« Rue Ange Blaize » : différence entre les versions

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''Nous voulons espérer qu'il se trouvera parmi nos édiles une majorité décidée à faire aboutir enfin le percement définitif de la rue Ange Blaise.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 16 janvier 1902|collecteur=Manu35|date=2018}}
''Nous voulons espérer qu'il se trouvera parmi nos édiles une majorité décidée à faire aboutir enfin le percement définitif de la rue Ange Blaise.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 16 janvier 1902|collecteur=Manu35|date=2018}}
{{Citation|texte=''D'autre part, on trace de nouvelles rues, et d'ici peu la '''rue Ange Blaize''' pourra figurer dans la nomenclature des voies urbaines de notre cité, comme un beau boulevard, pourvu que notre municipalité lui donne un débouché naturel faubourg de Nantes ; il est temps d'y songer, M. le Maire.''|auteur=La Vie Rennaise|origine=Numéro du 30 juillet 1912|collecteur=Manu35|date=2018}}


De son vrai nom Ange Blaize de Maisonneuve, '''Ange Blaize'''<ref>''Notices sur les rues de la ville de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892</ref>, naquit à Saint-Malo le 28 décembre 1811. Après ses études à Saint-Brieuc, il part étudier le droit à Rennes et obtient sa licence le 27 janvier 1837.
De son vrai nom Ange Blaize de Maisonneuve, '''Ange Blaize'''<ref>''Notices sur les rues de la ville de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892</ref>, naquit à Saint-Malo le 28 décembre 1811. Après ses études à Saint-Brieuc, il part étudier le droit à Rennes et obtient sa licence le 27 janvier 1837.

Version du 14 août 2018 à 09:23

Extrémité ouest de la rue Ange Blaize devant le Foyer Rennais ; la rue de Nantes au premier plan.

La rue Ange Blaize relie la rue de l'Alma, à l'est, à la rue de Nantes, à l'ouest, dans le quartier Sacrés-Cœurs. Cette voie, parallèle à la rue Paul Féval et à la rue Ginguené reçut ce nom en 1888. Quelques panneaux anciens indiquent, à tort, « rue Ange Blaise ».

« Il y a certains travaux d'édilité entrepris sous les administrations précédentes qui restent eu panne, pour employer le langage moderne, alors qu'ils répondent à un besoin pressant et que leur exécution est peu dispendieuse. Nous ne parlons pas naturellement de travaux tels que la terminaison du Palais du Commerce qui exigent des capitaux considérables, mais au moins ne pourrait-on pas finir de percer les rues commencées depuis douze ans ?

Pour n'en citer qu'une, voilà la rue Ange Blaise qui est percée jusqu'à la rue Lobineau, qui a même quelques trottoirs, et qui, depuis 1890, se termine en cul-de-sac, au grand désespoir des ouvriers qui habitent ce quartier populeux. Cette rue a été percée pour rejoindre le faubourg de Nantes et donner aux ouvriers la facilité de se loger à bon marché d'abord, tout en raccourcissant leur chemin, lorsqu'ils se rendent à leur travail, et une pétition contenant plus de deux cents signatures a été adressée sans recevoir aucune réponse à nos conseillers municipaux.

Nous voulons espérer qu'il se trouvera parmi nos édiles une majorité décidée à faire aboutir enfin le percement définitif de la rue Ange Blaise. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 16 janvier 1902 • Recueilli par Manu35 • 2018licence


« D'autre part, on trace de nouvelles rues, et d'ici peu la rue Ange Blaize pourra figurer dans la nomenclature des voies urbaines de notre cité, comme un beau boulevard, pourvu que notre municipalité lui donne un débouché naturel faubourg de Nantes ; il est temps d'y songer, M. le Maire. »

— La Vie Rennaise
Origine : Numéro du 30 juillet 1912 • Recueilli par Manu35 • 2018licence


De son vrai nom Ange Blaize de Maisonneuve, Ange Blaize[1], naquit à Saint-Malo le 28 décembre 1811. Après ses études à Saint-Brieuc, il part étudier le droit à Rennes et obtient sa licence le 27 janvier 1837.

Neveu de Jean Marie et de Félicité de La Mennais[2], il fut le secrétaire et l'auteur d'un essai biographique sur ce dernier. Avocat à Rennes, c'est à Paris qu'il se fit connaître en étant nommé, en 1848, directeur du Mont-de-piété, où il abaissa à 4,5% des taux presque usuraires, appliquant ses connaissances en matière de banques de prêt. En 1870, il contracta, à 58 ans, un engagement volontaire mais fut nommé préfet d'Ille-et-Vilaine par le gouvernement de la Défense nationale. Pendant les cinq mois à ce poste, de septembre 1870 à février 1871, il refusa d'habiter l'hôtel de préfecture et refusa tout traitement mais quant il y fut obligé, il le reversa au bureau de bienfaisance de Rennes.

Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" le 14 février 1871 étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier : " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".[3]

Sur la carte

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Notes et références

  1. Notices sur les rues de la ville de Rennes, par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892
  2. quai Lamennais
  3. Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle -Mémoire - Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003