« Réfugiés espagnols à Rennes » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 13 : Ligne 13 :
Mais à Rennes, en septembre 1939,  la guerre déclarée, ce sont d’autres réfugiés qui arrivent,  des gens du Nord craignant une attaque allemande et la radio nationale se replie sur Rennes <ref>[[Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes]]</ref>  et on constate, le 24 septembre, le départ de 1400 réfugiés espagnols  par train spécial à destination de Perpignan, où d’autres camps les attendent.
Mais à Rennes, en septembre 1939,  la guerre déclarée, ce sont d’autres réfugiés qui arrivent,  des gens du Nord craignant une attaque allemande et la radio nationale se replie sur Rennes <ref>[[Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes]]</ref>  et on constate, le 24 septembre, le départ de 1400 réfugiés espagnols  par train spécial à destination de Perpignan, où d’autres camps les attendent.


Pendant la guerre, des réfugiés espagnols resteront en Bretagne.  Les ouvriers spécialisés espagnols sont triés sur le volet dans les  camps pour servir de main d’œuvre de remplacement (plus d’une centaine à l’arsenal de Rennes comme bourreliers et cordonniers, bien payés, qui firent venir femmes et enfants ; d’autres sont placés chez des particuliers, d’autres encore construisent l'extension de l' aérodrome de Rennes Saint Jacques  ou sont dans les Travaux publics. On compte aussi 170 travailleurs libres à Rennes en 1939.. De plus, avec la victoire finale du franquisme en Espagne, 567 personnes (1939) refusent de partir. Et, à partir de février 1940, les Espagnols deviennent des réfugiés politiques et non plus de simples étrangers.  Pour rester, il  leur faut travailler et une commission française est créée pour constituer les compagnies de travailleurs (200 à Rennes en 1939) car la grande majorité des réfugiés sont des manuels, ouvriers, artisans et agriculteurs. Certains, forts d'une expérience acquise dans leur pays, s'engageront dans la résistance, parfois jusqu'à donner leur vie, tels ceux qui se trouvèrent aux côtés  en [[ Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés]].  La Gestapo fit des rafles :au 91 [[boulevard Jacques Cartier]],[[ rue Saint-Malo]], autour de la [[place Sainte-Anne]] et au café Susana. 85 Espagnols  auront été déportés de Bretagne  vers les sinistres camps nazis.<ref> ''La vie des émigrés espagnols de 1937 à 1960 en Ille-et-Vilaine''.  I. Guépin Observatoire des Migrations en Bretagne.ODRIS</ref>  
Pendant la guerre, des réfugiés espagnols resteront en Bretagne.  Les ouvriers spécialisés espagnols sont triés sur le volet dans les  camps pour servir de main d’œuvre de remplacement (plus d’une centaine à l’arsenal de Rennes comme bourreliers et cordonniers, bien payés, qui firent venir femmes et enfants ; d’autres sont placés chez des particuliers, d’autres encore construisent l'extension de l' aérodrome de Rennes Saint Jacques  ou sont dans les Travaux publics. On compte aussi 170 travailleurs libres à Rennes en 1939.. De plus, avec la victoire finale du franquisme en Espagne, 567 personnes (1939) refusent de partir. Et, à partir de février 1940, les Espagnols deviennent des réfugiés politiques et non plus de simples étrangers.  Pour rester, il  leur faut travailler et une commission française est créée pour constituer les compagnies de travailleurs (200 à Rennes en 1939) car la grande majorité des réfugiés sont des manuels, ouvriers, artisans et agriculteurs. Certains, forts d'une expérience acquise dans leur pays, s'engageront dans la résistance, parfois jusqu'à donner leur vie, tels ceux qui se trouvèrent aux côtés  en [[ Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés]]. Les guérilleros, conduits à Rennes par leur capitaine Pedro Flores, <ref>[[Square Pedro Florès]]</ref> sont intégrés dans des organisations françaises de résistance, les F.F.I – F.T.P La Gestapo fit des rafles :au 91 [[boulevard Jacques Cartier]],[[ rue Saint-Malo]], autour de la [[place Sainte-Anne]] et au café Susana. 85 Espagnols  auront été déportés de Bretagne  vers les sinistres camps nazis.<ref> ''La vie des émigrés espagnols de 1937 à 1960 en Ille-et-Vilaine''.  I. Guépin Observatoire des Migrations en Bretagne.ODRIS</ref> .
===références===
===références===
24 043

modifications