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comme en pays ennemi. Parcheminier, à la tête de l'administration
comme en pays ennemi. Parcheminier, à la tête de l'administration
municipale, de la garde nationale et d'une foule de citoyens, plaide la
municipale, de la garde nationale et d'une foule de citoyens, plaide la
cause de sa ville auprès du général Brune <ref>{{w|Guillaume Brune}}</ref>qui, avec l'aide de 13 000
cause de sa ville auprès du général Brune lors de son arrivée à Rennes <ref>{{w|Guillaume Brune}}</ref>qui, avec l'aide de 13 000
hommes, est chargé de renouveler dans l'Ouest l'œuvre pacificatrice du
hommes, est chargé de renouveler dans l'Ouest l'œuvre pacificatrice du
général Hoche : « Vous entrez, lui dit-il, dans une commune qui
général Hoche : « Vous entrez, lui dit-il, dans une commune qui
s'enorgueillit de ses malheurs puisqu'elle le doit à son civisme ; elle n'a la
s'enorgueillit de ses malheurs puisqu'elle le doit à son civisme ; elle n'a la
haine des ennemis de la République que parce qu'elle fut le berceau de la
haine des ennemis de la République que parce qu'elle fut le berceau de la
liberté, qu'elle a toujours défendue avec courage ». <ref> ''Rennes berceau de la liberté, révolution et démocratie: une ville à l'avant-garde''. Michel Denis. Éditions Ouest-France- 1989 </ref>
liberté, qu'elle a toujours défendue avec courage ». <ref> ''Rennes berceau de la liberté, révolution et démocratie: une ville à l'avant-garde''. Michel Denis. Éditions Ouest-France- 1989 </ref> Le général indiqua que Rennes, ainsi que les départements interdits, rentrait sous l'empire dela constitution consulaire, ce qui réjouit grandement les habitants entendant cette nouvelle proclamée solennellement dans les rues mais l'état de siège était maintenu.
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Le 2 nivôse an VIII (23 décembre 1799) l’administration municipale qui, déjà le 23 pluviôse avait protesté contre la mise hors la loi, adressa une nouvelle réclamation aux citoyens consuls :
Le 2 nivôse an VIII (23 décembre 1799) l’administration municipale qui, déjà le 23 pluviôse avait protesté contre la mise hors la loi, adressa une nouvelle réclamation aux citoyens consuls :