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Christophe-Paul de Robien s'était doté dote d'un cabinet de curiosités  dans son hôtel particulier, l'hôtel de Robien à Rennes. En 1748, il en dresse l'inventaire et on  y note l'existence de 756 minéraux. Ses collections furent saisies lors de la Révolution et se trouve maintenant répartie principalement entre le musée des beaux-arts de Rennes, le musée de Bretagne et l'Université de Rennes.
Christophe-Paul de Robien <ref> [[rue de Robien ]]</ref>s'était doté dote d'un cabinet de curiosités  dans son hôtel particulier, l'hôtel de Robien à Rennes. En 1748, il en dresse l'inventaire et on  y note l'existence de 756 minéraux. Ses collections furent saisies lors de la Révolution et se trouve maintenant répartie principalement entre le musée des beaux-arts de Rennes, le musée de Bretagne et l'Université de Rennes.


 
Fondé en mars 1853, le musée géologique de Rennes fut le premier de ce type en France. Son premier directeur-conservateur est Marie Rouault <ref>[[rue Marie Rouault]]</ref> qui y présenta sa collection, d'abord stockée temporairement à l'Hôtel de Ville de Rennes.
Fondé en mars 1853, le musée géologique de Rennes fut le premier de ce type en France. Son premier directeur-conservateur est Marie Rouault qui y présenta sa collection, d'abord stockée temporairement à l'Hôtel de Ville de Rennes.


En 1858, les collections sont transférées dans la galerie sud du nouveau palais universitaire. Dix ans après la nomination de Marie Rouault, la municipalité de Rennes réclame à plusieurs reprises (1862, 1865), et sans résultats, une accélération pour améliorer l'organisation du musée. En 1870, les collections du Musée d’histoire naturelle rejoignent la galerie sud de l'Université de Rennes.
En 1858, les collections sont transférées dans la galerie sud du nouveau palais universitaire. Dix ans après la nomination de Marie Rouault, la municipalité de Rennes réclame à plusieurs reprises (1862, 1865), et sans résultats, une accélération pour améliorer l'organisation du musée. En 1870, les collections du Musée d’histoire naturelle rejoignent la galerie sud de l'Université de Rennes.
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La destruction des ponts sur la Vilaine lors de la [[libération de Rennes]], le 4 août 1944, touchent les collections.  La municipalité cède  son fonds à l’université. Les collections sont stockées, hors de la vue du public, dans le palais universitaire de la [[place Pasteur]] jusqu'en 1967 puis au campus de Beaulieu où, malheureusement, elles ne peuvent être que rarement ouvertes au public.
La destruction des ponts sur la Vilaine lors de la [[libération de Rennes]], le 4 août 1944, touchent les collections.  La municipalité cède  son fonds à l’université. Les collections sont stockées, hors de la vue du public, dans le palais universitaire de la [[place Pasteur]] jusqu'en 1967 puis au campus de Beaulieu où, malheureusement, elles ne peuvent être que rarement ouvertes au public.
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Version du 28 mai 2019 à 08:33


Christophe-Paul de Robien [1]s'était doté dote d'un cabinet de curiosités dans son hôtel particulier, l'hôtel de Robien à Rennes. En 1748, il en dresse l'inventaire et on y note l'existence de 756 minéraux. Ses collections furent saisies lors de la Révolution et se trouve maintenant répartie principalement entre le musée des beaux-arts de Rennes, le musée de Bretagne et l'Université de Rennes.

Fondé en mars 1853, le musée géologique de Rennes fut le premier de ce type en France. Son premier directeur-conservateur est Marie Rouault [2] qui y présenta sa collection, d'abord stockée temporairement à l'Hôtel de Ville de Rennes.

En 1858, les collections sont transférées dans la galerie sud du nouveau palais universitaire. Dix ans après la nomination de Marie Rouault, la municipalité de Rennes réclame à plusieurs reprises (1862, 1865), et sans résultats, une accélération pour améliorer l'organisation du musée. En 1870, les collections du Musée d’histoire naturelle rejoignent la galerie sud de l'Université de Rennes.

En 1873, la ville réunit le musée géologique et le musée d’histoire naturelle. La situation va alors se dégrader très rapidement : le 28 juillet 1875, Marie Rouault est invité à s’expliquer devant le conseil municipal, qui demande la création d’une commission d’enquête et ses conclusions sont mauvaises pour Marie Rouault. En 1887, Toussaint Bézier est nommé conservateur. Il trouve la collection Rouault disposée dans de vitrines, mais sans classement et sans étiquettes. En 1887,La Ville de Rennes le nomme conservateur du musée des sciences naturelles. Il fait une classification raisonnée les échantillons de Minéralogie et de Géologie, et à en faire une classification raisonnée de tous ces spécimens, et d'autres tirés du Massif Armoricain. Il parcourt la Bretagne accumulant toute une série de minéraux et de fossiles.

En mars 1926, Fernand Kerforne est nommé conservateur du musée des sciences naturelles de Rennes. À ce nouveau poste et poursuit la réorganisation des collections. A sa mort, Constant Houlbert le remplace.

La destruction des ponts sur la Vilaine lors de la libération de Rennes, le 4 août 1944, touchent les collections. La municipalité cède son fonds à l’université. Les collections sont stockées, hors de la vue du public, dans le palais universitaire de la place Pasteur jusqu'en 1967 puis au campus de Beaulieu où, malheureusement, elles ne peuvent être que rarement ouvertes au public.


références