« Rue Cardinal Roques » : différence entre les versions
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Il est enterré dans la crypte de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes. Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" <ref> La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1 </ref> mais | |||
Il est enterré dans la crypte de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes. Pendant la guerre, il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref> | il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref> | ||
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Version du 10 mai 2018 à 16:42
La rue Cardinal Roques se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu et prend son origine sur la rue Mirabeau. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970[1].
Cette voie rend hommage au cardinal Clément Roques 
, archevêque de Rennes entre 1940 et 1964.
(8 décembre 1880, Graulhet, Tarn - 4 septembre 1964, Rennes) Il est enterré dans la crypte de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes. Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" [2] mais il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles."[3]
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1
- ↑ L'Ouest-Eclair - 12 mars 1943
