« Michel Ange Mangourit » : différence entre les versions

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Chapitre 4. L’itinéraire insolite d’un initié : Michel Ange Bernard Mangourit du Champ Daguet (1752-1829) </ref>  
Chapitre 4. L’itinéraire insolite d’un initié : Michel Ange Bernard Mangourit du Champ Daguet (1752-1829) </ref>  
Puis, il acquiert l'office de lieutenant criminel au présidial de Rennes. Il se marie le 25 août 1777 avec Louise Bidard de La Morinais.
Puis, il acquiert l'office de lieutenant criminel au présidial de Rennes. Il se marie le 25 août 1777 avec Louise Bidard de La Morinais.
 
[[Fichier:Le_H%C3%A9rault_de_la_Nation.png|left|200px|thumb|Mangourit lance son journal]]
En 1787, il publie diverses brochures  jugées séditieuses par le parlement de Bretagne. Contrairement à ceux de Grenoble, les nobles bretons  refusent obstinément tout aménagement de l’ancien droit  Par sa feuille  ''le Hérault de la Nation'', publiée de Paris et dont il est l'unique rédacteur, il informe  au jour le jour de la crise des États de Bretagne et de la montée des tensions à Rennes qui culminera dans la « Journée des bricoles » au cours des mois de janvier et de février 1789  et plus généralement du débat suscité par la convocation des États Généraux : quelle sera la représentation du Tiers État face à celle des deux ordres privilégiés. <ref>[[Journée des Bricoles]]</ref>  Il  écrira que son journal "sera utile à l’historien de la Révolution française, qui en recherchera les premiers mouvements dans le duché de Bretagne, ses ordres et leurs intérêts divers qui, depuis 1787, n’ont pas changé. Point d’ordres privilégiés. – Plus de parlements. – La Nation et le Roi." En 1788-1789, il en publie d'autres pour défendre la réforme du garde des Sceaux Lamoignon (confier le droit d'enregistrement à une cour plénière,  créer 47 tribunaux dits de grands bailliages et abolir la  torture).  Mais, le 14 juillet, il est parmi les insurgés lors de la prise de la Bastille car il délaisse la cause du roi qui fuira à Varennes. Le 28 juin 1791, il prononce un discours à l'Assemblée nationale , au nom de la section parisienne des Gravilliers soutenant leurs pétitions. <ref> ''Aux origines idéologiques de la Révolution''. Journaux et pamphlets à Rennes (1788-1789. Mangourit et Le Héraut de la Nation. Roger Dupuy. PUR - 2001 </ref>
En 1787, il publie diverses brochures  jugées séditieuses par le parlement de Bretagne. Contrairement à ceux de Grenoble, les nobles bretons  refusent obstinément tout aménagement de l’ancien droit  Par sa feuille  ''le Hérault de la Nation'', publiée de Paris et dont il est l'unique rédacteur, il informe  au jour le jour de la crise des États de Bretagne et de la montée des tensions à Rennes qui culminera dans la « Journée des bricoles » au cours des mois de janvier et de février 1789  et plus généralement du débat suscité par la convocation des États Généraux : quelle sera la représentation du Tiers État face à celle des deux ordres privilégiés. <ref>[[Journée des Bricoles]]</ref>  Il  écrira que son journal "sera utile à l’historien de la Révolution française, qui en recherchera les premiers mouvements dans le duché de Bretagne, ses ordres et leurs intérêts divers qui, depuis 1787, n’ont pas changé. Point d’ordres privilégiés. – Plus de parlements. – La Nation et le Roi." En 1788-1789, il en publie d'autres pour défendre la réforme du garde des Sceaux Lamoignon (confier le droit d'enregistrement à une cour plénière,  créer 47 tribunaux dits de grands bailliages et abolir la  torture).  Mais, le 14 juillet, il est parmi les insurgés lors de la prise de la Bastille car il délaisse la cause du roi qui fuira à Varennes. Le 28 juin 1791, il prononce un discours à l'Assemblée nationale , au nom de la section parisienne des Gravilliers soutenant leurs pétitions. <ref> ''Aux origines idéologiques de la Révolution''. Journaux et pamphlets à Rennes (1788-1789. Mangourit et Le Héraut de la Nation. Roger Dupuy. PUR - 2001 </ref>


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