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== Antoine Joseph Durafour ==
== Antoine Joseph Durafour ==


Ancien ministre du Travail
Ministre du Travail


(12 août 1876, Saint-Étienne - 25 avril 1932, Saint-Etienne)   
(12 août 1876, Saint-Étienne - 25 avril 1932, Saint-Etienne)   
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Après de brillantes études au lycée de Saint-Étienne et à la Faculté de droit de Lyon, il s'inscrivit au barreau de Saint-Étienne en 1898. Malgré un talent oratoire, le jeune avocat se tourna vers la politique et fut conseiller général de Saint-Étienne de 1907 à 1931 (président de 1920 à 1930) et élu maire de cette ville le 2 août 1930.
Après de brillantes études au lycée de Saint-Étienne et à la Faculté de droit de Lyon, il s'inscrivit au barreau de Saint-Étienne en 1898. Malgré un talent oratoire, le jeune avocat se tourna vers la politique et fut conseiller général de Saint-Étienne de 1907 à 1931 (président de 1920 à 1930) et élu maire de cette ville le 2 août 1930.


Constamment élu député  de 1910 à 1928, il lutte pour la défense des travailleurs. Inscrit au groupe radical-socialiste, il fait successivement partie de la Commission des mines et des douanes, de la Commission chargée d'examiner les divers traités de paix, de la Commission du travail. Il est président de la Commission des mines, puis de celle du travail en 1928. Sa grande connaissance des problèmes sociaux amène Paul Painlevé, puis Aristide Briand à le choisir comme Ministre du Travail dans leurs Ministères du 17 avril 1925 au 23 juin 1926. Il est également président du groupe parlementaire de défense des mutilés du travail et de celui de défense des blessés du poumon.
Constamment élu député  de 1910 à 1928, il lutte pour la défense des travailleurs. Inscrit au groupe radical-socialiste, il fait successivement partie de la Commission des mines et des douanes, de la Commission chargée d'examiner les divers traités de paix, de la Commission du travail. Il est président de la Commission des mines, puis de celle du travail en 1928. Sa grande connaissance des problèmes sociaux amène {{w|Paul Painlevé}}, puis {{w|Aristide Briand}} à le choisir comme Ministre du Travail dans leurs Ministères du 17 avril 1925 au 23 juin 1926. Il est également président du groupe parlementaire de défense des mutilés du travail et de celui de défense des blessés du poumon.


Il a fait voter de nombreuses lois sociales : pendant la Première Guerre mondiale la loi des « 5 sous pour les poilus », la loi de huit heures dans les mines et celle sur les assurances sociales. Il est à l'origine de nombreuses lois sur la législation du travail, les retraites ouvrières et paysannes, l'interdiction du travail de nuit dans les mines, de la création des chambres de métiers, etc. Il collabore également à la discussion des lois accordant des majorations aux mutilés du travail. C'est à lui que l'on doit la loi du 28 décembre 1927 sur la mutualité française.
Il a fait voter de nombreuses lois sociales : pendant la Première Guerre mondiale la loi des « 5 sous pour les poilus », la loi de huit heures dans les mines et celle sur les assurances sociales. Il est à l'origine de nombreuses lois sur la législation du travail, les retraites ouvrières et paysannes, l'interdiction du travail de nuit dans les mines, de la création des chambres de métiers, etc. Il collabore également à la discussion des lois accordant des majorations aux mutilés du travail. C'est à lui que l'on doit la loi du 28 décembre 1927 sur la mutualité française.

Version du 16 septembre 2015 à 10:02

La rue Durafour, axée nord - sud, parallèle au boulevard de Strasbourg dans sa plus grande longueur, joint la rue de Paris à ce boulevard en fin de tracé infléchi à l'est. Elle porta jusqu'en 1934 le nom officieux de rue de Saint-Jacques et auparavant celui de rue Jacques, nom donné par les habitants du quartier en référence à celui du propriétaire qui l'avait ouverte sur son terrain. [1]

La Ville a rendu ainsi hommage à :

Antoine Joseph Durafour

Ministre du Travail

(12 août 1876, Saint-Étienne - 25 avril 1932, Saint-Etienne)

Après de brillantes études au lycée de Saint-Étienne et à la Faculté de droit de Lyon, il s'inscrivit au barreau de Saint-Étienne en 1898. Malgré un talent oratoire, le jeune avocat se tourna vers la politique et fut conseiller général de Saint-Étienne de 1907 à 1931 (président de 1920 à 1930) et élu maire de cette ville le 2 août 1930.

Constamment élu député de 1910 à 1928, il lutte pour la défense des travailleurs. Inscrit au groupe radical-socialiste, il fait successivement partie de la Commission des mines et des douanes, de la Commission chargée d'examiner les divers traités de paix, de la Commission du travail. Il est président de la Commission des mines, puis de celle du travail en 1928. Sa grande connaissance des problèmes sociaux amène Paul Painlevé Wikipedia-logo-v2.svg, puis Aristide Briand Wikipedia-logo-v2.svg à le choisir comme Ministre du Travail dans leurs Ministères du 17 avril 1925 au 23 juin 1926. Il est également président du groupe parlementaire de défense des mutilés du travail et de celui de défense des blessés du poumon.

Il a fait voter de nombreuses lois sociales : pendant la Première Guerre mondiale la loi des « 5 sous pour les poilus », la loi de huit heures dans les mines et celle sur les assurances sociales. Il est à l'origine de nombreuses lois sur la législation du travail, les retraites ouvrières et paysannes, l'interdiction du travail de nuit dans les mines, de la création des chambres de métiers, etc. Il collabore également à la discussion des lois accordant des majorations aux mutilés du travail. C'est à lui que l'on doit la loi du 28 décembre 1927 sur la mutualité française.

Il allait être réélu en 1932, quand La mort le frappe à 56 ans. Parmi ses projets inachevés : une proposition de loi tendant à la nationalisation des mines, une relative à l'abolition de la peine de mort, un projet de loi, enfin, déposé par le gouvernement en juillet 1925, tendant à instituer des vacances obligatoires et payées pour tous les travailleurs français, projet repris en 1936 par le gouvernement du Front populaire.

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Références

  1. Les rues de Rennes, par Lucien Decombe, Le Roy éd. - 1892