« Promenade Marie Laurencin » : différence entre les versions

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* [https://www.musement.com/fr/paris/musee-de-l-orangerie-v/?version=t&gclid=CjwKCAiAy9jyBRA6EiwAeclQhM5X1qOY42s3u3nRL3wtshzsoWbZVYaTyEZ-VcNS5qNYPz1yn7tU9hoCduMQAvD_BwE&gclsrc=aw.ds Oeuvres de Marie Laurencin]
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== Note et références ==  
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Version du 25 mars 2020 à 18:47

Marie Laurencin en1949[1].

La promenade Marie Laurencin se situe dans le Quartier 10 : Villejean - Beauregard entre la rue Robert Duvivier et le tronçon Nord de l'avenue Germaine Dulac. Ce cheminement doux fut dénommé par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 18 mars 2013[2].

Cette voie rend hommage à Marie Laurencin, peintre et graveur (1883 - 1956)[3].

Qui est Marie Lanrencin?

Marie Laurencin Peintre – Graveur (1883 - 1956)

Marie, Mélanie Laurencin est née le 31 octobre 1883, à Paris (10ème), où sa mère Mélanie, Pauline Laurencin est employée brodeuse, fille naturelle d'un député qui ne l'a pas reconnue, mais qui participe financièrement.

En 1901, elle obtient son baccalauréat et s’inscrit à l’Ecole de Sèvres pour devenir peintre sur porcelaine. Elle prend également des cours de dessin et de gravure. En 1902, elle suit des cours à l’Académie Humbert où elle rencontre notamment Francis Picabia et Georges Braque. Ce dernier l’introduit auprès du groupe d’artistes et de poètes du Bateau-Lavoir.

En 1907, elle expose pour la première fois au salon des Indépendants, en compagnie d’autres artistes comme Picasso, Derain, Le Douanier Rousseau... Cette même année Picasso lui présente Guillaume Apollinaire, dont elle sera la compagne et la muse.

Elle participera à la revue 391 de Picabia, nouera des liens profonds et féconds avec de nombreux écrivains dont elle illustre les œuvres (Gide, Valery, Giraudoux, Cocteau), deviendra portraitiste officielle du milieu mondain féminin (Nicole Groult - mère de Benoîte et Flora Groult, Coco Chanel...).

Durant l'entre-deux guerres, elle retrouve tout le milieu artistique, aussi bien en rance qu'en Allemagne. Marie Laurencin est prise entre deux courants artistiques le fauvisme et le cubisme. Toutefois, elle impose un style moderne propre dans ses peintures : portraits, autoportraits, groupes de personnages, natures mortes et bouquets de fleurs. Son style repose sur un jeu de couleurs fluides et suaves, une simplification croissante de la composition, une prédilection pour des formes allongées et gracieuses.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, elle continue à côtoyer les artistes et se comporte comme de nombreux "bons Français" tout en condamnant les persécutions Nazis. Arrêtée à la Libération durant une dizaine de jours, puis libérée, car aucune charge n'est retenue contre elle. Son est même ensuite associé à un mouvement national de prisonniers de guerre et déportés qui récolte des font pour l'édition d'un guide destiné aux déportés, aux soldats libérés et au veuves de guerre.

En 1954, elle adopte la fille de son ancienne femme de ménage devenue sa gouvernante. Elle lui lègue tous ses biens et désigne la Fondation des orphelins d'Auteuil comme ayants droits. Marie Laurencin décède le 8 juin 1956, à Paris (7ème), à l'âge de 72 ans et elle est inhumée au cimetière du Père Lachaise non loin de son grand ami Apollinaire.

Aujourd’hui on retrouve l’œuvre de Marie Laurencin essentiellement au musée de l’Orangerie à Paris, dans les collections des musées de Birmingham et d’Alabama, mais surtout à Tokyo (où un musée Marie Laurencin rassemble un grand nombre d’oeuvres, de manuscrits et d’archives personnelles).

Peintre mais pas que

Parallèlement à la peinture, Marie Laurencin développe toutes ses fibres artistiques, elle écrit des poèmes, crée des papiers peints. Elle essaie de conjuguer peinture, musique et danse. Elle conçoit des rideaux de scènes, réalise une oeuvre graphique (gravures, gravures sur bois), ainsi que des costumes et des décors pour le théâtre : le ballet « les biches » de Poulenc (1924), puis pour l'Opéra Comique, la Comédie Française, les Ballets de Roland Petit au Théâtre des Champs Élysées.

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Note et références

  1. Wikipédia
  2. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  3. à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique