« Rue Cardinal Roques » : différence entre les versions
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[[fichier:w1708.jpg|thumb|260px|right|.Son Eminence le Cardinal Clément-Emile Roques, Archevêque de Rennes, Dol et St-Malo. '' Carte postale J. Le Marigny, édit., La Seyne-sur-Mer (Var). Coll. YRG'']] | |||
La '''rue Cardinal Roques''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu et prend son origine sur la [[rue Mirabeau]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | La '''rue Cardinal Roques''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu et prend son origine sur la [[rue Mirabeau]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | ||
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Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" <ref> La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1 </ref> mais | Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" <ref> La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1 </ref> mais | ||
il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref> Il est enterré dans la crypte de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes. | il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref> Il est enterré dans la crypte de la [[cathédrale Saint-Pierre]] de Rennes. | ||
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La rue Cardinal Roques se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu et prend son origine sur la rue Mirabeau. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970[1].
Cette voie rend hommage au :
cardinal Clément Roques 
Archevêque de Rennes entre 1940 et 1964.
(8 décembre 1880, Graulhet, Tarn - 4 septembre 1964, Rennes)
Archevêque d'Aix, Clément Roques est nommé à Rennes le 12 juin 1940, annonce faite le 16 juin par l'Ouest-Eclair. Pendant la guerre, il fut, comme beaucoup de membres du haut clergé catholique, légitimiste, incitant prêtres et fidèles à être "dociles à la voix des chefs légitimes" [2] mais il protégea des juifs et des jeunes gens du S.T.O. et, au sujet des bombardements, il dit "sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles."[3] Il est enterré dans la crypte de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes.
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ La Semaine religieuse du diocèse de Rennes, 4 janvier 1941, p.1
- ↑ L'Ouest-Eclair - 12 mars 1943
Sur la carte
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