Rennes

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Vestige des fortifications et architecture contemporaine de Rennes.
Rennes vue de 14 km d'altitude
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Rennes Wikipedia-logo-v2.svg est la commune chef-lieu de la Région Bretagne et de l’Ille-et-Vilaine. Avec Nantes, elle est l'une des capitales historiques du duché de Bretagne. Elle est la capitale administrative d'une région Bretagne à quatre départements. Elle se situe à l’est de la Bretagne à la confluence de l’Ille et de la Vilaine.

Au 1er janvier 2014, la population légale de Rennes, chiffres en vigueur au Ier janvier 2017, est de 213 454 habitants ( +0,98% sur un an en population municipale. Elle était de 206 604 en 2009, soit un accroissement de 0,7% par an) et de 217 309 en 2013 en population totale, incluant les comptés à part. Rennes est la principale commune de Rennes Métropole qui comprend 43 communes et 432 885 habitants au 1er janvier 2014, tandis que l'aire urbaine de Rennes s'étend sur 190 communes avec 710 000 habitants. Rennes est aussi la 10e aire métropolitaine de France.

Voir Rennes en chiffres.

Situation

Excentrée au niveau national et européen, Rennes l'est aussi au niveau régional. Située à moins de 50 km de la limite orientale de la Bretagne à La Gravelle, Rennes se situe à plus de 250 km de l'île d’Ouessant. En distance orthodromique, elle est ainsi plus proche de Tours (194 km) que de Brest (210 km) et plus proche de Caen (154 km) que de Quimper (180 km). Éloignée de toute frontière terrestre, la ville n'est cependant qu'à 120 km de l'île Anglo-Normande de Jersey.

Rennes est la seule ville bretonne de plus de 25 000 habitants qui ne soit pas située en bord de mer ou d'estuaire. Elle est plus proche des côtes de la Manche (64 km) que de celles de l’océan Atlantique (90 km).

Selon une étude du cabinet d'expertise PwC publiée en décembre 2015, faite en se basant sur trois grands critères qui sont le potentiel et la connexion au monde, la qualité et le cadre de vie et enfin le capital économique des villes, Rennes est classée en 9e position des villes les plus attractives de France, derrière Lyon, Paris, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Nantes, Grenoble. Elle offre une qualité indéniable en termes d’environnement, d’accessibilité à la santé et de vie de la cité, mais elle ne tient pas la concurrence par son capital économique qui ne présenterait qu’une faible attractivité économique.

La ville de Rennes arrive en tête des agglomérations de 200 000 à 500 000 habitants les plus favorables pour entreprendre, devant Montpellier et Grenoble[1]. "Rennes sait faire du neuf avec du vieux". A commencer par le nouveau centre névralgique de son écosystème. Le Mabilay cet impressionnant navire de béton de 16 000 mètres carrés de bureaux situé en centre-ville, s'est, étonnamment, mué en QG de la French Tech Rennes.

Rennes a été élue capitale de la biodiversité 2016 parmi 72 collectivités candidates.

Elle est la 6e des villes les plus vertes de France en 2017, et est classée première, en matière d'actions en faveur d’un entretien plus écologique des espaces verts et par une politique efficace de gestion des déchets verts sur le périmètre de sa commune.(Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2017)


Le classement 2016 mondial des villes préférées par les étudiants accueillis grâce au programme Erasmus donne en tête Lisbonne, suivie en Europe de Vilnius (4e), Porto (6e), Budapest (8e), Prague (9e) et Ratisbonne (10e). Selon la revue l'Etudiant, à son palmarès 2015/2016 Rennes est classée 5e ville étudiante sur 41 villes, derrière Toulouse, Grenoble, Montpellier et Bordeaux.

Le palmarès 2016/2017 des villes étudiantes de la revue L'Étudiant classe Rennes en 2e position, derrière Grenoble, ex-æquo avec Toulouse, suivies de près par Lyon et Nantes (Rennes est classée 1re pour la formation et la vie étudiante, 6e pour l'emploi, mais, paradoxalement, 15e pour l'attractivité et 23e pour le cadre de vie). L'enquête souligne une université prestigieuse dans toutes les filières, plus de 65 000 étudiants essaimés dans toute l’agglomération, et note que Rennes est la capitale universitaire du grand Ouest.

Le classement 2017 de l'Express des villes où il fait bon vivre et travailler, situe Rennes en 3e position sur 97 pour le travail (derrière Nantes et Lyon) et 7e pour la qualité de vie (notamment derrière Angers, 1er et Quimper, 2e).

– La ville est aussi le bon choix en termes de débouchés : le chômage y sévit moins qu’ailleurs et le nombre d’emplois de son bassin économique a connu une croissance à deux chiffres durant la dernière décennie.

– Des déplacements faciles en transports en commun, des logements en nombre et peu onéreux, une vie culturelle et festive intense, Rennes a toutes les qualités de la grande ville universitaire.

