« Louis Marie Pellé » : différence entre les versions
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Pour entretenir cette mémoire, les archives orales sont également précieuses. Devenue pupille de la Nation à l’âge de 14 ans, une de ses filles a fêté ses 92 ans d’anniversaire le 11 août dernier. Malgré la disparition des parents, Jeanne Le Faou est aujourd’hui la doyenne de la rue Richelieu située dans la ville de Brest, cité portuaire et océane du Ponant. | Pour entretenir cette mémoire, les archives orales sont également précieuses. Devenue pupille de la Nation à l’âge de 14 ans, une de ses filles a fêté ses 92 ans d’anniversaire le 11 août dernier. Malgré la disparition des parents, Jeanne Le Faou est aujourd’hui la doyenne de la rue Richelieu située dans la ville de Brest, cité portuaire et océane du Ponant. | ||
== Rennes, laboratoire national des pratiques mémorielles<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-laboratoire-de-pratiques-memorielles-848650</ref> == | |||
Les enfants juifs cachés dans des familles bretonnes pendant l’Occupation gravent une empreinte dans les consciences et le temps d’un territoire qui se revendique encore aujourd’hui comme laboratoire national des pratiques mémorielles. | Les enfants juifs cachés dans des familles bretonnes pendant l’Occupation gravent une empreinte dans les consciences et le temps d’un territoire qui se revendique encore aujourd’hui comme laboratoire national des pratiques mémorielles. | ||
Version du 16 octobre 2022 à 15:53
Louis Marie Pellé (1900-1944) est né le 18 novembre 1900 à Ploumoguer dans le département du Finistère, ce jeune commerçant sera fusillé par les Nazis à l’âge de 44 ans. Sous l’Occupation allemande, il avait contribué à un « réseau » qui avait caché des enfants juifs dans les campagnes.
Le site Mémoire des hommes et ses évolutions
Mémoire des hommes[1], portail culturel du ministère français des armées offre la possibilité de marcher sur les traces de Louis Marie Pellé (1900-1944) qui exerçait la profession de commerçant.
Pour entretenir cette mémoire, les archives orales sont également précieuses. Devenue pupille de la Nation à l’âge de 14 ans, une de ses filles a fêté ses 92 ans d’anniversaire le 11 août dernier. Malgré la disparition des parents, Jeanne Le Faou est aujourd’hui la doyenne de la rue Richelieu située dans la ville de Brest, cité portuaire et océane du Ponant.
Rennes, laboratoire national des pratiques mémorielles[2]
Les enfants juifs cachés dans des familles bretonnes pendant l’Occupation gravent une empreinte dans les consciences et le temps d’un territoire qui se revendique encore aujourd’hui comme laboratoire national des pratiques mémorielles.
Officiellement désignée Laboratoire National des Nouvelles Pratiques Mémorielles depuis 2014 par le Ministère des Anciens Combattants, la Ville de Rennes organise des commémorations qui se veulent innovantes et pluridisciplinaires pour mettre à l'honneur les mémoires, qu'elles soient combattantes ou civiles. À l'approche du 11 novembre sont proposées diverses manifestations afin de commémorer la fin de la Première Guerre Mondiale. La programmation a par exemple intègré une exposition photographique à l'entrée du Cimetière de l'Est : "1914-1918 ; Rennes, ville de l'arrière en état de siège". À travers des photos d'archives commentées, cette exposition relatait la place de Rennes durant la Grande Guerre. Bien qu'éloignée du front, elle fut profondément touchée par le conflit et est devenue une véritable ville-hôpital. Ce projet permet d'aborder différentes thématiques pour mieux comprendre le quotidien des rennais jusque la fin de la guerre, telles : les hôpitaux, le Panthéon, les carrés militaires, la réinsertion, la rééducation, et les personnalités rennaises emblématiques : Jean Janvier, Jean Boucher et Camille Godet.
Cette exposition a été le fruit d'un partenariat entre la Ville de Rennes et l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre[3].
