« Rue Bourgault-Ducoudray » : différence entre les versions

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Elle est ainsi dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref> en souvenir de :
Elle est ainsi dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref> en souvenir de :


===Louis-Albert Bourgault-Ducoudray ===
== Louis-Albert Bourgault-Ducoudray ==


(2 février 1840, Nantes – 14 juillet 1910, Vernouillet)
(2 février 1840, Nantes – 14 juillet 1910, Vernouillet)
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En 1878, il est nommé professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris. C'est le premier musicien à présenter l’exotisme au public français, à la fois dans le domaine populaire et dans le domaine classique, et notamment la musique russe, alors méconnue.
En 1878, il est nommé professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris. C'est le premier musicien à présenter l’exotisme au public français, à la fois dans le domaine populaire et dans le domaine classique, et notamment la musique russe, alors méconnue.


Il crée le poème symphonique de Balakirev, Tamara en 1882) et recueille et publie des pages populaires bretonnes.
Il crée le poème symphonique de Balakirev, Tamara (en 1882) et recueille et publie des pages populaires bretonnes.
Son opéra ''Tamara'' (1890) se situe à Bakou et ''Myrdhin'' (1905) en Bretagne. En plus d’un ''Stabat Mater'' en hommage à Palestrina, il écrivit des cantates dramatiques célébrant Vasco de Gama et Anne de Bretagne, des œuvres orchestrales de nombreuses œuvres pour piano et de nombreuses mélodies basées sur les folklores breton, celte, grec, anglais, écossais. Il écrivit aussi une ''Rhapsodie cambodgienne'' en 1882.
Son opéra ''Tamara'' (1890) se situe à Bakou et ''Myrdhin'' (1905) en Bretagne. En plus d’un ''Stabat Mater'' en hommage à Palestrina, il écrivit des cantates dramatiques célébrant Vasco de Gama et Anne de Bretagne, des œuvres orchestrales, de nombreuses œuvres pour piano et de nombreuses mélodies basées sur les folklores breton, celte, grec, anglais, écossais. Il écrivit aussi une ''Rhapsodie cambodgienne'' en 1882.


==Sur la carte==
Il fait partie des principaux collaborateurs au journal "''La Vie Rennaise''"<ref>Selon le prospectus annonçant la fondation du journal daté du 25 septembre 1909</ref>.
 
== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
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Version actuelle datée du 14 août 2018 à 10:02

La rue Bourgault-Ducoudray, axée nord-sud, se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin et relie la rue Pierre Legrand au boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny.

Elle est ainsi dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931[1] en souvenir de :

Louis-Albert Bourgault-Ducoudray

(2 février 1840, Nantes – 14 juillet 1910, Vernouillet)

Ce chef d'orchestre et compositeur d'origine bretonne s'employa à faire renaître et reconnaître les musiques folkloriques de toutes les régions d'Europe.

Destiné au Droit, il avait aussi entrepris des études de musique au Conservatoire de Nantes. En 1862, il remporte le Prix de Rome et, en Italie, il découvre la musique de Palestrina et apprend à aimer la musique populaire. En 1878, il est nommé professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris. C'est le premier musicien à présenter l’exotisme au public français, à la fois dans le domaine populaire et dans le domaine classique, et notamment la musique russe, alors méconnue.

Il crée le poème symphonique de Balakirev, Tamara (en 1882) et recueille et publie des pages populaires bretonnes. Son opéra Tamara (1890) se situe à Bakou et Myrdhin (1905) en Bretagne. En plus d’un Stabat Mater en hommage à Palestrina, il écrivit des cantates dramatiques célébrant Vasco de Gama et Anne de Bretagne, des œuvres orchestrales, de nombreuses œuvres pour piano et de nombreuses mélodies basées sur les folklores breton, celte, grec, anglais, écossais. Il écrivit aussi une Rhapsodie cambodgienne en 1882.

Il fait partie des principaux collaborateurs au journal "La Vie Rennaise"[2].

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Selon le prospectus annonçant la fondation du journal daté du 25 septembre 1909