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La '''rue Angèle Vannier''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Elle à été dénommée par délibération du Conseil Municipale du 2 juin 1986.
La '''rue Angèle Vannier''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Elle à été dénommée par délibération du Conseil Municipal du 2 juin 1986.


== Biographie de Angèle Vannier, poétesse<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>==
== Biographie de Angèle Vannier, poétesse<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>==

Version du 28 décembre 2011 à 10:48

La rue Angèle Vannier se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Elle à été dénommée par délibération du Conseil Municipal du 2 juin 1986.

Biographie de Angèle Vannier, poétesse[1]

Angèle Marie Thérèse Vannier est née le 12 août 1917 à Saint-Servan-sur-Mer, maintenant fusionné avec Paramé et Saint-Malo.

Angèle est élevée jusqu'à l'âge de 8 ans par sa grand-mère maternelle à Bazouges-la-Pérouse (35). Elle va ensuite à l'école à Rennes et entreprend les études pour être pharmacienne, mais à 21 ans, atteinte de cécité, elle doit tout abandonner.

Angèle retourne alors dans sa maison d'enfance à Bazouges. Elle commence à composer des poèmes, ne les dictant que lorsqu'ils sont achevés, la poésie lui faisant oublier son infirmité. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle rencontre un poète, ancien employé de banque venu se réfugier à Paramé, Théophile Briant qui l'encourage à continuer la poésie. Briant va fonder à Paramé le journal "Le Goéland", qui va jouer un rôle important dans l'action culturelle bretonne.

Angèle Vannier se marie et vit à Paris. Elle y rencontre Paul Éluard qui préface son recueil "L'Arbre à Feu". En 1950, elle écrit un poème qui va être mis en musique par un compositeur qui va faire une immense carrière : Philippe Gérard. La chanson "Le Chevalier de Paris" va être interprétée alors par Édith Piaf qui va obtenir le Premier prix de la chanson française. Elle va devenir un standard qui va connaître 185 enregistrements dans le monde avec de grands interprètes comme Yves Montand, Catherine Sauvage, Frank Sinatra sous le titre de "When the World was young", Bing Crosby, Nat King Cole et aussi Marlène Dietrich sous le titre "Die Welt War Jung".

En 1971, elle reçoit le Prix de poésie de l'Académie Française.

Après son divorce, Angèle revient en Bretagne et s'installe définitivement à Bazouges en 1973. Elle consacre alors sa vie à la poésie tant écrite que "dite". Sans se couper ni de Paris, ni de Rennes, elle multiplie les récitals de poésie, d'émissions de radio, les conférences en France comme à l'étranger, retrouvant ainsi la tradition celte des conteurs. En 1975, elle est l'invitée de "Radioscopie", l'émission célèbre de Jacques Chancel, ainsi qu'à une de ses grandes soirées télévisées, "Le Grand Échiquier".

En août 1975, au "Théâtre de poche" de Hédé, elle réalise un spectacle poétique : "Pierre de Nuit". De 1976 à 1980, Angèle est chargée par le Ministère de l'Éducation nationale d'une mission d'action culturelle qui donne lieu à de nombreux récitals qui sensibilisent à la poésie des collégiens et lycéens.

Durant toutes ces années, Angèle Vannier va publier de nombreux poèmes, tels que : Les songes de la lumière et de la brume (1947), L'arbre à feu (1950), La nuit ardente (1969), Ordination de la mémoire (1976), Brocéliande que veux-tu ? (1978).

Angèle Vannier décède à 63 ans le 2 décembre 1980 à Bazouges-la-Pérouse, au retour d'un récital en Turquie.

Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole