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Au n° 8 on remarque l'hôtel particulier Bonin de la Villebouquais, aussi appelé hôtel du Halgouët, précédé à l'est d'une grille fermant une cour donnant accès au bâtiment de trois niveaux dont deux en granit et le dernier en calcaire avec deux petites ailes en retour. Cet hôtel appartint à la famille de Coniac de Toulmen; pendant la seconde guerre il abrita un service des centres de jeunesse.
Au n° 8 on remarque l'hôtel particulier Bonin de la Villebouquais, aussi appelé hôtel du Halgouët, précédé à l'est d'une grille fermant une cour donnant accès au bâtiment de trois niveaux dont deux en granit et le dernier en calcaire avec deux petites ailes en retour. Cet hôtel appartint à la famille de Coniac de Toulmen; pendant la seconde guerre il abrita un service des centres de jeunesse.


La rue (anciennement rue Trassard) a été dénommée lors du conseil municipal du 24 juillet 1923<ref>Archives de Rennes</ref>.
La rue (anciennement rue Trassard) a été dénommée lors du conseil municipal du 24 juillet 1923<ref>Archives de Rennes,  [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D157 1 D 157, vue 429]</ref>.


'''Gustave Regnault''', (1835-1919), docteur en médecine, surnommé le "médecin des pauvres", est le frère de l'architecte [[ Arthur Regnault]]. Il entra en conflit avec la commission des hospices de Rennes lors de l'expulsion des Carmes de l'hôpital en application de la loi de 1881 sur les congrégations et fut suspendu de ses fonctions et le maire de Rennes, [[Edgar Le Bastard]], aurait même souhaité sa révocation. Le 31 juillet 1903 les Pères  quittent le collège Saint-Martin et partent vers la gare, escortés de quelques milliers d'élèves, anciens élèves et amis. En 1906, le Dr Regnault, ancien élève, prendra 101 217 F. sur sa fortune ( de l'ordre de 1,5 million € ) pour racheter le collège et le rendre aux Eudistes.<ref> ''L'Eglise, l'Etat et les architectes, Rennes 1870-1940'', par Hélène Guéné, François Loyer - 1995</ref>  
'''Gustave Regnault''', (1835-1919), docteur en médecine, surnommé le "médecin des pauvres", est le frère de l'architecte [[ Arthur Regnault]]. Il entra en conflit avec la commission des hospices de Rennes lors de l'expulsion des Carmes de l'hôpital en application de la loi de 1881 sur les congrégations et fut suspendu de ses fonctions et le maire de Rennes, [[Edgar Le Bastard]], aurait même souhaité sa révocation. Le 31 juillet 1903 les Pères  quittent le collège Saint-Martin et partent vers la gare, escortés de quelques milliers d'élèves, anciens élèves et amis. En 1906, le Dr Regnault, ancien élève, prendra 101 217 F. sur sa fortune ( de l'ordre de 1,5 million € ) pour racheter le collège et le rendre aux Eudistes.<ref> ''L'Eglise, l'Etat et les architectes, Rennes 1870-1940'', par Hélène Guéné, François Loyer - 1995</ref>  

Version du 20 juin 2013 à 14:57

Docteur Regnault, 24Num03

La rue du Docteur Regnault descend de la rue Saint-Georges à la rue de Corbin.

Au n° 8 on remarque l'hôtel particulier Bonin de la Villebouquais, aussi appelé hôtel du Halgouët, précédé à l'est d'une grille fermant une cour donnant accès au bâtiment de trois niveaux dont deux en granit et le dernier en calcaire avec deux petites ailes en retour. Cet hôtel appartint à la famille de Coniac de Toulmen; pendant la seconde guerre il abrita un service des centres de jeunesse.

La rue (anciennement rue Trassard) a été dénommée lors du conseil municipal du 24 juillet 1923[1].

Gustave Regnault, (1835-1919), docteur en médecine, surnommé le "médecin des pauvres", est le frère de l'architecte Arthur Regnault. Il entra en conflit avec la commission des hospices de Rennes lors de l'expulsion des Carmes de l'hôpital en application de la loi de 1881 sur les congrégations et fut suspendu de ses fonctions et le maire de Rennes, Edgar Le Bastard, aurait même souhaité sa révocation. Le 31 juillet 1903 les Pères quittent le collège Saint-Martin et partent vers la gare, escortés de quelques milliers d'élèves, anciens élèves et amis. En 1906, le Dr Regnault, ancien élève, prendra 101 217 F. sur sa fortune ( de l'ordre de 1,5 million € ) pour racheter le collège et le rendre aux Eudistes.[2]


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Références

  1. Archives de Rennes, 1 D 157, vue 429
  2. L'Eglise, l'Etat et les architectes, Rennes 1870-1940, par Hélène Guéné, François Loyer - 1995

http://www.lycee-stmartin-rennes.org/HISTOIRE/9spoliation.htm