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Jusqu'en 1931, la statue en bronze du maire [[Edgar Le Bastard]] à l'origine de la création du palais du Commerce, inaugurée le 14 juillet 1895 et tournée vers le Nord, ornait la place en son centre, avant qu'elle soit transférée sur la place Hoche, puis fondue par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.<ref> [[place Hoche]]</ref>
Jusqu'en 1931, la statue en bronze du maire [[Edgar Le Bastard]] à l'origine de la création du palais du Commerce, inaugurée le 14 juillet 1895 et tournée vers le Nord, ornait la place en son centre, avant qu'elle soit transférée sur la place Hoche, puis fondue par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.<ref> [[place Hoche]]</ref>


Le ''café de la Paix'' s'avance depuis la création du palais au rez-de-chaussée de l'aile ouest. C'est un haut-lieu de la vie rennaise depuis la fin du 19e siècle, notamment à l'occasion du  deuxième procès dans l'Affaire Dreyfus.<ref>[[Alfred Dreyfus]]</ref> Non loin se trouvait jusqu'au début du 21e siècle un pavillon de l'Office du tourisme.
Le ''café de la Paix'' s'avance depuis la création du palais au rez-de-chaussée de l'aile ouest. C'est un haut lieu de la vie rennaise depuis la fin du 19e siècle, notamment à l'occasion du  deuxième procès dans l'Affaire Dreyfus.<ref>[[Alfred Dreyfus]]</ref> Non loin se trouvait jusqu'au début du 21e siècle un pavillon de l'Office du tourisme.
   
   
Un tunnel en béton fut construit sur cette place par les Allemands en 1942 pour protéger leurs câbles.<ref>[[ Le tunnel allemand de la place de la République]] </ref> À l'aube du 4 août 1944, les mines allemandes détruisent le pont Jean-Jaurès (ex-pont de Berlin) en dégradant une partie de la voûte supportant la place, coupent le pont de Nemours, emportant toutes les fenêtres  et endommageant fortement les immeubles du quai Lamartine.<ref> [[Libération de Rennes]] </ref>  
Un tunnel en béton fut construit sur cette place par les Allemands en 1942 pour protéger leurs câbles.<ref>[[ Le tunnel allemand de la place de la République]] </ref> À l'aube du 4 août 1944, les mines allemandes détruisent le pont Jean-Jaurès (ex-pont de Berlin) en dégradant une partie de la voûte supportant la place, coupent le pont de Nemours, emportant toutes les fenêtres  et endommageant fortement les immeubles du quai Lamartine.<ref> [[Libération de Rennes]] </ref>  

Version du 31 octobre 2012 à 14:28

La place de la République est limitée par le quai Lamartine au nord et au sud par le palais du Commerce, construction entreprise à partir de 1890, sa partie ouest édifiée en 1911 et il est achevé en 1929. Sous la place le fleuve coule en souterrain prolongé, en 1962, jusqu'à la place de Bretagne et le pont de la Mission. Ayant remplacé la place de la Mairie dans cette fonction, cette place est le point central des transports publics, desservie par la station de métro République et lieu de passage pour de nombreuses lignes de bus. Jusqu'en 1952 le tramway passait à l'ouest et à l'est de la place pour des liaisons nord-sud.

Elle se situe sur l'axe principal nord-sud emprunté par les piétons entre les rues commerçantes plus au nord, avec la rue Le Bastard le centre de la Visitation et celles plus au sud avec notamment les Halles centrales, le centre commercial des Trois soleils et celui tout proche de Colombia. L'arcade centrale du palais avait même été traversée par une voie de circulation. La place est aussi sur l'axe routier est-ouest appelé "les quais" par les Rennais mais son accès aux véhicules à moteur, interdit jusq'en 1947 aux autos leur fut ouvert puis a été réservé aux seuls bus à la fin du 20e siècle. En bordure de la place, sur le quai Lamartine où passèrent les T.I.V. jusqu'au début des années cinquante, la circulation automobile se fait dans le sens est-ouest en zone de rencontre.

A gauche au fond, en 1892, la cale du Pré-Botté et la Vilaine non couverte à l'emplacement de la future place de la République - photo E. Maignen

La place de la République n'est pas vraiment la première place du secteur. Sa partie ouest correspond à l'ancienne cale de Nemours ou cale du Pré-Botté, aménagée entre 1840 et 1844.

La création de la place fut entreprise par la couverture de la Vilaine en 1912 et 1913 sous l'impulsion du maire Jean Janvier

En 1938, les jardins de la place de la République devant le Palais du commerce. Guide de Rennes. J. Larcher éditeur - 1939

Elle repose sur 65 arcs en béton armé et constitua un parterre devant le palais du Commerce, avec pelouses, massifs de fleurs et bancs ».

Le quai Lamartine et les nouveaux jardins en 1913; éd. A. Lamire - Rennes

L'année suivant l'achèvement, le 31 mai 1914 la place est honorée du passage du président Poincaré [1]

Un muret de pierre blanche surmonté de lampadaires en candélabre à trois branches entourait la place.

Au sud-est, la petite gare des bus de l'axe nord-sud, dans le prolongement du palais du Commerce, est située à peu près à l'emplacement de la Halle-aux-Toiles démolie à partir de 1923.

Jusqu'en 1931, la statue en bronze du maire Edgar Le Bastard à l'origine de la création du palais du Commerce, inaugurée le 14 juillet 1895 et tournée vers le Nord, ornait la place en son centre, avant qu'elle soit transférée sur la place Hoche, puis fondue par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.[2]

Le café de la Paix s'avance depuis la création du palais au rez-de-chaussée de l'aile ouest. C'est un haut lieu de la vie rennaise depuis la fin du 19e siècle, notamment à l'occasion du deuxième procès dans l'Affaire Dreyfus.[3] Non loin se trouvait jusqu'au début du 21e siècle un pavillon de l'Office du tourisme.

Un tunnel en béton fut construit sur cette place par les Allemands en 1942 pour protéger leurs câbles.[4] À l'aube du 4 août 1944, les mines allemandes détruisent le pont Jean-Jaurès (ex-pont de Berlin) en dégradant une partie de la voûte supportant la place, coupent le pont de Nemours, emportant toutes les fenêtres et endommageant fortement les immeubles du quai Lamartine.[5]

références