Pénurie d'eau en juin 1944

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Dans la nuit du 20 au 21 juin 1944, lors d'un bombardement par l'aviation anglaise d'un camp de munitions allemand caché en forêt de Fouillard, en bordure ouest de la forêt de Rennes, la conduite amenant l'eau aux réservoirs de Rennes est détruite sur 400 mètres. Ils ne contiennent plus que 40 000 m3. Le maire, René Patay réquisitionne les employés de la voirie et du jardin des plantes et des cultivateurs pour dégager la conduite et, le 21, invite les Rennais à économiser l'eau et à ne pas faire de réserves. Le 22, il demande de faire ouvrir tous les anciens puits fermés situés dans des cours, fait analyser les échantillons qu'on apporte, et fait distribuer de l'eau de Javel aux pharmaciens encore en ville pour que les gens puissent en disposer gratuitement afin de stériliser l'eau de leur puits.

Le 28 juin, l'eau est coupée et une distribution est organisée, avec l'aide des assistantes du Devoir national, à 14 bornes-fontaines pour les Rennais de A à F de 9 h 00 à 10 h 00, de G à M de 10 h 00 à 11h 00 et de M à Z de 11 h 00 à midi, à raison d'un seul récipient par personne. Avec l'aide d'une pelleteuse de la SGE ( Société générale d'entreprise) qui atteint Fouillard par de petits chemins, les voies principales étant mitraillées, l'alimentation est rétablie le 30 juin.[1] Mais le 15 juillet, le maire demande à nouveau d'économiser l'eau car, faute de courant électrique, on ne peut plus en puiser dans le Couësnon. A partir du 30,l'eau n'est plus disponible que de 7 h 00 à 9 h 00, et gaz et électricité sont coupés.

Références

  1. Mémoires d'un Français moyen, par René Patay - 1974

Lien interne

Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes