Mgr Brossay-Saint-Marc

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Godefroy Brossay-Saint-Marc

premier archevêque de Rennes

(5 février 1803, Rennes - 26 février 1878, Rennes)


Fils de négociant Godefroy Brossay-Saint-Marc est né au sein d'une honorable famille de la bourgeoisie, propriétaire du château du Boschet à Bourg-des-Comptes.

Tombeau de Mgr Brossay Saint-Marc dans la cathédrale de Rennes -(de Wikimedia Commons)

Il fut ordonné prêtre pour le diocèse de Rennes le 2 avril 1831 par Mgr de Lesquen qui le prit pour vicaire général dès 1834 avant de démissionner pour raison de santé, obtenant que Godefroy Brossay-Saint-Marc lui succédât. Nommé par Louis-Philippe évêque de Rennes le 25 février 1841, il fut sacré le 10 août en la nouvelle cathédrale Saint-Pierre par son prédécesseur ainsi que Mgr Bouvier et Mgr de Hercé, évêques du Mans et de Nantes, en présence de l'archevêque de Calcédoine, de Mgr Paysant et Mgr Graveran, évêques d'Angers et de Quimper. Il joua localement un rôle politique à la suite de la révolution de 1848, mais contribua au rattachement des fidèles de son diocèse à l'Empire. Par là-même, il s'attira la reconnaissance de Napoléon III qui favorisa la fondation d'un archevêché à Rennes.[1] Le 3 janvier 1859 Pie IX fit de lui le premier métropolitain de Bretagne.

Père conciliaire lors de Vatican I, il fut élevé au cardinalat par le Pape Pie IX lors du consistoire du 17 septembre 1875, mais ne put participer au conclave des 18-20 février 1878. Mgr Brossay-Saint-Marc est inhumé dans le chœur de la cathédrale Saint-Pierre, dont il avait favorisé avec son argent la transformation en basilique romaine et il contribua pécuniairement à la reconstruction ou à la restauration de nombreuses églises du diocèse. [2]

En matière d'éducation, il fut à l'origine de l'institution scolaire Saint-Vincent, d'abord située à la Barre Saint-Just dans les locaux de l'actuel lycée Jean-Macé, et sise actuellement rue de Paris, depuis la loi de séparation de l'Église et de l'État. Par ailleurs,[3] il encouragea l'ouverture d'écoles primaires tenues par les religieuses de Rillé, Paramé et Saint-Méen, ordres enseignants dont les maisons-mères se situent toujours dans l'archidiocèse de Rennes. Il suscita également la création du grand-séminaire. L'unique voie de l'Église française est l'ultramontanisme, œuvrant pour que le pape retrouve son pouvoir temporel. Mgr Brossay-Saint-Marc fut l'artisan du retour des Carmes et Carmélites à Rennes, et son épiscopat vit la fondation de l'ordre des Petites sœurs des Pauvres.

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