Perceval

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Présentation

Perceval est le tunnelier qui a creusé la ligne a du Métro de Rennes. Il disposait d'une roue de coupe de 7,63 mètres de diamètre composée de 370 mâchoires. Un train de 80 mètres la suivait[1].

Chronologie[2]

le 15 octobre 1997 : Le premier morceau de Perceval arrive à Rennes, il arrivait de Lille où il venait de creuser le tunnel du métro lillois. Il sera assemblé dans la Station Clemenceau durant le mois de décembre.

le 12 janvier 1998 Perceval se lance à l'assaut du sous-sol rennais.

le 20 avril 1998 le tunnelier arrive à la Station Jacques Cartier après avoir parcouru 428m. Il fera une halte de 10 jours pour maintenance avant de se diriger vers la Station Gares.

le 24 juillet 1998 un léger tassement de terrain se produit au niveau des voies ferrées, Perceval est mis en cause et deux voies sont neutralisées suite à cet affaissement.

le 30 juillet 1998 le tunnelier arrive en gare, il a parcouru 1 200 m (le tiers de la distance) à une très bonne cadence qui le met en avance sur le calendrier.

le 29 août 1998 Perceval repart vers la Station Charles de Gaulle (sur le Champ de Mars). Ce samedi-là, une voiture garée le long du trottoir du boulevard Magenta est aspirée dans le sous-sol après le passage du tunnelier.

le 1er septembre 1998 suite à l'affaissement de la voiture sous le boulevard Magenta, le tunnelier est à l’arrêt. 85 m3 de remblai déversés pour boucher le trou ont été aspirés dès la tentative de redémarrage de Perceval. Il repartira finalement le 8 décembre 1998 à une vitesse réduite.

le 18 septembre 1998 : Nouvel affaissement devant la Maison de la Consommation et de l'Environnement. Perceval est de nouveau arrêté.

le 12 octobre 1998 la Semtcar avance une explication sur les affaissements de terrain qui seraient provoqués par la présence de cratères datant de l'explosion de bombes larguées pendant la 2e Guerre mondiale. Le tunnelier redémarre.

le 6 novembre 1998 le tunnelier arrive dans la Station Charles de Gaulle. Quatre semaines de maintenance sont prévues. Le 22 décembre, le redémarrage est annoncé pour le 4 janvier 1999.

le 15 janvier 1999 la chaussée s'effondre boulevard de la Liberté. Perceval, qui se dirigeait vers la station République, a déstabilisé le terrain déjà fragile provoquant des fissures dans certains immeubles et un gros trou dans la rue.

le 20 janvier 1999 la chaussée s'affaisse près des halles, place Honoré Commeurec. Perceval avance à faible allure à 13 mètres en-dessous de la rue. "Pas assez profond", disent certains, la station République est à moins de 120 m, impossible alors de modifier la profondeur.

le 26 janvier 1999 la Semtcar anticipe d’éventuels nouveaux affaissements en annonçant que les habitants et les commerçants d'une partie de l'îlot Pont-aux-Foulons seront évacués à l'arrivée de Perceval (arrivée prévue en mars) et la station Sainte-Anne sera approfondie de 4 m.

en février 1999 nouvel arrêt sous la place Honoré Commeurec où des sondages sont effectués, le redémarrage est prévu aux alentours du 8 mars.

le 16 mars 1999 nouvel affaissement, cette fois rue Jules Simon, où un nouveau trou paralyse la rue, la Station République est à moins de 100 m. Les riverains sont en colère, hurlements de l'opposition et embarras à la Semtcar.

le 24 mars 1999 un nouveau trou apparaît après une tentative pour relancer Perceval.

le 31 mars 1999 le Maire de l'époque, Edmond Hervé, annonce des mesures de renforcement du sous-sol en réalisant des injections de béton.

le 1er juillet 1999 Perceval redémarre.

le 26 juillet 1999 Perceval arrive à la Station République à 9 h 30 avec plus de six mois de retard.

le 4 août 1999 commencent les travaux de consolidation sous l’îlot Pont-aux-Foulons qui s’appuie sur un sous-sol très instable du fait de son passé médiéval. La Semtcar anticipe le risque d'affaissement en approfondissant le tracé de 4 m dans cette zone ainsi qu'en évacuant une partie des habitants, le temps du passage du tunnelier.

le 16 août 1999 Perceval quitte la station République et se prépare à passer sous la Vilaine. Le quai sera fermé quatre jours.

le 28 septembre 1999 à l'approche de l’îlot Pont-aux-Foulons, les habitants évacuent et les commerçants devront baisser le rideau. Ils seront indemnisés pour cette interruption d’activité.

le 9 octobre 1999 panne du tunnelier sous l’îlot Pont-aux-Foulons, les moteurs commandant le disque de coupe ont lâché. Habitants et commerçants ont réintégré, plus tôt que prévu, leurs habitations et rouverts leurs commerces.

le 16 octobre 1999 le tunnel ouvre ses portes au public sur le tronçon Gares/Charles de Gaulle, 10 000 visiteurs font le déplacement.

le 10 novembre 1999 arrivée de Perceval à la Station Sainte-Anne, aucun nouvel affaissement n'a été constaté, soulagement de la Semtcar.

le 6 décembre 1999 Perceval repart en direction de la Station Anatole France.

le 3 février 2000 Perceval a franchi le canal d’Ille-et-Rance. Des projections de mousse sont signalées à la surface du boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny, il ne s’agissait que d’un sondage mal rebouché.

le 10 février 2000 Perceval atteint sa dernière station, la Station Anatole France.

le 15 mars 2000 Perceval arrive au puits Tumoine. La tête de coupe sera découpée en 5 morceaux afin de pouvoir l’évacuer du puits, et rendue à l'entreprise qui l’a fabriquée. Elle-même l'a vendue au poids à la ferraille, un morceau reste conservé au Garage-atelier de Chantepie[3].

Voir aussi

Élaine, tunnelier de la ligne b

Notes et références

--Machine (discussion) 23 avril 2015 à 22:35 (CEST)