Rennes Métropole

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Rennes Métropole est une communauté d'agglomérations, comptant au 1er janvier 2016 43 communes, et 426 502 habitants (population légale au 1er janvier 2013, prise en compte au 1er janvier 2016) soit 438 526 en population totale.

L'hôtel de Rennes Métropole se situe entre le boulevard Georges Clémenceau et l'boulevard de l'Yser, le long de l'avenue Henri Fréville. Le président de Rennes Métropole est actuellement Emmanuel Couet, il succède à l'ancien maire de Rennes Daniel Delaveau.

Cinq communes étaient entrées dans la métropole le 1er janvier 2014 : Bécherel, La Chapelle-Chaussée, Langan, Miniac-sous-Bécherel, Romillé. 41% des habitants du département vivent dans la métropole rennaise.[1]

Rennes Métropole compte 122 élus, les conseillers communautaires, qui sont des conseillers municipaux de chacune des 43 communes de la communauté. Le conseil comprend un président, 30 vice-présidents et 91 conseillers représentant les 43 communes.

Une des 15 métropoles françaises

Le territoire de Rennes Métropole, intermédiaire entre le territoire communal de la ville de Rennes et l'ensemble de l'aire urbaine

Le 19 décembre 2013, les députés adoptent le statut des métropoles qui joueront un rôle en matière de développement économique, d'innovation, de transition énergétique et de politique de la ville, seront les villes ou intercommunalités de 400 000 habitants.

Selon la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (loi Mapam), promulguée le 27 janvier 2014, " La métropole est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre regroupant plusieurs communes d’un seul tenant et sans enclave au sein d’un espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d’en améliorer la cohésion et la compétitivité et de concourir à un développement durable et solidaire du territoire régional. Elle valorise les fonctions économiques métropolitaines, ses réseaux de transport et ses ressources universitaires, de recherche et d’innovation, dans un esprit de coopération régionale et interrégionale et avec le souci d’un développement territorial équilibré. "

Selon l’article L5217-1 du code général des collectivités territoriales, une métropole est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe plusieurs communes "d’un seul tenant et sans enclave" qui s’associent au sein d’"un espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d’en améliorer la compétitivité et la cohésion".

La métropole a pour objectif de valoriser les fonctions économiques métropolitaines et ses réseaux de transport et de développer les ressources universitaires, de recherche et d'innovation. Elle assure également la promotion internationale du territoire.

Constitué sur la base du volontariat, le statut de métropole est accessible aux ensembles de plus de 400 000 habitants dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants.


Les métropoles de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Grenoble, Rennes , Rouen ont été automatiquement créées le 1er janvier 2015. Elles rejoignent Nice, qui a déjà le statut de métropole. La métropole de Lyon, nouvelle collectivité territoriale, verra le jour à la même date, tandis que celles de Paris et Marseille - qui seront des établissements publics de coopération intercommunale – naîtront le 1er janvier 2016. Les agglomérations de Brest et Montpellier, avec des dérogations pour les seuils de population, ont été intégrées ainsi que Nancy au 1er juillet 2016.


Compétences

Rennes Métropole intervient jusqu'à présent dans les champs suivants :

  • équipements culturels (Les Champs Libres, projet de centre des congrès) et sportifs,
  • voiries et parcs de stationnement d’intérêt communautaire,
  • collecte des déchets ménagers, la collecte sélective et les déchèteries, traitement et élimination des déchets à travers notamment l'usine d'incinération des ordures ménagères de Villejean-Beauregard,
  • établissement et exploitation d'infrastructures et de réseaux de communication électroniques d'intérêt communautaire,
  • transports collectifs (schémas directeurs des transports et gestion du Métro, du réseau de bus Star et du Vélostar),
  • accueil des gens du voyage,
  • urbanisme et aménagement (Programme local d'habitat).

Rennes Métropole intervient également dans le développement économique, comme compétence partagée avec les communes.


Population

En 2010, date du recensement retenu au 1er janvier 2013, Rennes Métropole comptait 402 628 habitants (sans les habitants comptés à part), répartis dans les 38 communes de l'agglomération. Rennes Métropole enregistrait la 3e plus forte progression démographique nationale depuis 2000[2]. 60 % de la population a moins de 40 ans.


