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Enfant précoce, elle se forge très rapidement l'idée que les femmes peuvent exercer des professions intellectuelles. Son premier poste d'enseignante, elle l'obtient à [[Rochester]] (ville actuellement jumelée avec Rennes), avant de se consacrer entièrement à la lutte contre les inégalités, contre l'esclavage et contre l'alcoolisme. En 1872, elle sera arrêtée et condamnée pour | Enfant précoce, elle se forge très rapidement l'idée que les femmes peuvent exercer des professions intellectuelles. Son premier poste d'enseignante, elle l'obtient à [[Rochester]] (ville actuellement jumelée avec Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/noms-des-rues-rennes-mais-ou-sont-les-femmes-5610210</ref>), avant de se consacrer entièrement à la lutte contre les inégalités, contre l'esclavage et contre l'alcoolisme. En 1872, elle sera arrêtée et condamnée pour | ||
avoir réussi à voter à l'élection présidentielle… Un droit qui sera attribué aux femmes en 1920 et dont elle n'aura malheureusement pas pu profiter, puisqu'elle est décédée en 1906<ref>Magazine "Les Rennais", numéro 37, mars-avril 2018</ref>. | avoir réussi à voter à l'élection présidentielle… Un droit qui sera attribué aux femmes en 1920 et dont elle n'aura malheureusement pas pu profiter, puisqu'elle est décédée en 1906<ref>Magazine "Les Rennais", numéro 37, mars-avril 2018</ref>. | ||
Version du 30 juillet 2018 à 11:12
La place Susan B. Anthony est un espace aménagé situé au croisement de l'avenue de Rochester et de la rue Parmentier qui s'intègre à la restructuration du quartier de Maurepas. Le lieu est ainsi dénommé par délibération du conseil municipal de Rennes en date du 20 mars 2017, et inauguré le 8 mars 2018 dans le cadre du 60ème anniversaire du partenariat Rennes/Rochester (USA)[1].
Cet espace rend hommage à Susan Brownell Anthony (1820-1906), militante féministe et abolitionniste américaine des droits civiques, qui joua un rôle central dans la lutte pour les droits civiques des femmes aux États-Unis.
Enfant précoce, elle se forge très rapidement l'idée que les femmes peuvent exercer des professions intellectuelles. Son premier poste d'enseignante, elle l'obtient à Rochester (ville actuellement jumelée avec Rennes[2]), avant de se consacrer entièrement à la lutte contre les inégalités, contre l'esclavage et contre l'alcoolisme. En 1872, elle sera arrêtée et condamnée pour avoir réussi à voter à l'élection présidentielle… Un droit qui sera attribué aux femmes en 1920 et dont elle n'aura malheureusement pas pu profiter, puisqu'elle est décédée en 1906[3].
Elle habita plus de quarante ans à Rochester et sa maison est aujourd'hui un musée. Trouver son nom à cet endroit de la ville, accolé à l'avenue de Rochester, n'est donc pas un hasard.
