Pont de Nantes

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Le pont de Nantes est un pont ferroviaire des lignes Paris-Quimper et Paris-Brest avant qu'elles se séparent. Dans sa forme première, il date de leur construction au milieu du XIXe siècle, avant d'être reconstruit et élargit au siècle suivant pour satisfaire l'augmentation du trafic routier, seul subsistant son côté est tout en schiste pourpre. L'état primitif du pont est imaginable à partir de celui du pont de la rue Jules Verne plus à l'est par le boulevard de Guines. Avec la très ancienne rue de Nantes, il a été longtemps le lieu de sortie de Rennes pour toute la partie sud-ouest de la ville et pour toutes les destinations dans cette direction et même tout le sud de la Bretagne. Au fur et mesure de l'expansion de la ville, il a été utilisé quotidiennement par les Rennais, notamment ceux habitant au-delà de la limite symbolique et pratique que forment les voies ferrées ; le trafic des bus s'est accru en proportion, une des trois voies leur étant réservée dans chaque sens. Plus à l'est, à proximité de la gare, le pont de l'Alma lance - lui - son tablier de béton au-dessus des mêmes voies sans donner accès aussi aisément aux axes routiers qui débutent dans ce secteur. A l'un et l'autre, correspondent des connexions avec la rocade.

Le Pont de Nantes. C'est le premier pont construit pour le franchissement des voies ferrées. Il a été remplacé par un pont métallique pour lequel on ne dispose pas de photographie. C'est ce dernier pont qu'a remplacé le pont actuel. Carte postale de E. Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z1936
Le Pont de Nantes. Cliché similaire, mais édité par Dechelette. Coll. YRG et AmR 44Z1024
Carrefour Georges Nitsch : le pont de Nantes côté centre-ville vu du boulevard du Colombier ; en face le boulevard de Guines plus exigu que le boulevard du Colombier. Haut des anciens locaux des Établissements Logeais visible au-delà de la voie ferrée.
Le pont côté sud ou côté boulevard Georges Pompidou. Un TGV dont la tête doit voir la gare de Rennes plus à l'est, finit de passer à allure réduite. Immeubles du Colombier à l'arrière.

Le pont marque de son emprise et donne son importance au carrefour Georges Nitsch qui le jouxte immédiatement en venant du centre-ville, en particulier par le boulevard de la Tour d'Auvergne, mais aussi du boulevard du Colombier et du boulevard de Guines qui longent les voies l'un et l'autre respectivement à l'est et à l'ouest. De l'autre côté, extérieur, le boulevard Georges Pompidou prend à lui seul le relai du trafic de ces boulevards ; pendant que dans l'autre sens, la rue de Nantes permet l'accès au centre et le passage sous l'autre arche, bien que pour les usagers, il semble que ce soit toujours le boulevard Pompidou tel qu'ils l'ont emprunté trois à quatre cents mètres avant [1].

Le pont opposant ces massifs piliers de béton, des vitesses excessives dans le virage sont à l'origine d'accidents pour les véhicules souhaitant passer du boulevard de la Tour d'Auvergne à celui de Georges Pompidou [2].


Histoire

Le pont a subi les bombardements des alliés de la France en 1943 avec le secteur des rues Ange-Blaise et Ginguené. D'après le plan qui en a été dressé, deux bombes au moins seraient tombées à l'angle de la rue Lobineau au point où existait la maison de perception de l'octroi.


Notes et références

  1. Pour le dire autrement, le boulevard Georges Pompidou a des voies montantes et descendantes dans la moitié opposée en centre-ville, mais n'a - administrativement - à l'approche du pont, que les voies montantes.
  2. Voir le descriptif du carrefour Georges Nitsch pour le détail de cette fâcheuse difficulté de circulation.


Sur la carte

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