Pour la qualité de vie D'après une étude menée par la commission européenne, Rennes est la ville française la mieux placée par ses habitants. Rennes se classe 28e sur 80 au niveau européen, ce qui relativise son « titre » national. C’est Zürich, en Suisse, qui remporte le plus de suffrages devant la capitale norvégienne Oslo et Belfast, en Irlande du Nord. Bordeaux (33e) et Strasbourg (40e) sont également bien classées. D’après cette enquête de l’Express, la ville idéale doit proposer un véritable marché de l’emploi, une vie culturelle riche, des établissements et universitaires médicaux réputés, un centre-ville animé, tout en pouvant se loger sans se ruiner ! Et si la ville est bien reliée à Paris, c’est encore mieux !

Et c’est la ville de Rennes qui remplit le plus grand nombre de critères puisqu’elle est non seulement la 3e meilleure ville où travailler, mais également la 7e ville pour la qualité de vie.

La France a 14 villes dans le classement d’Uniplaces et parmi celles-ci Rennes est classée 3e. En effet au classement mondial Paris pointe à la 36e place, suivie de Strasbourg (53e), Rennes (73e), Toulouse (75e), Lyon (89e), Lille (92e), Montpellier (103e), Bordeaux (155e), Nice (177e), Nantes (178e).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Vers le IIe siècle av. J.-C., la ville aurait été fondée par la tribu des Riedones qui choisit le site du confluent de l'Ille et de la Vilaine pour capitale, et prend le nom de Condate (ce qui signifie « confluent » en gaulois). D'autres sources, plus récentes, mettent en doute les interprétations passées, et indiquent une fondation au Ier siècle, sur la butte au-dessus du confluent (actuel emplacement de la Cathédrale Saint-Pierre)[2].

Durant la pax romana, la ville, chef-lieu des Redones et garnison militaire, se développe jusqu'à occuper un territoire de 80 à 100 hectares[3]. Vers le IIIe siècle, des remparts sont érigés pour protéger la ville, dans une emprise considérablement réduite ({{safesubst:#invoke:Unité|unite}}), des attaques barbares, fréquentes à cette époque. La ville évangélisée dès la fin du Ier siècle reçoit son premier évêque vers 358.

Moyen Âge

Rennes devient au IXe siècle une ville d'importance dans le nouveau royaume de Bretagne.

Erispoë, fils de Nominoë, inflige en août 851 une défaite cuisante à Charles le Chauve lors de la bataille de Jengland. Ce dernier, par le traité d'Angers, reconnaît Erispoë comme roi de Bretagne, cette dernière étant dans le même temps augmentée des comtés de Rennes et de Nantes ainsi que du pays de Retz. Rennes passe ainsi du statut de ville franque mineure et excentrée à celui de l'une des principales villes du nouveau royaume de Bretagne[4],[Note 1].

Rennes fut le refuge d'Anne de Bretagne au XVe siècle.

La ville, comprise dans les marches de Bretagne, est progressivement intégrée au duché de Bretagne et devient rapidement une ville ducale. Au XVe siècle, Rennes consolide l'enceinte primitive gallo-romaine. Dans ce même siècle, deux enceintes successives agrandiront la ville.

Toujours au XVe siècle, Rennes fut le refuge d'Anne de Bretagne, héritière du duc François II de Bretagne. Alors en très mauvaise posture, elle se réfugia à Rennes où elle fut couronnée duchesse de Bretagne dans la cathédrale Saint-Pierre le 10 février 1489[5].

 

Époque moderne

Au XVIe siècle, après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France en 1532 par l'édit de Vannes, la ville devient le siège du Parlement de Bretagne, et donc capitale provinciale. Les fortifications élevées contre les Français et les Anglais deviennent inutiles et sont lentement démantelées jusqu'au début du XXe siècle.

Le 13 mars 1589, la Journée des barricades vit le triomphe des ligueurs.

En 1720, un incendie détruit les trois quarts de la ville. La reconstruction sera l'occasion de repenser la ville selon l'urbanisme et l'esthétisme du XVIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, la ville sera également impliquée dans le commerce triangulaire[réf. souhaitée].

La journée des bricoles (26 et 27 janvier 1789) est considérée comme étant un événement préalable à la Révolution française.

En 1806, l'Amiral de Villeneuve de retour de la bataille de Trafalgar séjourna quelques jours rue des Foulons (au 21, de nos jours rue Le Bastard). Il y trouva la mort le 22 avril. Il s'y serait suicidé mais un doute persiste sur un possible assassinat[6].

Époque contemporaine

L'avenue Janvier au début du XXe siècle, conduisant de la gare au jardin Saint-George (vu de ce dernier).

En 1857, l'arrivée du chemin de fer au sud de la ville permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville. En 1899, la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes dans l'actuel lycée Émile-Zola.

Le 7 août 1932, un attentat détruit le monument, niché dans la façade de la mairie, symbolisant l’union de la Bretagne à la France. L'attentat est revendiqué par une organisation indépendantiste, Gwenn ha Du (blanc et noir, soit les couleurs du drapeau breton). Pour ce petit groupe de clandestins, la statue de Jean Boucher est considérée comme le « monument de la honte nationale » depuis son inauguration en 1911. Ils n'acceptent pas l'attitude jugée humiliante de la duchesse Anne de Bretagne agenouillée devant Charles VIII, roi de France[7]. La statue ne sera jamais reconstruite.

