Moulins de Saint-Hélier

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Les Moulins de Saint-Hélier, autrement appelés Grands Moulins de Rennes, sont situés derrière le TNB sur un bras de la Vilaine.

Ils appartiennent à la famille Logeais depuis trois générations [1]. La hauteur du dénivelé est de 1,9 mètre[2].


Histoire

On retrouve des traces de deux moulin à blé et à foulon datant de l'année 1032. Ils appartenaient à l’époque à l'abbaye de Saint Georges et le restèrent jusqu’à la Révolution et la confiscation des biens de l'Église par l’État. Une ordonnance royale du 7 août 1844 avait réglementé le régime hydraulique. A partir de 1874, les bâtiments de la rive gauche (à l’époque un moulin à blé), et de la rive droite (alors un moulin à seigle), sont successivement démolis puis reconstruits. Le bâtiment actuel date de 1896. En 1898, le propriétaire de l'époque fait construire un logement (on peut le voir 15 rue Jean Marie Duhamel), et agrandit l'usine. Un deuxième moulin est construit sur la rive droite en 1902. Le corps central reliant les deux bâtiments est construit, il prend alors la forme que l'on peut voir actuellement.

En 1922, la famille Logeais devient propriétaire. Un incendie se déclare en 1933, à la suite duquel le corps central est réduit d'un étage ; il se trouve donc au même niveau que les deux bâtiments en schistes sur les berges[3].

Fonctionnement

Les deux moulins disposaient chacun d'une roue hydraulique de type Sagebien. En 1898, dix cylindres et trois paires de meules composent la minoterie. On retrouve des traces de la présence d'une machine à vapeur sur un plan de 1889 et sur un en-tête de papier commercial de 1900. En 1929, elle laisse place à un moteur diesel, sa cheminée devenant inutile est alors détruite. La minoterie fut électrifiée en 1941. En 1975, les Grands Moulins de Rennes rejoignent le groupe Banette et ils emploient, en 2008, 17 personnes[4].

La minoterie produit entre 8 000 et 10 000 tonnes de farines de type 55 et 65 par an et exporte dans un rayon de 150 Km[5].

Sources