Géographie

Rennes Métropole s'étend sur 63 959 hectares, 19 % du territoire était urbanisé en 2004. Depuis 1982, la tache urbaine des communes périphériques a quasiment doublé[3].

42 communes au 1/01/2014

Le contrat de métropole a été signé officiellement le mardi 10 novembre 2015 à l’Hôtel de Rennes Métropole en présence de Patrick Strzoda, préfet d’Ille-et-Vilaine et de la Région, Pierrick Massiot, président de la Région Bretagne, Jean-Luc Chenut, président du Conseil départemental. Il comporte cinq objectifs:

  • Renforcer l'attractivité internationale et conforter les fonctions métropolitaines par les projets "enseignement supérieur et recherche", les projets numériques, notamment ceux autour de La French Tech Rennes Saint-Malo et son bâtiment-totem le Mabilay, et les équipements métropolitains tels que le conservatoire à rayonnement régional.
  • Améliorer l'accessibilité du territoire et la mobilité du quotidien, notamment avec l'arrivée de la LGV en 2017, la réalisation du Pôle d'échange multimodal de la gare de Rennes et la construction de la deuxième ligne de métro.
  • Améliorer le cadre de vie des habitants avec la mise en œuvre du nouveau contrat de ville et un nouveau Programme de renouvellement urbain, et des opérations concourant à la transition énergétique du territoire (réhabilitation énergétique du parc de logement social, plateforme de rénovation de l'habitat privé, etc.).
  • Lutter contre la pauvreté et promouvoir l'inclusion dans le cadre du Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi.
  • Soutenir le renouvellement industriel de la filière automobile, notamment en accompagnant la réindustrialisation du site de la Janais et la plateforme Excelcar.

Économie

3e au PIB des grandes agglomérations françaises

L'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), en partenariat avec la Caisse d'épargne, a publié en janvier 2012 une étude de décembre 2011, évaluant le PIB des principales agglomérations françaises, alors que l'Insee ne donne que celui des régions et des départements.

Sans surprise, Paris arrive en tête du palmarès, avec une valeur ajoutée de 80 528 euros par habitant. Le podium est complété par les communautés d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Rennes. Le Grand Lyon n'arrive qu'à la 12e place (42 831 euros), Nantes à la 16e (40 901 euros), Lille Métropole est 28e (34 759 euros), les communautés urbaines de Marseille et Nice sont respectivement 46e (29 637 euros) et 50e (26 126 euros).

Voici le classement des agglomérations à la production la plus élevée de France :

1. Paris : 80 528 euros

2. Saint-Quentin-en-Yvelines : 73 312 euros

3. Rennes : 54 748 euros

4. Évry : 53 568 euros

5. Toulouse : 50 864 euros

6. Marne-la-Vallée : 47 955 euros

7. Aix-en-Provence : 47 923 euros

8. Orléans : 46 355 euros

9. Bordeaux : 44 849 euros

10. Cannes : 43 344 euros

La valeur ajoutée des grandes villes n’induit pas que leurs habitants ou leurs collectivités conservent l’essentiel des valeurs produites, car de nombreux et puissants transferts interviennent. La richesse créée dans les grandes villes ne reste pas dans les territoires émetteurs. Le vecteur de transfert le plus important est constitué par les impôts (impôts sur le revenu et fiscalité locale) qui sont supérieurs dans les zones créatrices de richesse et viennent alimenter l’ensemble des budgets publics (État, sécurité sociale, transferts vers toutes les collectivités). En fiscalité sur le revenu, la sur-imposition des ménages dans les grandes villes est de l’ordre de 15 % en moyenne.[4]

L'Express 16/10/2014

Métropole où on aimerait vivre

En octobre 2014 l'hebdomadaire l'Express a classé les villes où l'on aimerait vivre en quittant Paris : Rennes y paraît classée en 3e position, après Angers et Nantes, devant Dijon, Grenoble, Tours, Chambéry et Toulouse.

Une métropole "French Tech"

Rennes est l'une des 13 métropoles labellisées "French Tech" en 2015.

