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===Cinéma et théâtre===
===Cinéma et théâtre===


Les occupants allemands à Rennes avaient une salle de spectacle dédiée : la salle du cinéma ''Le Select'' , 20 [[boulevard de la Liberté]], 870 places, devenue ''Soldatenkino''. Ils pouvaient  aussi bénéficier des spectacles offerts aux Rennais mais ils n'avaient pas besoin, comme les Rennais, les spectacles donnés au théâtre municipal finissant parfois tard, de garder les tickets qui avaient valeur de laissez-passer pour leur permettre de rentrer chez eux.
Les occupants allemands à Rennes avaient une salle de spectacle dédiée : la salle du cinéma ''Le Select'' , 20 [[boulevard de la Liberté]], 870 places, devenue ''Soldatenkino''. Ils pouvaient  aussi bénéficier des spectacles offerts aux Rennais mais ils n'avaient pas besoin, comme les Rennais, les spectacles donnés au théâtre municipal finissant parfois tard, de garder les tickets qui avaient valeur de laissez-passer pour leur permettre de rentrer chez eux. Les soldats disposaient d'un foyer du soldat,(Soldatenheim) [[rue Saint-Yves]].


Et il faut bien prendre en considération ces spectateurs venus d'ailleurs. Ainsi '''Rennes - Théatre''', programme officiel du Théâtre municipal (directeur : Léo Max), programmait pour la saison 1940-41 ''La Fille de Mme Angot'', opérette en 3 actes, avec Mlle Renée Roger, première divette d'opérette,, Mlle Fernande Chadel, 2e chanteuses des 1res,  M. Robert Leroy, baryton en tous genres, Mlle Nado  Regel, 1re Desclauzas, rennaise d'origine. orchestre et choeurs sous la direction de M. André Lhery.  L'argument de l'opérette était donné en français mais suivi, en fin de livret, de la même présentation en allemand : '''''Madame Angots Tochter'''''
Et il faut bien prendre en considération ces spectateurs venus d'ailleurs. Ainsi '''Rennes - Théatre''', programme officiel du Théâtre municipal (directeur : Léo Max), programmait pour la saison 1940-41 ''La Fille de Mme Angot'', opérette en 3 actes, avec Mlle Renée Roger, première divette d'opérette,, Mlle Fernande Chadel, 2e chanteuses des 1res,  M. Robert Leroy, baryton en tous genres, Mlle Nado  Regel, 1re Desclauzas, rennaise d'origine. orchestre et choeurs sous la direction de M. André Lhery.  L'argument de l'opérette était donné en français mais suivi, en fin de livret, de la même présentation en allemand : '''''Madame Angots Tochter'''''

Version du 18 septembre 2012 à 16:12


Cinéma et théâtre

Les occupants allemands à Rennes avaient une salle de spectacle dédiée : la salle du cinéma Le Select , 20 boulevard de la Liberté, 870 places, devenue Soldatenkino. Ils pouvaient aussi bénéficier des spectacles offerts aux Rennais mais ils n'avaient pas besoin, comme les Rennais, les spectacles donnés au théâtre municipal finissant parfois tard, de garder les tickets qui avaient valeur de laissez-passer pour leur permettre de rentrer chez eux. Les soldats disposaient d'un foyer du soldat,(Soldatenheim) rue Saint-Yves.

Et il faut bien prendre en considération ces spectateurs venus d'ailleurs. Ainsi Rennes - Théatre, programme officiel du Théâtre municipal (directeur : Léo Max), programmait pour la saison 1940-41 La Fille de Mme Angot, opérette en 3 actes, avec Mlle Renée Roger, première divette d'opérette,, Mlle Fernande Chadel, 2e chanteuses des 1res, M. Robert Leroy, baryton en tous genres, Mlle Nado Regel, 1re Desclauzas, rennaise d'origine. orchestre et choeurs sous la direction de M. André Lhery. L'argument de l'opérette était donné en français mais suivi, en fin de livret, de la même présentation en allemand : Madame Angots Tochter

Même présentation pour :

le Jongleur de Notre-Dame qui devient Der Glaukler der Heiligen Jungfrau et pour

le Retour des Arzonnais, création à Rennes,, orchestrée par Bourgault-Ducoudray, avec Paul Cabanel, de l'Opéra, qui devient Die Rückker der Seeleute von Arzon

Autres occupations nocturnes

Autre occupation nocturne des militaires, le passage dans une des trois maisons closes de Rennes : le Fémina Bar, dit aussi "Tour de Nesles", 46 rue Duhamel, La Feria, 19 boulevard Solférino et La Populaire, 13 rue Turquety, ou dans des chambres louées dans des hôtels, rue de la Santé et rue de Riaval notamment. [1]

références

  1. La nuit à Rennes sous l'occupation allemande, par Erwan Saladin. Université de Haute-Bretagne Rennes 2 - 2001