Voir l'article sur la libération de Rennes
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée à partir du 18 juin 1940 par l'armée allemande. Elle subit de nombreux bombardements dont celui du 8 mars 1943, lorsque l’aviation anglo-américaine pilonne la ville d’une hauteur de 6000 tuant près de 300 personnes[8], puis du 8 mai, qui sera particulièrement exploité par la propagande[9]. Le 8 juin 1944, les Martin B-26 Marauder Wikipedia-logo-v2.svg pilonnent la gare de triage utilisée par la 17e Panzerdivision Wikipedia-logo-v2.svg. Le 9 juin, la Royal Air Force Wikipedia-logo-v2.svg vise des cibles stratégiques allemandes, remplacée trois jours plus tard par les Boeing B-17 Flying Fortress. Le bilan des bombardements s’élève à 655 victimes[10]. Rennes est libérée le 4 août 1944 par les troupes du général George Patton.

À partir des années 1950, la ville connaît un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle comme l'usine Citroën implantée au sud de la ville, qui compta jusqu'à 13000 salariés dans les années 1970.

Profitant de sa position de capitale régionale, la ville est actuellement reconnue pour être une ville jeune, dynamique, festive avec de nombreux événements sportifs et culturels ayant lieu toute l'année. Les activités de pointe dans les télécommunications, les réseaux, l'image et les transmissions, la réalité augmentée, sont également très présentes dans la ville.

Symboles de la ville

Logotypes

Modèle:Blason-ville

Drapeaux

Drapeau courant de la ville de Rennes.

La plus ancienne mention connue d'un drapeau rennais (début XVIe siècle) montre l'écu municipal (palé d'argent et de sable de six pièces, au chef d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine de sable) sur un fond jaune bistre[11]. Plus récemment, diverses variantes ont été utilisées, tant par la municipalité que d'autres organismes rennais. Le dessin ci-contre est le plus courant. Certains pensent que Morvan Marchal s'en est inspiré pour créer le Gwenn-ha-du. Un autre dessin est utilisé par le Bleuñ-Brug du Finistère et semble provenir de la marque du Cercle celtique de Rennes. Une version qui présente l'écu basculé a été reprise par le bagad de Vern-sur-Seiche.

Un drapeau blanc semé d'hermines noires avec les armoiries de la ville au centre a été utilisé sur la mairie de Rennes à l’époque contemporaine[12].

 

Devises

  • Devise moderne de la ville et de la métropole : « Vivre en intelligence ». Pierre-Yves Heurtin, historien et ancien adjoint au maire, explique cette devise par la laïcité qui est

«  »

— • licence

[13].

  • « À ma vie »
  • « {{#invoke:Langue|langue}} » (Sans tache), allusive au chef d’hermine.
  • « {{#invoke:Langue|langue}} » (La ville de Rennes brûlée, renaissante), allusive à l’incendie de 1720 qui dévasta la ville.

Géographie

Quartiers

La ville de Rennes est divisée en douze quartiers administratifs :

  1. Centre,
  2. Thabor - Saint Hélier - Alphonse Guérin,
  3. Bourg-l’Evesque - La Touche - Moulin du Comte,
  4. Saint-Martin,
  5. Maurepas - Bellangerais,
  6. Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu,
  7. Francisco Ferrer - Landry - Poterie,
  8. Sud-Gare,
  9. Cleunay - Arsenal - Redon,
  10. Villejean - Beauregard,
  11. Le Blosne,
  12. Bréquigny,

Bibliographie

  • La population des quartiers rennais d'après les RGP de 1962 68 75 et 82 - Évolution démographique et mobilité résidentielle dans les communes du district, Agence pour l'urbanisme et le développement intercommunal de l'agglomération rennaise, Université Paris X - Nanterre, Simone Noël, septembre 1984. Usuel 304.6 REN aux Champs Libres.
  1. Le classement 2016 L'Entreprise - L'Expansion et Ellisphere
  2. Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR, p. 21-22
  3. Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR, p. 43-44
  4. André Chédeville, De la cité à la ville, in Histoire de Rennes, PUR, p. 54.
  5. {{#invoke:Biblio|lienWeb}}
  6. http://www.histoire-empire.org/marine/la_mort_de_villeneuve.htm
  7. http://www.jean-boucher.org/?d=monuments&p=union_bretagne
  8. Il y a 60 ans... Le bombardement de 1943
  9. Le Gall, Erwan, « Vichy et le bombardement de Rennes », En Envor, consulté le 5 août 2013.
  10. Une petite histoire de la Place Saint-Germain de Rennes
  11. Divi Kervella, Mikael Bodlore-Penlaez, Guide des drapeaux bretons et celtes, Fouenant, Éditions Yoran Embanner, 2008, p. 118, {{#invoke:Biblio|ISBN}}.
  12. Drapeaux de Rennes
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