« Marcel Brossier » : différence entre les versions
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[[Fichier:Marcel_brossier.jpg|200px|right|thumb|Un officier allemand lit l'avis d'exécution de Marcel Brossier]] | [[Fichier:Marcel_brossier.jpg|200px|right|thumb|Un officier allemand lit l'avis d'exécution de Marcel Brossier]] | ||
'''Marcel Brossier''', mécanicien de 31 ans, célibataire, né le 3 mars [[1909]], demeurant 33 [[rue Duhamel]], est condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre [[1940]], pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande. | '''Marcel Brossier''', mécanicien de 31 ans, célibataire, né le 3 mars [[1909]] à Sainte-Gauburge (Orne), demeurant 33 [[rue Duhamel]], est condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre [[1940]], pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande. | ||
Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien ''l'Ouest-Eclair'' du 19 septembre affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France. '''*''' Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas. | Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien ''l'Ouest-Eclair'' du 19 septembre affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France. '''*''' Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas. | ||
Version du 18 novembre 2012 à 11:27
17 SEPTEMBRE 1940, LE PREMIER FUSILLÉ POUR ACTE DE RÉSISTANCE À RENNES
Marcel Brossier, mécanicien de 31 ans, célibataire, né le 3 mars 1909 à Sainte-Gauburge (Orne), demeurant 33 rue Duhamel, est condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre 1940, pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande.
Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien l'Ouest-Eclair du 19 septembre affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France. * Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas.
* Note : ont été fusillés : Karp Israël, le 27 août à Bordeaux pour s'être livré à des voies de fait contre le tambour-major d'une musique militaire allemande - Louis Frizot, 45 ans, dijonnais,le 31 août à Saint-Apollinaire - Louis Lallier, 25 ans, domestique agricole, le 3 septembre à Epinal, pour avoir coupé un câble - Pierre Roche, 19 ans, le 7 septembre pour un sabotage à Royan.
Article connexe
- Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 50
