« Les prisonniers coloniaux à Rennes » : différence entre les versions

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Les prisonniers "coloniaux" de l'hôpital militaire Jean Macé (Frontstalag 221 w) bénéficieront d'un concert de jazz.<ref> [[L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération]]</ref>
Les prisonniers "coloniaux" de l'hôpital militaire Jean Macé (Frontstalag 221 w) bénéficieront d'un concert de jazz.<ref> [[L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération]]</ref>
[[Fichier:Obs%C3%A8ques.png|200px|right|thumb|Obsèques d'un prisonnier "indigène", bien loin de chez lui (''Ouest-Eclair'', 11 août 1943)]]
[[Fichier:Obs%C3%A8ques.png|200px|right|thumb|Obsèques d'un prisonnier "indigène", bien loin de chez lui (''Ouest-Eclair'', 11 août 1943)]]
[[Fichier:2017-09-17_174138.png|250px|thumb|Le jazz pour les prisonniers coloniaux ( ''Ouest-Eclair'' 29 décembre 1943)]]
[[Fichier:2017-09-17_174138.png|250px|right|thumb|Le jazz pour les prisonniers coloniaux ( ''Ouest-Eclair'' 29 décembre 1943)]]
[[Fichier:Hot_club.png|200px|left|thumb| "Swing in Rennes#2" de alter1fo.com]]
 
Les prisonniers étaient conduits par petits groupes, sur différents lieux de travail où ils pouvaient séjourner : fermes de [[Betton]], au Boël, à la carrière de [[Bruz]]. Le 30 décembre 1942, un groupe de ces prisonniers refusa d’obéir aux Allemands qui leur demandaient d’enterrer "comme des chiens" les 25 résistants fusillés à La Maltière.[5] L'Escorte d'honneur accompagnait les obsèques des prisonniers décédés jusqu'à leur tombe. À partir de janvier 1943, répondant à la demande des Allemands, le gouvernement français accepta que les prisonniers coloniaux soient gardés par des officiers et sous-officiers français à la place des sentinelles allemandes récupérées pour le front de l'est.
Les prisonniers étaient conduits par petits groupes, sur différents lieux de travail où ils pouvaient séjourner : fermes de [[Betton]], au Boël, à la carrière de [[Bruz]]. Le 30 décembre 1942, un groupe de ces prisonniers refusa d’obéir aux Allemands qui leur demandaient d’enterrer "comme des chiens" les 25 résistants fusillés à La Maltière.[5] L'Escorte d'honneur accompagnait les obsèques des prisonniers décédés jusqu'à leur tombe. À partir de janvier 1943, répondant à la demande des Allemands, le gouvernement français accepta que les prisonniers coloniaux soient gardés par des officiers et sous-officiers français à la place des sentinelles allemandes récupérées pour le front de l'est.


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''Gilbert Guillou''
''Gilbert Guillou''




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