix "au mérite" et bonnet d'âne étaient d'usage. Lorsque la sirène se faisait entendre, annonçant un possible bombardement, une descente dans une cave était de règle. Une fois, il y eut une jolie sortie au [[parc du Thabor]] avec photo souvenir. Après le gros [[bombardement du 29 mai 1943]] suivant le terrible [[bombardement du 8 mars 1943]], beaucoup de familles quittèrent la ville avec leurs enfants et le p'tit cours fonctionna à effectif réduit et ne semble pas avoir survécu à la libération.
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[[Fichier:Immeubles_rue_Victor_Hugo.png|450px|center|thumb|Immeubles N° 11, 9 et 7, construits en 1845, 1846]]
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Version du 25 septembre 2021 à 10:54


Le P'tit cours

À la fin des années 30 et au début des années 40 exista au 9 ou au 11 de la rue Victor-Hugo un tout petit établissement d'enseignement tenu par une Mme Saunier. Il s'agissait d'un cours primaire privé, très original à l'époque puisqu'il était installé dans un appartement et était mixte, mélangeant en trois classes, filles et garçons, une quarantaine au total, enfants pour la plupart de familles bourgeoises de ce quartier central. Les salles étaient petites et peu adaptées à ce type

Des élèves du p'tit cours et leur maîtresse en 1942 au bord est de la roseraie du Thabor
La croix pour le meilleur élève de la semaine

d'activités. Il y avait deux maîtresses en plus de la directrice. Lecture, calcul, chansons se succédaient sous le portrait du Maréchal et, dans la matinée, les maîtresses ouvraient la boîte de biscuits vitaminés dudit Maréchal. Bons points, croix "au mérite" et bonnet d'âne étaient d'usage. Lorsque la sirène se faisait entendre, annonçant un possible bombardement, une descente dans une cave était de règle. Une fois, il y eut une jolie sortie au parc du Thabor avec photo souvenir. Après le gros bombardement du 29 mai 1943 suivant le terrible bombardement du 8 mars 1943, beaucoup de familles quittèrent la ville avec leurs enfants et le p'tit cours fonctionna à effectif réduit et ne semble pas avoir survécu à la libération.




Immeubles N° 11, 9 et 7, construits en 1845, 1846