« Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes » : différence entre les versions

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[[Fichier:Recherche.png|250px|right|thumb|''Ouest-Eclair'' 27 juillet 1940]]
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Le 18 juin, au matin, '''* ( 1 )''' 4000 à 5000 réfugiés affolés furent évacués vers des communes du département à bord de T.I.V '''* ( 2 )'''. La veille des réfugiés dans un train en provenance de Lisieux avaient été tués par les bombes allemandes sur le triage ferroviaire de Rennes '''* ( 3 )'''. Le retour des réfugiés s'amorça à partir du 8 juillet par un train Rennes-Paris accessible aux porteurs d'ordre de mission. Le 14 juillet Rennes fut envahie par des réfugiés venant du Finistère et des Côtes-du-Nord qui comptaient y trouver des trains vers le Nord, et qu'il fallut héberger aux centres d'accueil à raison de 1600 par jour. Le journal ''L'Ouest-Eclair'' ouvre une colonne à ceux qui recherchent les leurs perdus dans l'exode. Puis circulèrent des trains spéciaux gratuits de la mi-août au 18 septembre. Les artistes de la radio nationale, à Rennes depuis 11 mois, regagneront Paris le 12 septembre par train spécial. Fin juillet, les autorités d'occupation avaient créé une zone interdite incluant plusieurs départements du nord, mais à fin novembre, il ne restait à Rennes que 1100 réfugiés sur 10 000 de ces départements.( '''* 5''' )
Le 18 juin, au matin, '''* ( 1 )''' 4000 à 5000 réfugiés affolés furent évacués vers des communes du département à bord de T.I.V '''* ( 2 )'''. La veille des réfugiés dans un train en provenance de Lisieux avaient été tués par les bombes allemandes sur le triage ferroviaire de Rennes . Le retour des réfugiés s'amorça à partir du 8 juillet par un train Rennes-Paris accessible aux porteurs d'ordre de mission. Le 14 juillet Rennes fut envahie par des réfugiés venant du Finistère et des Côtes-du-Nord qui comptaient y trouver des trains vers le Nord, et qu'il fallut héberger aux centres d'accueil à raison de 1600 par jour. "On vit ainsi des rames de wagons naviguer sur les voies les plus inattendues avant de se stabiliser, au hasard des avaries de la locomotive ou de l'approvisionnement en charbon, attendant un passage intercepté par les destructions ou par l'avance ennemie. Des évacués normands arrivèrent ainsi à Rennes, venant de Brest où le train s'était d'abord rendu, mais un autre train allait au même moment de Rennes à Laval, d'où il était venu peu de temps avant. <ref>''L'exode de mai-juin 1940'', p. 194 Jean Vidalenc. PUF - 1957</ref> Le journal ''L'Ouest-Eclair'' ouvre une colonne à ceux qui recherchent les leurs perdus dans l'exode. Puis circulèrent des trains spéciaux gratuits de la mi-août au 18 septembre. Les artistes de la radio nationale, à Rennes depuis 11 mois, regagneront Paris le 12 septembre par train spécial. Fin juillet, les autorités d'occupation avaient créé une zone interdite incluant plusieurs départements du nord, mais à fin novembre, il ne restait à Rennes que 1100 réfugiés sur 10 000 de ces départements.'''* ( 3 )'''
[[Fichier:Plaque_comm%C3%A9morative.png|200px|right|thumb|Plaque commémorative de l'action de G. Duhamel en faveur des blessés de l'exode à l'hôpital de Pontchaillou et retirée en 1959 pour ne pas froisser les Allemands<ref> ''Lieu d'asile'', Georges Duhamel. Mercure de France - 1940</ref>]]
[[Fichier:Plaque_comm%C3%A9morative.png|200px|right|thumb|Plaque commémorative de l'action de G. Duhamel en faveur des blessés de l'exode à l'hôpital de Pontchaillou et retirée en 1959 pour ne pas froisser les Allemands<ref> ''Lieu d'asile'', Georges Duhamel. Mercure de France - 1940</ref>]]


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