Elle possède en effet une expertise particulière, depuis plusieurs décennies, en réseaux télécoms et technologies de traitement de l'image. De nombreuses entreprises y ont implanté des centres de R&D, comme France Telecom (devenu Orange), Thomson, Alcatel, Canon ou TDF. Le Pôle de compétitivité Images et réseaux accompagne des dizaines de projets innovants dans les domaines de l'internet du futur, de la réalité augmentée ou de la cybersécurité, entre autres. L’Institut de recherche technologique B-com fédère aussi de nombreuses énergies autour de l'hypermédia (réalité virtuelle et augmentée, ultra haute définition), de l'e-santé et des réseaux du futur.

Les métiers du numérique représentent 6,8% de l'emploi total dans la métropole qui ambitionne la création de 1000 emplois par an dans le numérique dans les 10 prochaines années, en partie grâce à l'émulation née de la labellisation "French Tech".

La dimension "cybersécurité" de l'agglomération se développe car Rennes a été sélectionnée pour accueillir un pôle d'excellence en cyberdéfense par le Ministère de la Défense, choix justifié par la présence dans l'agglomération rennaise du Centre de maîtrise de l’information de la Direction générale de l'Armement (La DGA-MI) à Bruz et de l’École des transmissions électroniques de Cesson-Sévigné.

La métropole rennaise nourrit de grandes ambitions sur les objets connectés, grâce à l'engagement de plusieurs groupes implantés sur son territoire comme Technicolor ou Guillemot. OVH, leader européen de l'hébergement informatique, va prochainement implanter un nouveau centre dédié au nuage informatique avec une cinquantaine d'embauches. La métropole n’est pas seulement axée sur les infrastructures et réseaux. Des acteurs réputés comme Niji, Digitaleo et Artefacto en réalité augmentée illustrent cette ambition de rendre plus simple la vie de leurs clients utilisateurs. Niji travaille ainsi à des applications métiers, traduites notamment dans les Google Glass auxquelles Rennes croit malgré les critiques du moment. AMA Studios, société rennaise du groupe Guillemot Corp. (Ubisoft), en a d’ailleurs fait son cheval de bataille mais en se recentrant sur le médical. Ce n’est pas un hasard si OVH, l’hébergeur de sites web dont le siège social est à Lille, a choisi Cesson-Sévigné pour y implanter un établissement. Et pour les ressources humaines et les emplois, avec quasiment 6% d’augmentation des emplois numériques entre 2008 et 2013, Rennes monte sur la troisième marche du podium. [5]

Beaucoup de jeunes pousses sont renommées hors Bretagne : Golaem, éditeur de logiciels de création 3D, qui façonne les armées virtuelles de Games of Thrones ; Astellia, leader mondial des solutions d'analyse de la performance des réseaux de téléphonie mobile ; Envivio, spécialiste de la diffusion de vidéos en haute définition…

Le quartier des buttes de Coësmes, à l’est de Rennes, accueille Orange, Capgemini, Technicolor, et de nombreuses pépites du numérique. A l'avenir, Rennes va traiter trois secteurs : la Technopole Beaulieu-ViaSilva (qui accueillera le campus futuriste de B-Com), le centre-ville autour d'EuroRennes, et l'éco-quartier de la Courrouze (au sud –ouest de la ville).

Rennes a lancé une convention d'affaires franco-québécoise baptisée "Opportunités digitales" en octobre 2014, axée sur l'agroalimentaire, les industries créatives et la santé. La métropole s'appuie aussi sur les événements existants : Stunfest (dédié au rétrogaming et jeux de combat), trophées Loading the future et Start-up week-end (en mars). Rennes envisage aussi de lancer un rendez-vous européen de référence sur la 5G. [6]



Au palmarès 2016 des villes où investir dans l'immobilier

Au palmarès 2016 des villes où investir en France Toulouse est en tête devant Bordeaux, Nantes et Rennes. Puis l'on trouve : Lyon, Tours, Montpellier, Strasbourg, Villeurbanne et Reims.

