« Promenade Madeleine Desroseaux » : différence entre les versions

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La '''promenade Madeleine Desroseaux''' est une promenade qui longe la [[Vilaine]], à Rennes, dans le quartier Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte. Elle a été dénommée par délibération du conseil municipal du 16 février [[2008]].
La '''promenade Madeleine Desroseaux''' est une promenade qui longe la [[Vilaine]], à [[Rennes]], dans le [[Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]]. Elle a été dénommée par délibération du conseil municipal du 16 février [[2008]].


Sa dénomination rappelle :
Sa dénomination rappelle :
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== Madeleine Desroseaux ==  
== Madeleine Desroseaux ==  


Poétesse et romancière
'''Poétesse et romancière'''


(9 Septembre 1873, Rennes - 3 mai 1939, Lorient)
'''(9 Septembre 1873, Rennes - 3 mai 1939, Lorient)'''


Née Florentine Monier, d'un père négociant rue Basse (actuelle [[rue de Dinan]]) à Rennes, elle publie très tôt des poèmes dans la presse locale sous le pseudonyme de Madeleine Desroseaux.
Née Florentine Monier, d'un père négociant rue Basse (actuelle [[rue de Dinan]]) à Rennes, elle publie très tôt des poèmes dans la presse locale sous le pseudonyme de Madeleine Desroseaux.
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En novembre 1897, André Degoul, dit Renan Saïd, se fait connaître en s'opposant avec détermination au contre-amiral Reveillere qui souhaite, dans un grand élan patriotique, faire don à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, du grand Menhir de Locmariaquer, le célèbre Men-er-Hroec'h. L'émotion suscitée par cette décision est considérable et la population se mobilise contre le projet.
En novembre 1897, André Degoul, dit Renan Saïd, se fait connaître en s'opposant avec détermination au contre-amiral Reveillere qui souhaite, dans un grand élan patriotique, faire don à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, du grand Menhir de Locmariaquer, le célèbre Men-er-Hroec'h. L'émotion suscitée par cette décision est considérable et la population se mobilise contre le projet.


Les époux Degoul réagissent aussi quand à Rennes, la République souhaite célébrer l'union de la Bretagne et de la France en édifiant un monument. Projet intéressant, mais hélas le statuaire [[Jean Boucher]] choisit de représenter la Bretagne à genoux devant la France. Les Degoul dénoncent que la Bretagne ne s'est jamais agenouillée devant personne, pas même devant un roi de France. Ils diront "Que l'on fête la Bretagne à Rennes soit, mais qu'on la fête debout". Le monument, inauguré le 29 Octobre 1911, sera dynamité en 1932.<ref>[[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute]]</ref>
Les époux Degoul réagissent aussi quand à [[Rennes]], la République souhaite célébrer l'union de la Bretagne et de la France en édifiant un monument. Projet intéressant, mais hélas le statuaire [[Jean Boucher]] choisit de représenter la Bretagne à genoux devant la France. Les Degoul dénoncent que la Bretagne ne s'est jamais agenouillée devant personne, pas même devant un roi de France. Ils diront "Que l'on fête la Bretagne à Rennes soit, mais qu'on la fête debout". Le monument, inauguré le 29 Octobre 1911, sera dynamité en 1932.<ref>[[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute]]</ref>


Le couple André et Florentine Degoul sera récompensé le 6  
Le couple André et Florentine Degoul sera récompensé le 6 juillet 1913, par [[Raymond Poincaré]], Président de la République, pour l'ensemble de ses publications. La déclaration de guerre porte un coup roide au "Clocher Breton". La défense de la patrie est l'engagement premier des Bretons.
juillet 1913, par [[Raymond Poincaré]], Président de la République, pour l'ensemble de ses publications. La déclaration de guerre porte un coup roide au "Clocher Breton". La défense de la patrie est l'engagement premier des Bretons.


Après la guerre 1914-1918, Madeleine Desroseaux publie ses œuvres où elle décrit la Bretagne qu'elle aime et qu'elle veut faire aimer. Dans ''Les Heures bretonnes'', ouvrage couronné par l'Académie française en 1931, elle exalte avec sensibilité les humbles chapelles et les clochers bretons, mais aussi, l'intimité des cimetières.
Après la guerre 1914-1918, Madeleine Desroseaux publie ses œuvres où elle décrit la Bretagne qu'elle aime et qu'elle veut faire aimer. Dans ''Les Heures bretonnes'', ouvrage couronné par l'Académie française en 1931, elle exalte avec sensibilité les humbles chapelles et les clochers bretons, mais aussi, l'intimité des cimetières.
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André Degoul entreprend alors une série de conférences sur la Bretagne et devient Barde sous le nom de An Hader (le semeur). Il est Président du comité des fêtes de Lorient qui organise le centenaire d'Auguste Brizeux. En 1911, André Degoul, à la suite  d'un désaccord au sein de L'Union régionaliste, rejoint des dissidents qui fondent la Fédération régionaliste de Bretagne, aux côtés de Maurice Duhamel, Emile Masson, [[Camille Le Mercier d'Erm]], François Vallée, François Taldir-Jaffrenou… Il est alors secrétaire de la commission "littérature bretonne de langue française". En 1933, il est nommé conservateur de la Bibliothèque municipale de Lorient. Il est président de la section lorientaise des Hospitaliers Sauveteurs Bretons.
André Degoul entreprend alors une série de conférences sur la Bretagne et devient Barde sous le nom de An Hader (le semeur). Il est Président du comité des fêtes de Lorient qui organise le centenaire d'Auguste Brizeux. En 1911, André Degoul, à la suite  d'un désaccord au sein de L'Union régionaliste, rejoint des dissidents qui fondent la Fédération régionaliste de Bretagne, aux côtés de Maurice Duhamel, Emile Masson, [[Camille Le Mercier d'Erm]], François Vallée, François Taldir-Jaffrenou… Il est alors secrétaire de la commission "littérature bretonne de langue française". En 1933, il est nommé conservateur de la Bibliothèque municipale de Lorient. Il est président de la section lorientaise des Hospitaliers Sauveteurs Bretons.


Après la mort de sa femme en 1939, il se retire chez un de ses fils à Luçon, où il décède en 1946.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>
Après la mort de sa femme en 1939, il se retire chez un de ses fils à Luçon, où il '''décède en 1946'''.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>


==Liens internes==  
==Liens internes==  
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* [[rue Charles le Goffic]]
* [[rue Charles le Goffic]]


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== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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