L'arrivée de Rennes dans les 10 villes les plus attractives, s'explique par des éléments tangibles : la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) qui mettra la ville à 1h27 de Paris mi 2017, contre 2h05 aujourd'hui, des chantiers colossaux qui accompagneront cette modernisation. autour de la gare, celle-ci se préparant à devenir un véritable nœud d'échanges multimodal : TGV, TER, bus, vélo, métro. Et la ville a entrepris la construction de sa 2e ligne de métro dont une station irriguera le parvis de la gare à l'horizon 2020. Ces nouvelles infrastructures s'intègrent d'ailleurs à un projet urbain beaucoup plus vaste, piloté par Rennes Métropole : EuroRennes (125 000 m2 de bureaux et 1 400 logements). Rennes voit d'ailleurs sa population bondir. La Métropole compte aujourd'hui 442 500 habitants contre 426 400 en 2013, soit 16 100 âmes de plus (3 630 pour Rennes intra-muros). Comme à Nantes, son marché immobilier reprend des couleurs. Les prix s'en ressentent, surtout dans le neuf (+6,1 %) où les investisseurs redoublent de présence (59 % des ventes), attirés par un marché locatif très porteur, notamment dopé par 64 000 étudiants.

Le cabinet d’audit et de conseil PwC a mené la 1ère édition de son étude « Villes d’aujourd’hui, métropoles de demain», qui mesure la capacité des villes, « cœur » des futures 15 métropoles, à s’incarner, à s’inventer et à se réinventer. Les experts de PwC, spécialistes du secteur public et des collectivités territoriales l’ont élaboré à partir d’une collecte rigoureuse de données variées issues des bases institutionnelles françaises et européennes. Elle repose sur l’analyse de 60 indicateurs répartis en 13 familles et trois grands thèmes permettant d’embrasser toute la réalité de la complexité et des particularités territoriales : « Potentiel et connexion au monde », « Qualité et cadre de vie » ainsi que « Capital économique ».

Ces 15 villes annoncées dans l’ordre du classement 2015 sont : Lyon, Paris, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Nantes, Grenoble, Rennes, Aix-en-Provence, Montpellier, Nice, Marseille, Rouen et Brest. [7]

[8]



Notes et références

  1. Ouest-France des 31:12/2013 et 02/01/2014
  2. source : INSEE, Agences
  3. Source : AUDIAR, « Évolution de la tache urbaine entre 1999 et 2004 » - Mars 2006
  4. Étude hors-série Association des Maires de grandes villes - décembre 2011
  5. Le Journal des Entreprises- 25/02/2015
  6. L'Usine digitale 12/11/2014
  7. Communiqué de presse de PwC Neuilly-sur-Seine, 1er décembre 2015
  8. Explorimmo et Explorimmoneuf actualités.Régions, Marché Grand-Ouest, Investissement, 03/05/2016


Carte de Rennes Métropole

<googlemap version="0.9" lat="48.105597" lon="-1.681595" zoom="11" width="675" height="600"> 48.182226, -1.645718, Betton 48.15452, -1.686573, Saint-Grégoire 48.156353, -1.717987, Montgermont 48.176732, -1.732407, La Chapelle des Fougeretz 48.148221, -1.773262, Pacé 48.118778, -1.756783, Vezin-le-Coquet 48.127372, -1.813774, L'Hermitage 48.124622, -1.868706, La-Chapelle-Thouarault 48.155551, -1.827507, Saint-Gilles 48.17719, -1.853256, Clayes 48.193213, -1.831455, Parthenay-de-Bretagne 48.221356, -1.78957, Gévezé 48.104909, -1.872139, Cintré 48.1017, -1.797466, Le Rheu 48.074179, -1.848965, Mordelles 48.053874, -1.788712, Chavagne 48.024835, -1.747513, Bruz 48.01186, -1.704082, Pont-Péan 47.978267, -1.719889, Laillé 48.041824, -1.708031, Chartres-de-Bretagne 48.065232, -1.723995, Saint-Jacques-de-la-Lande 48.043087, -1.666317, Noyal-Châtillon-sur-Seiche 48.019324, -1.653614, Saint-Erblon 47.994057, -1.615162, Bourgbarré 47.998078, -1.668892, Orgères 48.012205, -1.589928, Saint-Armel 48.045726, -1.604176, Vern-sur-Seiche 47.979121, -1.587009, Corps-Nuds 48.071082, -1.932392, Le Verger 48.113391, -1.676788, Rennes 48.121184, -1.605377, Cesson-Sévigné 48.156696, -1.581688, Thorigné-Fouillard 48.211634, -1.630096, Chevaigné 48.216552, -1.58143, Saint-Sulpice-la-Forêt 48.13459, -1.534138, Acigné 48.108807, -1.481781, Brécé 48.042054, -1.547699, Nouvoitou </googlemap>

références